2007-02-28

Une soirée dans la Capitale nationale

E.T. sous-marine et moi-même avons eu une idée (que nous croyons) géniale pour démontrer à quel point les individus peuvent avoir une vision et une interprétation différentes d’un même événement.

Le mot d’ordre : raconter notre soirée ensemble à Québec en juillet dernier, chacune de notre côté, sans consultation préalable.

Ma version :

E.T. me propose, un bon soir d’été, que l’on aille passer la fin de semaine suivante à Québec. Pourquoi donc? Pour aller baiser des québécois qu’elle me répond. Bon, elle ne l’a pas dit ainsi, mais le terme qu’elle a utilisé, mon oreille ne peut le supporter.

Étant séparée depuis quelques semaines à peine, l’idée de revivre mes folles années en un week-end m’est soudainement apparue comme salutaire. Le samedi soir, nous sommes sorties dans le seul endroit qui nous avait été suggéré, soit le Maurice. En ce qui me concerne, j’avais espoir d’avoir du plaisir, mais sans plus. Par contre, voyant le succès phénoménal que nous récoltions toutes les deux, le plaisir fut définitivement au rendez-vous.

Le premier jeune homme à nous avoir abordées avait l’air d’un geek de 19 ans qui sortait pour la première fois de sa vie. Il était accompagné de sa gang de Génie en herbes de son école secondaire et tous ses amis semblaient applaudir le courage qu’il avait pris pour venir nous parler.

C’est à ce moment-là que le fun a commencé. Je me suis mise à mentir de façon compulsive à tous les hommes en manque inintéressants qui venaient m’aborder. E.T. qui a trouvé la technique vraiment trop chouette l’a tout de suite adoptée. Bien entendu, fallait se consulter pour dire les mêmes menteries, ce qui a rendu l’exercice vraiment périlleux. Nous étions tantôt des assistantes dentaires de Baie-Comeau venues à Québec pour un congrès, tantôt des secrétaires médicales venues de Montréal pour une formation. Nous adaptions notre discours dépendamment de l’origine des gens. S’ils venaient de Québec, nous venions de Montréal et vice versa.

Un moment donné, je n’avais plus rien à boire et je dis à E.T. : « viens là-bas, il y a un gars qui nous regarde, il va nous payer un verre » C’était un italien de Montréal. On se fit payer quelques shooters et on déguerpit.

Tout compte fait, ce fut une soirée plutôt abordable mais peu productive d’un point de vue conquête. J’ai tout de même passé la fin de soirée à jaser avec un gentil jeune homme dont j’ignore le nom. Je ne me souviens d’ailleurs pas tellement ce qu’on racontait, mon ami Gin tonique se faisait plutôt insistant ce soir-là. Je me souviens par contre d’avoir plusieurs fois dit à E.T. que je trouvais ce gars-là vraiment intelligent. Savoir si lui me trouvais vraiment intelligente après 8 Gin tonique et 5 shooters, c’est une toute autre histoire.

E.T., quant à elle, a décidé de nous garder éveillé jusqu’à 4h30 du matin en choisissant de jeter son dévolue sur le barman qui lui, devait torcher la place avant de quitter. Baon. Il devenait de plus en plus difficile pour l’Ex et Gin tonique de rester éveillés mais le gentil-garçon-dont-j’ignore-le-nom s’en est occupé.

Nous sommes donc, à 4h30, partis pour l’autre bout de la grande région de Québec, dans le fin fond d’un rang à la maison des parents (partis en voyage) du gentil-garçon-dont-j’ignore-le-nom.

Pendant qu’E.T. savourait un moment magique avec le barman dans le spa, Gin tonique a eu raison de l’Ex et elle s’est doucement endormie laissant ainsi le gentil-garçon-dont-j’ignore-le-nom sur son appétît.

2007-02-27

Va donc...

Aujourd’hui, je suis d’une humeur on-ne-peut-plus agréable. Chaque personne qui ose me contredire ou me faire des remarques impertinentes se voit offrir le regard du tueur, gracieuseté de moi-même.

Alors, tenez-vous le pour dit, aujourd’hui est une très mauvaise journée pour toute remarque négative sur mon mode de vie, ma personnalité, mes choix passés, présents ou futurs et même sur la couleur de mes vêtements. Moi, du marine et du bourgogne, je trouve que ça va très bien ensemble et vous avez pas un ost** de mot à dire.

Je vous suggère également, par la même occasion, d’éviter de me dicter ma ligne de conduite. Genre, il est très inapproprié, en cette journée de mauvaise humeur assumée, de me réprimander parce que je ne veux pas faire des tab***** de téléphones pour les élections. Ha! J’oubliais. J’ai une vie en dehors de la politique. En fait, je travaille. Et comme mon emploi régulier paye drôlement plus mon loyer que le bénévolat que je fais pour un parti politique, si ça ne te dérange pas, je vais travailler dans mes dossiers. Ok?

Maintenant, voudriez-vous bien me cali**** patience jusqu’à ce que mon humeur devienne douce, docile et que j’aie, par la même occasion une envie folle de me faire dire que mes choix ne sont pas les bons, que je ne sais pas agencer des couleurs ou encore que je suis une bien décevante militante de ne pas chr***** ma job là parce qu’il y a des élections.

C’est-à-dire jamais.

2007-02-26

Le jour de mes 16 ans

À l’instar de SP4M, j’ai envie de vous parler, dans l’ordre et le désordre, des hommes qui ont eu un impact sur mon existence. Il y en a eu un nombre considérable. Je suis une amoureuse née. J’ai troqué plus souvent qu’autrement les relations qui auraient pu devenir durables pour l’intensité. Pour les nuits enflammées, les papillons qui te dévorent l’intérieur. J’ai longtemps vécu pour ces papillons. Quels regrets en ais-je aujourd’hui? Aucun.


C’était mon anniversaire. Au mois de juillet. J’avais 16 ans. J’ai toujours très peu fêté mon anniversaire. Et je suis une fille qui adore, à l’occasion, être seule. Vivre dans ma tête. J’avais alors choisi de passer mon anniversaire seule, sur le bord du Lac-St-Jean. Me promener parmi les fêtards, très nombreux durant ces chaudes semaines d’été. Des gens venus de partout pour installer leurs tentes quelques jours.


Je n’avais aucune attente, excepté celle d’aller m’asseoir sur un rocher après le quai, seule, et d’écouter le Lac. Ses vagues si douces et chaleureuses la nuit tombée. Je marchais pieds nus sur le sable en direction du quai. Je traversais les dizaines de feus de camps et souriais aux gens. Je me fis intercepter par une bande de jeunes hommes, un peu plus âgés que moi. L’un d’eux me demanda de me joindre à eux. Ce que je fis. J’adore parler aux étrangers.


Il s’appelait Patrick. Il n’était pas du Lac-St-Jean. Et il partait le lendemain. Il était grand, élancé, il avait les yeux noirs et les cheveux très foncés. Sont teint était également basané. Il avait 20 ans ce jour-là. Le même jour que moi. Nous avons passé la nuit sur le rocher, à se raconter nos vies et à écouter la mélodie que nous offrait le Lac. Nous nous sommes embrassés. Et embrassés. Et embrassés. Nous nous sommes difficilement séparés, à 5 heures du matin parce que le sommeil avait raison de nous. J’ai été amoureuse de lui. Le temps d’une nuit. Enlacés l’un dans l’autre, en cette chaude nuit d’anniversaire.


Nous nous étions donnés rendez-vous, sur le même rocher, le lendemain matin. Pour se dire adieu je suppose. Un orage violent a fait rage sur le Lac et a défait nos plans. Nous n’avons pu nous revoir. Ce soir suivant, je travaillais. Arrivée au restaurant où je vendais de la crème glacée, ma collègue me tendit un papier qu’un passant avait laissé pour moi.


« Je suis désolé de n’avoir pu aller à ta rencontre ce matin en raison de l’orage. J’ai passé une nuit extraordinaire en ta compagnie. Tu me manques déjà. »

2007-02-22

Peaulitique

J’ignore si les Oméga 3 ont des pouvoirs aphrodisiaques mais force est de constater que l’Ex souffre d’un trop plein de rêveries d’adultes dernièrement. Et comme elle n’a pas les moyens de ses ambitions, c'est-à-dire un homme nu et bandé sur son sofa, hé bien elle fait comme tous ces autres à qui ça arrive et tente du mieux qu’elle peut de se soulager en regardant tous ces sexy messieurs de la télévision.

Carl Marotte a déjà fait son temps, l’Ex ayant terminé d’écouter les douze saisons de Lance et compte. Que restait-il, hier soir alors que les pensées lubriques envahissaient le cerveau et, vous le devinez bien, le corps chaud et humide de notre protagoniste? Les trois ô combien sensuels chefs des partis politiques?

Je pense que je vais aller faire du lavage moi.

2007-02-21

L'ex, c'est moi!

Je me sens un peu taquine dernièrement. J’ai envie de faire des mauvais coups.

Je pense que c’est ma consommation de petites gélules contenant des Oméga 3 qui me rend autant de bonne humeur. Enfin, on m’avait dit que c’était magique comme résultat alors peut-être que pour moi, ce n’est que placebo, mais qu’importe, ça fait un effet monstre.
Ceci étant dit, si je m’écoutais, je vous raconterais plein d’anecdotes croustillantes sur moi et bien entendu, sur les autres. Mais bon, je crois être allée déjà assez loin dans la révélation et je ne voudrais pas me rendre à ce point répugnante. Déjà que les jeunes garçons commentent de moins en moins sur mes billets. Je ne comprends pas!?
J'irai dans le soft aujourd’hui. Je dois quand même un peu vous épargner, mes pauvres. Alors, juste pour vous, mes amis, je n’écrirai pas d’écoeuranteries jusqu’à ce que vous soyez assez nombreux à me supplier à genoux de vous raconter à nouveau des trucs dégoûtants.

Dans l’attente, je vous demande conseil. Le champ de patate a eu une idée géniale pour mon blogue. Je suis L’ex, je le resterai mais je pourrais utiliser positivement ces deux petites lettres. Après tout, je suis EXceptionnelle, EXtraordinaire, EXcentrique, parfois un peu trop EXcitée, je fais quelques EXcès. Je pourrais même être EXemplaire, je suis parfois EXécrable mais j’EXiste! Je suis de plus en plus EXpérimentée, EXperte en EXcavation (et ce n’est pas des blagues) dans un domaine EXplosif! J’EXplore la vie et tout ce qu’elle m’EXpose. M’enfin, vous comprenez le concept n’est ce pas? Je voudrais maintenant l’EXploiter mais j’aurais un peu besoin de vos brillantes idées!

Autour d’un EXpresso, vous pourriez vous EXprimer et promis, je ne vous parlerai pas d’EXcréments!

2007-02-20

Profession: vomisseuse.

Comme je n’en suis plus à une dégueulasserie près et que vous m’êtes toujours aussi fidèles, j’ai choisi aujourd’hui de vous entretenir d’un sujet ô combien appétissant qu’est le vomi! Si vous pouvez résister à ça, vous êtes vraiment tenaces.

Mon amie E.T. se plie en quatre à chaque fois que j’aborde ce sujet avec elle et c’est à sa demande que je vous livre en grande primeur mes histoires de renvoya! Soit mon amie est une folle finie qui rit de n’importe quoi, soit je suis vraiment très drôle!

Bien sûr, pour faire un bon billet sur la régurgitation, ça prend une bonne expérience sur le sujet. Non seulement je suis surqualifiée en la matière, mais en plus, j’ai l’opportunité de fréquenter des sommités dans le domaine, dont Petite moi.

La relation vomisseuse entre Petite moi et l’Ex a commencé vers 15 -16 ans alors que ces dernières découvraient les compétences de Sel – Téquila – Citron dans un lieu tout à fait distingué qu’était le défunt Bar St-Joseph à Alma. Ce soir-là, l’Ex fît l’expérience du renvoya dans la poubelle-pas-de-sac de la chambre à coucher chez les parents de Petite moi. Elles n’allaient pas s’arrêter là.

Quelques années plus tard, nos deux héroïnes organisèrent un concert privé extraordinaire, auquel ont pu assister quelques chanceux tous membres de la famille de l’Ex. Passé trois heures du matin, les deux joyeuses luronnes entrèrent à la maison avec un commanditaire du nom de Nez rouge. Comble de joie, elles ont toutes deux eu une envie folle d’émettre des sons de régurgitation au même moment, l’une se servant de la cuvette alors que l’autre se contenta du lavabo! Pendant que Petite moi, dont les sons n’étaient pas du tout discrets s’exécutait, l’Ex insistait pour qu’elle baisse un petit peu le volume, histoire de garder le cachet de ce concert privé.

Les années ont passé, l’Ex est déménagée dans la métropole et Petite moi est venue la visiter. Elles sont allées manger des sushis avant d’aller faire l’expérience d’un sympathique bar de chansonniers offrant de la Molson Ex en fût et des shooters douteux. L’Ex ayant acquis une meilleure expérience dans ce type d’activité, elle s’en est sortie avec un léger mal de tête alors que Petite moi, habituée aux bières en bouteille, a passé la journée du lendemain à renvoyer tout ce qu’elle se permettait d’avaler. Et en tant que régurgiteuse professionnelle, Petite moi a, bien entendu, épargné les shooters et mis la faute sur les sushis…

Cette fin de semaine, Petite moi et l’Ex ont cru bon reprendre les expériences passées et ont avalé, sans rechigner, les dégueulasses verres offerts par le Bonhomme-assis-au-bar. Petite moi étant désormais une fière jeannoise, elle en est demeurée indemne alors que la pauvre montréalaise n’a pu s’empêcher de tester à nouveau les toilettes de la maison de son enfance.

Je vous épargne les nombreuses régurgitations dans/sur/sous les taxis, les vomissures de vin rouge sur mes jambes et autres expériences semblables mais vous êtes désormais informés que pour toute question et/ou recherche sur le sujet, je suis LA personne de référence à Montréal.

Au plaisir de vous servir!

2007-02-19

Un gagnant?

Personne ne gagne. Personne n’aura la chance incroyable de se faire payer une bière par moi. Vous êtes tous très loin d’avoir deviné la suite surréaliste de cette histoire sans fin. Vous avez bien sûr nommé certains éléments de la soirée de lundi. Alors, voici en résumé ce qui s’est passé.

Nous avons bien sûr fait l’amour, l’attirance étant encore au rendez-vous. C’était évidemment très bon, mais je me suis surprise à être peu émotive. Une fois l’acte terminé, je me suis relevée, habillée et passée au salon. J’avais pris la décision la semaine précédente de ne plus avoir de peine et ça m’a plutôt bien réussi.

Mr Wings n’a pas tellement apprécié la distance émotionnelle que j’ai imposé entre nous deux. Il a pleuré dans mes bras durant une heure et demi. À me dire à quel point il était malheureux, triste et qu’il ne voyait pas d’issu à sa vie. Qu’il avait l’impression de n’avoir jamais été heureux. Que j’étais une personne extraordinaire, que je le comprenais tellement et qu’il n’en revenait pas à quel point il gâchait tout. Qu’il m’aimait.

J’avais hâte qu’il parte. C’était lourd. Je sentais encore beaucoup d’affection pour lui mais ce mal de vivre m’est soudainement apparu comme insurmontable. Il a eu beaucoup de mal à sortir de chez-moi. Il cherchait et attendait de revoir l’amour dans mes yeux. Il a quitté fragile et émotif. Il m’a dit qu’il voulait me revoir plus souvent. Qu’il allait m’appeler dimanche pour que l’on se voie à mon retour à Montréal.

Je l’ai rappelé durant la semaine et lui ai fait part de mes inquiétudes à son sujet. Je lui ai suggéré d’aller consulter un médecin, que son problème était peut-être médical. Et il y avait des remèdes pour cela.

Il ne m’a jamais rappelé dimanche. J’ai tenté de le rejoindre, mais il n’a pas répondu. J’ai reçu un message texte ce matin :

« Je pense qu’il faut qu’on prenne nos distances. Tu avais raison, je suis plus que mélangé. »

Je n’ai pas répondu et je ne répondrai pas. Il a une fois de plus manqué de courage et a refusé de me dire les choses de vive voix. Il y a des choses que l'on ne peut pas justifier par une dépression et le manque de respect est à mes yeux de cette catégorie. J’ai certes été un peu déçue mais il me facilite drôlement la tâche. Merci d’agir comme un con. Merci.
Signé:
L'ex, désormais libre de fait et de coeur.

2007-02-13

Quelques nouvelles

Je suis très occupée au travail ces jours-ci, voilà pourquoi je suis peu présente pour vous divertir avec d'intelligentes anecdotes sur le décrottage de nez ou autres enjeux aussi primordiaux.
C'est que bien que j'ais une intelligence à faire fuire les garçons peu confiants, je dois tout de même au miminum, prendre connaissance du dossier avant de donner ma dispendieuse opinion.
Tous les bigs shots de ce monde se foutront joyeusement de ma gueule, mais dès ce soir, je quitte la métropole pour un voyage d'affaires au Saguenay. C'est drôle, je sais. Certains vont brasser des grosses affaires à Toronto, moi je vais au Saguenay.
Comble de hasard, c'est ma région natale. Bon, en fait, je viens du Lac, non du Saguenay, mais bien qu'il y ait une rivalité animale entre les deux, il n'en demeure pas moins qu'elles sont situées à 20 minutes l'une de l'autre, ce qui me permettra, après de longues journées à travailler avec les saguenéens, d'aller me ressourcer le soir avec les jeannois. Dont ma meilleure amie que j'espère autant enthousiasmée que moi à l'idée de passer un week-end ensemble!
Sur ce, je vous souhaite une belle semaine et je vous laisse sur un début d'information, histoire de vous agacer un tout petit peu.
J'ai revu M. Wings hier.... Devinez la suite! À gagner, une pinte de bière en ma charmante compagnie à celui ou celle qui sera le plus près de la vérité! Interdiction de participer à ceuzes à qui j'ai raconté l'histoire hein...

2007-02-09

Lui

Tant qu’à faire dans la confidence, je dois vous avouer quelque chose. Depuis quelques semaines déjà, j’ai un nouvel amant. Oui, je sais, c’est mal quand notre cœur est déjà pris, mais vous pardonnerez sans doute cette infidélité émotive étant donné la célèbre ambiguïté de M. Wings. J’étais tout de même un peu honteuse de vous l’avouer.

Tout est tellement clair entre nous. Nous savons tous les deux que ce n’est que temporaire. Nous ne pouvons imaginer une relation exclusive l’un avec l’autre. Mais disons que nous profitons bien l’un de l’autre dernièrement. Il me fait un bien fou. Vous savez, cette étrange impression de se sentir en sécurité, presque comme dans le ventre de notre mère. Dans ses bras, le temps s’arrête, tout simplement.

Il ne me pose jamais de questions. Il prend les moments que je veux bien lui offrir, se fait à de rares occasions un peu plus insistant, mais ça fait aussi son charme. Il vient toujours me rendre visite chez moi, vers 22h00 lorsque nous avons nos activités respectives dernières nous. Je m’abandonne rapidement dans ses bras et nous profitons intensément de chacun de ces moments parce que nous savons tous les deux que c’est éphémère. Que toutes ces heures passées ensemble s’envoleront un jour ou l’autre. Quand (si) M. Wings reviendra. Quand j’aurai quelqu’un d’autre ou peut-être même quand l’été arrivera et que mes multiples activités sociales renaîtront. Nous savons. Mais pour l’instant, rien n’est plus précieux pour moi que de retrouver, assez tôt, chaque soir ce doux et charmant Morphée.

2007-02-08

Entre toi et moi

Vous souvenez-vous de mes 5 secrets que je vous ai dévoilés il y a quelques temps déjà? Je vous avouais sans gêne que j'adorais me décrotter le nez avec mes doigts...

Je suis également une rongeuse d'ongle compulsive et ce, depuis que j'ai des dents pour le faire. Hé bien je vous offre tout à fait gratuitement cette autre confidence salée:

Ça fait un mois que j'ai cessé de ronger mes ongles. J'ai désormais de jolis ongles de fille que je passe mon temps à vernir de toutes les couleurs.

Or! Voilà que je ne peux même plus me décrotter le nez sans risquer de me causer de graves blessures sanglantes…

Je suis charmante, je sais.

Soap oprah (la suite)

Bien que l’intrigue n’ait pas encore de dénouement final, je poursuis le dévoilement de ce charmant soap oprah Ailes de poulet sauce piquante. Ayayaye!

Statut quo pour M. Wings. Le petit coco est toujours aussi mélangé et la santé mentale de l’Ex de plus en plus fragile. Bien que celle-ci soit convaincue que le petit coco est sincère, il n’en demeure pas moins qu’elle est lucide et qu’elle se rend bien compte du petit jeu de manipulation. Elle a même eu droit à une crisette de jalousie parce qu’elle a osé avoir une date avec un garçon qui s'est avéré pas charmant du tout vendredi passé. M. Wings n’a pas apprécié sentir sa proie si solidement accrochée à ses griffes se détacher tranquillement.

On sait tous que l’Ex ne devrait pas embarquer dans ce petit jeu, mais que voulez-vous, la pauvre petite se sentant amoureuse et ayant la drôle d’impression que c’est le seul homme de tout l’univers qui puisse l’aimer, sauf peut-être le gros dégueu en jogging qui attend l’autobus dans Hochelaga avec sa tuque des expos, alors, elle flanche. C’est inévitable. C’est viscéral. Même les crises de jalousie de M. Wings sont cutes à ses yeux. L’incertitude de M. Wings goûte aussi le caramel mou, vous en doutez bien.

N’empêche que là, l’Ex ayant réalisé que bien qu’elle aimait M. Wings, elle s’aimait encore bien plus. Alors, pour sauver sa peau, a décidé de mettre un ultimatum. Non pas à M. Wings, mais à elle. Non mais, ça suffit l’incertitude là. Il a quoi à risquer le p’tit coco hein? On ne joue pas sa vie là.

On va se dire la vérité en pleine face. Il hésite entre deux. Entre la Trouble maker et l’Ex. Entre cette fille avec qui il a été 8 ans, avec qui il a bâtit une maison qu’elle habite toujours. La famille de la Trouble maker est semble-t-il fort attachante en plus. Mais elle l’a trompé pendant 6 mois pour enfin partir avec son amant pour vivre avec lui un an. Elle l’a même volé lors de la séparation et le supplie maintenant de revenir en disant que c’était une erreur de parcours (qui a duré au total un an et demi…) Si M. Wings hésite entre ça et la personne formidable qu’est l’Ex (c’est lui qui le dit!), hé bien on a un sérieux problème.

Il n’a pas de couilles. Pas assez pour l’Ex en tout cas. C’est ça l’ultimatum. Ça peut virer un cœur à l’envers de se faire faire la cour par son ex. J’en conviens. J’aurais sans doute été moi-même assez à l’envers. Mais faut en revenir un moment donné. Faut agir. Prendre une décision. Passez à l’acte. ACTION.

L’Ex a donc dit à peu près tout ça à M. Wings. Et elle se sent définitivement mieux. Elle a particulièrement aimé le moment où elle a dit à ce pauvre petit-coco-sans-défense-mêlé-qui-fait-donc-bien-pitié qu’il n’avait pas de couilles.

« J’étais tombée amoureuse du gars entreprenant. Du gars fort et déterminé. Maintenant, tout ce qu’il reste de ça, c’est un pauvre gars sans couilles qui refuse d’avancer dans la vie. Je n’en veux pas de ça. T’as pas assez de couilles pour être avec une fille comme moi. »

Il a pris la fin de semaine pour y penser. Il va sûrement revenir en disant à l’Ex qu’il n’est pas prêt et qu’il a besoin de temps, ce qui confirmera la théorie de l’Ex : il n’a pas assez de couilles pour elle.


La saison achève.

2007-02-07

Clarica

Je pense que certains trucs méritent d’être clarifiés. Je me rends compte que la part de vérité et la part de fantaisie se distinguent difficilement dans mes écrits.

Hier, j’ai tenté de faire de l’ironie. Manifestement, ça n’a pas été très bien reçu. Non, je n’ai pas été plus choyée que les autres. Vous savez tous que toutes les familles et toutes les personnes ont leur part de misère et ce n’est pas plus vert dans la cour du voisin.

Il est vrai que j’emmerde. Que je devrai trouver un défi à la hauteur de mes attentes. J’ai toujours été et suis encore profondément paresseuse. Intellectuellement surtout je dirais. Toujours été trop facile de ce point de vue.

Mais y a pas que ça et c’est ce que je voulais faire ressortir, un peu maladroitement sans doute. Dernièrement, j’ai beaucoup entendu les autres me dire que je n’avais pas le droit d’être malheureuse. C’est un crime de se lamenter quand on est jeune, belle, intelligente et qu’on a une bonne job. Je m’excusais ironiquement d’avoir tout ça.

Je sais, il y a des millions de gens qui meurent de faim et qui voudraient juste être à ma place. Je le sais et je me le répète chaque jour avant de prendre les nerfs pour des futilités. Mais je vois aussi des millions de gens qui sont amoureux, des femmes enceintes à tous les coins de rue, des beaux bébés blonds desquels je me surprends à rêver être la mère.

C’est tout. Y en a qui rêvent de faire le tour du monde, d’autres qui rêvent de faire le party pour le reste de leurs jours. D’autres aspirent à une carrière florissante. Moi, ce qui me fait rêver le soir au coucher, c’est d’avoir un projet de vie avec quelqu’un. Y a rien qui me rendrait plus heureuse que de planifier aller faire l'épicerie avec quelqu'un samedi matin.

Je le sais, je ne l’ai pas cette possibilité. Pas maintenant en tout cas. Je sais, ne me cassez pas les oreilles pour me dire que ça viendra, qu'il ne faut pas chercher, etc. Je sais aussi que je dois vivre et que la vie ne se résume pas à l’amour. Je sais. Et ça aussi c’était supposé transparaître hier. Je n’ai pas l’amour alors je vais me noyer dans autre chose. Un nouveau défi. Quelque chose de plus utile que le vin rouge surtout. C’est tout.

Le Nunavut pour une poule de luxe frileuse, c’est un bon défi ça…

2007-02-06

Lettre à la Vie



Bon, la Vie, toi et moi, faut qu’on se parle. Ça ne peut plus durer comme ça. J’en ai marre. Je comprends que tu puisses être frustrée, parce que je ne t’ai pas toujours très bien traitée alors que toi, hé bien tu me la donnais un peu facile. Je suis désolée. Je m’excuse.


Je m’excuse d’avoir toujours bien réussi à l’école sans lever le petit doigt. Je m’excuse d’avoir gagné une tonne de bourses d’étude et d’avoir remporté plein de prix d’art oratoire. Je sais, je n’aurais pas dû.

Je m’excuse d’avoir gagné des médailles d’or aux jeux du québec.

Je m’excuse au nom de mes parents d’avoir fait le taxi à tous les jours pour que j’aille m’entraîner. Je m’excuse en leur nom également pour m’avoir encouragé, de m’avoir payé une partie de mes études et de m’avoir donné une voiture. Je m’excuse de leur part d’avoir remboursé mes prêts et bourses.

Je m’excuse d’avoir une face pas trop laide, d’avoir les cheveux blonds, les yeux verts et pourquoi pas, je m’excuse d’avoir la poitrine de Pamela Anderson. Je sais, je n’aurais pas dû.

JE M’EXCUSE OK?

Maintenant, on va se le dire une fois pour toute : j’ai assez payé.

Je suis d'accord, t'es pas un enfer. Mais ciel que tu m'emmerdes. Quand je pense à toi ces temps-ci: zzzzzzzzzzzzZZZzzzzzzzzzzZZZzzzzzzzzzz

Je travaille amplement pour ce que je gagne. On attend toujours plus et plus de moi et ce n’est pas toujours le fun…

Je paye tous mes comptes à chaque mois. Je roule encore dans la bagnole gratuite que mes parents m’ont donnée et c’n’est pas du luxe, crois-moi.

Je suis célibataire et je me fais apparemment niaisé par le salaud de qui j’ai osé tomber amoureuse.

J’ai un caractère de cul. C’est cher payé ça.

Je fais tout pour t’aider à me rendre heureuse. Ça me coûte une fortune en professionnels de toute sorte pour soigner mon âme et mon corps.

T’attends quoi de moi maintenant? Que je retourne aux études? Que je cherche un nouvel emploi ? Que j’aille adopter une chinoise? Que je déménage dans un autre pays?
Je te le demande formellement: envoie-moi un défi.