Il a brisé mon pénis - EDIT
À une époque hélas bien révolue, j’étudiais au CÉGEP à Québec. J’étudiais est un bien grand mot, disons que je passais le plus clair de mon temps à calculer combien de budget il me restait pour le prochain gramme. Je coupais sans remord sur le pain et le beurre pour quelques soirées d’hallucinations.
Nous étions quatre filles à tenter de vivre ensemble dans un immense appartement qui coûtait des peanuts. C’était sale, bruyant, la salle de bain était toujours occupée, mais c’était chez nous et à moins d’une cigarette de l’école.
Ma coloc et moi avions décidé sous l’effet d’une aiguille ou deux de faire ressortir notre ô combien développé sens artistique avec de l’argile. Je voulais me fabriquer un truc qui allait me servir à faire brûler de l’encens. J’ai gossayé près d’une heure à sculpter quelque chose, à tout défaire, à recommencer et à remettre tout en tas par la suite. Je n’avais manifestement aucun talent.
Après avoir gossé durant tout ce temps, je me rends compte au bout de quelques minutes que j’ai fait quelque chose qui ressemblait drôlement à un sexe masculin. Comme si mes mains l’avaient fait tout seul…
Mais c’était un porte-encens que je voulais… Ce sexe si beau et parfait m’a soudainement inspiré et j’ai fabriqué de mes propres mains talentueuses cet objet où le trou du gland servait à y insérer le bâton d’encens. C’était magnifique. Malgré la tordicité et la lubricité de mon esprit, j’ai quand même songé y faire une base pour recueillir les cendres. Tout était parfait.
Vous devinez bien que cet objet qui traînait sur la table du salon était le centre d’attraction pour tout visiteur qui osait pénétrer cette demeure de filles dysfonctionnelles. Un jour, le copain de l’une de mes colocs a, par accident, fracassé mon porte-encens et celui-ci s’est brisé en mille morceaux. Il est arrivé en panique dans la cuisine remplies d’invités en hurlant comme un veau pris dans une clôture :
« J’ai brisé le pénis de l’Ex! J’ai brisé son pénis! »
Nous étions quatre filles à tenter de vivre ensemble dans un immense appartement qui coûtait des peanuts. C’était sale, bruyant, la salle de bain était toujours occupée, mais c’était chez nous et à moins d’une cigarette de l’école.
Ma coloc et moi avions décidé sous l’effet d’une aiguille ou deux de faire ressortir notre ô combien développé sens artistique avec de l’argile. Je voulais me fabriquer un truc qui allait me servir à faire brûler de l’encens. J’ai gossayé près d’une heure à sculpter quelque chose, à tout défaire, à recommencer et à remettre tout en tas par la suite. Je n’avais manifestement aucun talent.
Après avoir gossé durant tout ce temps, je me rends compte au bout de quelques minutes que j’ai fait quelque chose qui ressemblait drôlement à un sexe masculin. Comme si mes mains l’avaient fait tout seul…
Mais c’était un porte-encens que je voulais… Ce sexe si beau et parfait m’a soudainement inspiré et j’ai fabriqué de mes propres mains talentueuses cet objet où le trou du gland servait à y insérer le bâton d’encens. C’était magnifique. Malgré la tordicité et la lubricité de mon esprit, j’ai quand même songé y faire une base pour recueillir les cendres. Tout était parfait.
Vous devinez bien que cet objet qui traînait sur la table du salon était le centre d’attraction pour tout visiteur qui osait pénétrer cette demeure de filles dysfonctionnelles. Un jour, le copain de l’une de mes colocs a, par accident, fracassé mon porte-encens et celui-ci s’est brisé en mille morceaux. Il est arrivé en panique dans la cuisine remplies d’invités en hurlant comme un veau pris dans une clôture :
« J’ai brisé le pénis de l’Ex! J’ai brisé son pénis! »
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Après vos messages courriels, j'apporte la petite précision suivante à mes propos ô combien controversés. Le terme "aiguille" signifie dans ce contexte un mini joint de marijeanne. J'ai compris que certaines personnes ont cru qu'il s'agissait d'injections alors que vous savez bien mes amis que je suis une fille sage et tranquille et douce et délicate et honnête et travaillante. Hein?
21 commentaires:
Ouain... en t k tu ne briseras pas le mien ;)
Meuh oui on le savait...!!!
;)
Un veau pris dans une clôture... Tu viens vraiment de la campagne, je le réalise maintenant :)
L'Ex, je t'aime surtout quand t'es humaine de même: j'aurais jamais cru que vous aviez jadis consommé de la marijeanne et fait des sculptures de formes phalliques de vos mains... intéressants !
(on avait deviné, anyways, pas sûre qu'à Qc on retrouve des injctions ... )
Pfffff.. on voit que ça ne date pas d'hier ton petit esprit perverti !! ;0)
J'ai jamais fumé...
Alors j'avoue ca m'a passé par la tête..
mais je sais aussi que tu es saaaaage, beeeeellle, et inteeelllliiigennnte!!
Mais quelque peu dévergondée!!!
:-p
Ahhh mais si tu n'as pas de talents.. dis-toi que tu as de l'originalité!!! et de la perversité!! J'adore!!!
Pouahahaha! Juste voir la face des invités, ça devait pas avoir de prix!!!!
@Erik: dommage. Je me cherchais justement un pénis à casser là.
@karine: bonne fille, bonne fille...
@nitram: pffff ca sort tout droit de mon imagination, parce que j'ai jamais vu de veau pris dans une clôture.
@Velours noir: Moi aussi je t'aime. Même si t'es adéquiste. :-p
@Jef: C'est de la faute à ma mère. Elle laissait traîner des livres sur la sexualité pour mon éducation. C'est avec ça que j'ai appris à lire!
@spat: à peine!
@Babs: merci :-)
@Isapooh: oufffff Une chance t'es là. Je croyais que j'avais complètement raté ma joke!
Il a peut-être cassé ton pénis, mais t'as gardé tes couilles !!!
:-)
Trop trop mignon....
C'est trop drôle, je dois être un peu naive car j'ai même pas pensée aux piqueries, ou c'est peut-être que moi aussi la marijeanne je la connais...
bizz
ben vous voyez: c'est possible de s'aimer entre adéquiste et souverainiste...
Ok j'étais crampé juste qu'a la fin... j'imagine la face du monde et mouhahahahahh!!!
L'ex est une junkie? Ça alors...
@black velvet: s'aimer est un bien grand mot! L'un la vends, l'autre la consomme... une relation d'affaire quoi!
@philtre: Pire encore, elle fume la cigarette!!!
@benton: plus depuis un an et demi!!!
Et 10 ans après, cette soirée anime encore un fou rire donc tu as sacrifier ton ce-que-certains-ont-peut-être-associer-à-un dildo-commun pour l'histoire!
Oups, mauvaise identité, je suis elle maintenant!
J-Julie
Dans un contexte similaire (lire ici trip d'ado à l'esprit enfumé en délire créatif), j'avais, avec l'argile, façonné une tête de squelette magnifique dans laquelle j'avais enfoncé les quatre dents de sagesse que je venais de me faire enlever. La tête était couronnée d'os de poulet bouillies dans l'eau de Javel. De toute beauté!
Le jour où elle s'est brisée, on m'avait évidemment "fracassé le crâne"...
...mais je veux bien admettre que de briser un pénis féminin est encore plus délicat! :-))
Je me doutais bien que le terme allait porter à confusion... Mais je n'ai jamais pensé que tu te shootais !!
T'es ben trop sage pour ça !!
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