2006-08-31

Exemple de délicatesse

Mon patron, dans mon bureau, reniflant: " Reviens-tu du gym?"


Moi: .....

Histoire de bureau

À l'image de mes concitoyennes blogueuses que j'adore, j'ai choisi aujourd'hui de vous raconter une palpitante histoire de bureau!!
L'endroit où je travaille, dont je tairai le nom bien sûr, souffre d'une maladie chronique qui s'appelle "La réunionythe." Vous savez, le genre d'endroit où l'on fait des réunions mille fois par semaine pour discuter du dernier dossier (raison évoquée). Bon ok, je suis d'accord qu'il est parfois, même souvent, nécessaire de se rencontrer pour régler des dossiers. Par contre, y a des choses vraiment inutiles qui se discutent dans les réunions et on s'entend pour dire que 10 personnes autour d'une table ça ne fait rien avancer du tout!!!
Cet après-midi, j'aurai une réunion avec une douzaine de personnes qui a pour but de savoir de-que-cé-qu'on-va-faire si jamais tous les poulets du monde entier ont la grippe en même temps. De que cé qui va arriver si tous les employés sont malades pis qu'ils ne peuvent plus venir travailler? Ça fait des mois qu'on se voit durant deux heures chaque deux semaines pour prévoir la grippe aviaire. Pu capable. Il n'y a eu absolument aucun avancement en dix réunions... Si les oiseaux de ce monde pognent la grippe demain, on n'est pas plus avancé....
Mais que va-t-il nous arriver si l'assistante du patron est malade et qu'elle ne peut plus lui faire des photocopies, lui apporter son café et lui rappeler l'heure de sa prochaine réunion???????? CATASTROPHE!!!!!!!!!! La terre va sûrement arrêter de tourner, y aura sûrement quelques dizaines de millers de morts, ça va coûter au minimum 10 milliards de dollars à l'État, le Québec sera bombardé et ON VA TOUS MOURIIIIIIIIIIIIIIIIIR!!!!

2006-08-30

Petites annonces

Me cherche un appart...

31/2 ou 4 1/2 dans Rosemont, Villeray ou Verdun, max 600$ par mois. Pas de bloc appartements, pas de sous-sol.

Déculpabilisation 101

Lundi soir


Moi, dans ma voiture, au retour du travail, dans mes pensées: " J'ai faim. Je mangerais bien des pennes avec des tomates séchées, du basilic, du procuitto et beaucoup d'huile d'olive."
Dans le stationnement du centre commercial où se trouve l'épicier, toujours dans mes pensées: "Hum, un gym pour femmes... c'est vrai que le souper que je m'apprête à ingérer contient beaucoup de calories... Et si je me remettais à l'entraînement? Bahhh je vais voir ça ne coûte rien."
Moi, dans le gym, en train de remplir une feuille du pourquoi-du-comment je veux m'entraîner: "Je veux muscler mes bras, mes fesses, mes cuisses, mes jambes, mes hanches, perdre de la graisse, raffermir tout ce qui se raffermit, améliorer mon endurance, ma circulation, mon cardio-vasculaire, avoir plus d'énergie, bla bla bla bla bla bla."
La madame du gym: "Tout ça? Vous avez trop d'objectifs!" Bon, ça y est, une rabat-joie. Je lui ai alors expliqué que mon seul objectif était de pouvoir manger des pennes au procuitto avec de l'huile d'olive sans me sentir coupable.
Elle: "Vous demeurez loin d'ici?"
Moi: "non, pas très loin"
Elle: "Donc, vous allez venir à pieds?"
Moi: "Non, en voiture."
Elle, l'air méprisant : "Ben là, vous voulez vous entraîner mais vous prenez votre voiture?"
Moi, dans ma tête: "Hey la cruche, je veux justement m'entraîner dans un gym parce que ça me tente pas de marcher." J'ai voulu lui expliquer que dès que la température descendait sous 15 degrés celcius, c'était l'hiver dans ma tête et que je détestais l'hiver... qu'en fait, dans une vie antérieure, j'habitais en Afrique probablement, pis l'au delà avait sûrement fait une erreur en me réincarnant au Québec, j'étais plutôt destinée à vivre quelque part autour de la Méditérannée... mais bon, j'ai laissé tomber. Je me suis donc inscrite à un essai gratuit et celle-ci m'a bien avisé que LE prix spécial se terminait ce jeudi et que je devrais m'abonner pour un million d'années pour être ceratine d'avoir le prix le plus bas.
Moi, à l'épicerie, toujours dans mes pensées (coudonc, y a pas d'interraction dans ma vie moi!): "J'AI FAIM" Voilà le procuitto, les tomates séchées, les pennes... j'ai tout le reste à la maison. Allez! À la caisse!"
Moi, direction des caisses (dans ma tête bien sûr): "miammmmmmmmm, de la crème glacée. Bahhhh juste un peu, ça fait pas de mal à personne.... Allez! Dans le panier! Miammmmmmm du caramel... ciel que ce serait bon sur ma crème glacée ça! Ahhhhhh et puis, je peux bien magner un gros sundae cochon au caramel, j'ai commencé à penser à peut-être m'inscrire dans un gym aujourd'hui!"

2006-08-28

Déviance ou orientation sexuelle?

Ça bien beau être lundi matin, mais j'ai tout de même un sujet corsé qui me trotte dans la tête depuis la semaine passée à la suite de ma visite sur le blog de Bibitte. Celle-ci réagissait à une nouvelle selon laquelle les pédophiles s'étaient dotés d'un logo les représentant et qui visait à s'afficher et à s'affirmer en tant que minorité.
Bien que je sois d'accord avec la réaction première de Bibitte et d'une foule d'autres personnes " hein??? pardon??? des droits??? quels droits?", je pense néanmoins qu'il faille tenter d'étudier et de comprendre davantage comment ces gens en sont devenus à être attirés par des enfants. Je n'ai pas la réponse, mais je m'interroge. Si on prend, par exemple, quelqu'un pour qui tuer des gens consitue un véritable plaisir, on peut assurément dire de cette personne qu'elle est déviante. Même chose pour la personne qui ne prend du plaisir dans l'acte sexuelle que lorsque son ou sa partenaire n'est pas consentante.
En 2006, peu de gens sont prêts à dire que l'homosexualité est une déviance. On parle d'orientation sexuelle et on s'appuie sur des comportements semblables d'animaux pour dire que cette tendance se retrouve possiblement d'elle-même dans la nature. On accepte, ou on tolère, c'est selon, les pratiques homosexuelles puisqu'au fond, elles ne concernent que des adultes consentants.
On s'indigne lorsque l'on entend parler de pédophilie et avec raison! Des enfants ne peuvent pas être soumis à de tels gestes qu'ils les aient voulus ou non. Contrairement à l'homosexualité, la pédophilie ne pourra JAMAIS être pratiquée ouvertement et acceptée par la société. Mais l'attirance intrinsèque des hommes (puisque ce sont surtout des hommes) envers les enfants ne se compare-t-elle pas à l'attirance qu'ont les homosexuels envers les gens du même sexe? Si tel est le cas, comment peut-on prétendre soigner par thérapie la pédophilie alors que l'on trouve aberrant de même y songer pour "guérir" les homosexuels? Il est facile de comprendre pourquoi l'un est puni alors que l'autre ne l'est pas. Ce n'est pas l'attirance qui soit différente, mais le geste. L'un constitue une liberté et l'autre un crime.
Je ne suis surtout pas en train d'essayer de vous convaincre qu'il faille légaliser la pédophilie, loin de là. Il faut qu'elle soit punie. Il faut qu'on la prévienne. Il faut qu'on l'empêche. Mais à quel prix on pourra atteindre ces buts? En faisant comme il y a 50 ans avec les homosexuels et en leur disant qu'ils sont dépravés et qu'ils doivent changer? C'est ce que l'on fait actuellement et je ne crois pas que ce soit efficace. Ce n'est pas efficace parce que l'on ne change pas l'orientation sexuelle de ces hommes comme on ne peut pas changer la mienne.
La majorité des pédophiles (qui signifie "être attiré par des enfants") ne passent jamais à l'acte. C'est-à-dire que jamais ils ne toucheront un enfant. Pourquoi? Parce que ces gens savent que c'est mal et se contiennent. Mais finisse par être extrêmement malheureux ou par se suicider, comme les homosexuels il n'y a de cela pas si longtemps.
J'aimerais bien connaître votre opinion sur le sujet. Mais de grâce, ne me parlez pas de peine de mort, j'y suis farouchement opposée. Je ne veux pas savoir quelle peine vous infligeriez aux pédophiles mais plutôt ce que vous pensez du phénomène.

2006-08-25

La féminothérapie

Putain que ça fait du bien! Moi, quand je ne me sens pas top canon à mon meilleur, j'opte pour la féminothérapie! Et en plus, ça offre une multitude de possibilités! Selon tous les budgets (mais ça prend quand même un budget). Laissez-vous tenter par l'achat de trois paires de souliers, de trois sacs à main ( pourquoi c'est trois? j'sais pas mais c'est comme ça! ), offrez-vous une manucure, une pédicure ou un facial... Même l'épilation, aussi douleureuse soit-elle, peut être bénéfique pour le moral.
Moi, hier, j'y suis allée pour la coiffeuse! J'y ai passé trois heures, trois belles heures. À me faire servir du vin (peut-être pour que je sois trop saoule pour me rendre compte que ça coûte un bras), à raconter ma vie, à écouter la sienne, à parler de couleurs de cheveux, à me faire flatter, cajoler et masser la tête. Je vais voir la même coiffeuse depuis un certain temps et elle suit ma vie avec grand intérêt. Elle connaît l'Ex chum mais elle est de mon bord. C'est précieux ça non? ;-)
Elle me dit que je suis belle, que je ressemble à Madonna ( même si celle-ci a environ 40 ans de plus que moi, je le prend tout de même pour un compliment ) et j'ai vraiment l'impression d'être une princesse pour trois heures. Avec pour résultat que j'ai complètement changé de tête, même si ce n'était pas du tout l'objectif, mais ça me plaît bien. Je suis maintenant une Ex blonde et ce, dans tous les sens du terme. J'ai le look crème glacée napolitaine.. vanille, caramel, chocolat! miammm ( bon ok, je sais que c'est de la crème glacée aux fraises normalement, mais moi c'est au caramel! )
Et tout ceci pour le même prix qu'une heure chez un bon psy...
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Haa! J'oubliais! J'ai une frange....

2006-08-24

L'automne est à nos portes

La température des derniers jours laisse effectivement présager que l'été est irrémédiablement terminé. Que diable arrive-t-il à une Ex blonde quand la température lui interdit désormais d'exhiber ses plus beaux atouts?
J'avais effectivement malicieusement choisi le moment de ma rupture pour qu'elle concorde avec le début de la belle saison. Non pas que je l'ais devancé, mais plutôt que j'ais évité de prolonger la relation induement. Par expérience (j'ai tout de même été célibataire la majeure partie de ma vie consciente), je savais que c'était le moment idéal et que la tristesse allait peu à peu laisser sa place à de doux souvenirs et que les nombreuses activités estivales allaient me permettre de me tenir assez occupée pour ne pas devoir rester dans mon coin à ruminer. Dieu sait que j'ai profité de ce court été et que mes névroses d'ancienne-fille-en-couple se sont non pas estompées, mais espacées. Je peux dire avec assurance que le temps bien sûr, mais surtout l'été, m'ont permis de me redécouvrir et d'apprécier l'individu accompli que je suis désormais.
Tout ceci est effectivement fort positif mais je crains tout de même l'arrivée de l'automne qui, à son tour, nous prévient que les grands froids ne sont pas très loin. J'ai toujours détesté l'hiver et le froid. Il n'y a rien que j'aime vraiment faire l'hiver. Bon, ok, j'aime particulièrement la sensation de mettre mon pyjama et de m'enrouler dans une chaude couverture lorsque j'ai attendu l'autobus 15 minutes à -30 degrés en ti-manteau-cute-pas-de-mitaines-pas-de-tuque-parce-que-c'est pas-sexy. Mais je m'en passerais. La sensation du soleil qui réchauffe ma peau après une baignade dans l'eau froide du Québec me suffirait amplement.
Que faire alors des 8 prochains mois en attendant que la belle saison revienne nous visiter? Outre un éphémère voyage dans le sud, il me reste encore 7 mois et demi à combler. Certaines personnes sont passées maître dans l'art de se caser juste à temps pour l'automne, mais moi, voyez-vous, je n'ai pas ce talent. Ou bien je me "graye" de vêtements d'hiver vraiment efficaces, c'est-à-dire, pas du tout approprié pour la cruise, ou bien je continue de me les geler en espérant qu'avant le mois de mai prochain, j'aurai quelqu'un pour me réchauffer les pieds...

2006-08-23

Psychologie à cinq cents

Mon blog porte ce titre en raison du nouveau statut dont je bénéficie depuis déjà plus de 3 mois. À 25 ans, je suis pour la première "vraie" fois, une ex blonde. J'aime ça et je n'aime pas ça. Pour des raisons différentes. J'ai désormais l'impression d'entrer dans le vrai monde. De n'avoir plus une vision enfantine de percevoir l'amour, d'avoir perdu la virginité de mon coeur. Je sens pourtant être bien mieux outillée pour "affronter" ces monstrueux garçons qui me feront la Cour ( ce n'est pas qu'il y en ait tant que ça )
Tout le monde y va de ses petits commentaires réconfortants. Ou bien j'ai l'impression qu'on me comprend vraiment, ou bien j'ai l'impression d'avoir devant moi un mur de brique incapable de se mettre dans la peau des autres. L'humain est une chose complexe. Je m'intéresse beaucoup à l'intelligence émotionnelle depuis ma rupture et je la mesure ( peut-être à tort) au degré de compréhension de mon interlocuteur par rapport à mes propres émotions. Peut-être suis-je complètement cinglée et tout ce que j'arrive à mesurer finalement, c'est le degré de folie des autres ;-)
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Il y a des gens qui s'entendent bien avec tout le monde. Je n'en fais pas partie. Je dirais plutôt que si je n'avais pas un minimum d'éthique, je mépriserais 75% des gens que je croise dans une journée. Bon, j'entend déjà des chuchotements dans mon dos ( je suis parano, eh oui!) dire que je suis prétentieuse et que je regarde les autres de haut. Vous vous trompez! J'ai plutôt développé une petite théorie, suite à mes hautes études ( mon oeil ) en intelligence émotionnelle là.... théorie selon laquelle nous sommes tous complètement fuckés! Et dépendamment du degré et de la nature de ce fuckage, nous avons une perception bonne ou mauvaise des autres. Me suivez-vous? Par exemple, moi je ne suis pas fuckée ( bien sûr, certains trouvent que si! ). Les gens que je ne trouvent pas fuckés sont donc des gens ayant un degré et une nature similaires de fuckitude que moi!
Bon ok, c'est pas avec ça que je serai admise au doctorat en psycho là... mais dites-vous que pendant ce temps-là, je ne perd pas mon précieux temps à détester l'Ex chum.

Bonjour à vous tous, cher futurs lecteurs! J'ai décidé de faire mon apparition dans la blogicité puisque je prend un malin plaisir, chaque jour, à me régaler des divers blogs que je visite. De plus, ma vie des derniers mois est un amalgame entre dégustation intensive de la vie et sentiment douleureux de non avancement. Je ressens donc un besoin égoiste d'en parler et c'est bien moins cher qu'un psy!

Bien que je souhaite aborder plus spécifiquement le sujet de l'amour et des relations interpersonnelles et de tout ce qui en découle, je me permettrai de traiter de tout et de rien, de ce qui me passera par la tête.