2007-01-31

Numérologie

À l’instar de cette chère Haska, j’ai décidé de laisser mon destin entre les mains de ce site Internet. Y a tellement de détails là dedans que c’était évident que j’allais trouver des trucs pouvant me coller à la peau. Il y a des choses qui ne me ressemblent pas du tout, mais bon, j’en retiens tout de même quelques extraits.

« Vous êtes généreuse mais avec un petit côté dominatrice voire manipulatrice, et si vous n’y prenez garde, vous courrez le risque d’être dure, arrogante et parfois intolérante à l’égard d’autrui. Tout est dans le dosage. » On peut même pu manipuler en paix… pfffff à quoi bon.

Ça a l’air qu’il y a un 2 en manque dans ma numérologie, ce qui serait à l’origine de mes difficultés relationnelles…. Ha ben! Tout ce temps là à attendre l’amour alors que c’est juste un 2 qui me manque??? Le numérologue, je fais quoi avec ça? Tu peux pas me trouver un 2 svp? Quelqu’un a un 2 de trop?

« Principal obstacle : vous êtes intelligente et vous le savez. Cela peut vous conduire à traiter les autres avec mépris et à être perçue comme une personne froide et aigrie, voire caractérielle. » Je suis tellement tannée d’être si intelligente. Que faire?

« Vous êtes en cycle formatif jusqu’au 25 juillet 2011, et ce n’est pas la période la plus heureuse de votre vie… « Pardon? Vous avez dit 2011? Et il arrive quoi le jour de mes 30 ans alors? Tout devient beau et goûte le caramel mou?

Mon chiffre dominant est, semble-t-il, le 5 : « Vos qualités d’adaptation, votre indépendance, votre mobilité, votre amour du voyage et de la nouveauté ainsi que votre charme (merci!), votre talent de persuasion et votre don de la parole suggèrent une brillante carrière en tant qu’avocate »

J'aurai au moins pris une bonne décision dans ma vie...

2007-01-30

La vie qui m'aime pu

Maman dis-moi pourquoi
Les oiseaux au fond de mon cœur
À toutes les minutes pleurent
Même si t’es là pour, les consoler

Maman dis-moi pourquoi
Tout c’qui bouge autour de moi
Me donne juste envie de pleurer
Comme le jour où je suis sorti de toi

Si c’est ça avoir 20 ans
J’aime mieux être un enfant
Si c’est ça avoir 20 ans (en)
J’aime mieux mourir maintenant

Maman dis-moi pourquoi
J’me sens vieux de l’intérieur
Même si les minutes de mes heures
Sont encore trop jeunes pour m’assoupir

Maman dis-moi pourquoi
Le bonheur entre mes mains
Comme la porcelaine se casse
C’est tu parce que je suis trop maladroit
Ou si c’est la vie qui m’aime pu

Si c’est ça avoir 20 ans
J’aime mieux être un enfant
Si c’est ça avoir 20 ans (en)
J’aime mieux mourir maintenant

J’le sais que j’le verrai jamais
Le jour où comme toi je serai vieux
Et puis qu’les rides sur mon visage
Seront arrivés pour y rester

Il faudrait pas trop t’en vouloir
Si t’arrive pu a me consoler
C’est qu’les oiseaux au fond d’mon cœur
Sont trop pressés de s’envoler

Pierre Lapointe

2007-01-29

Comédie

J’ai tellement essayé fort. Tellement voulu y croire. Tellement voulu me convaincre que c’était ça. Que c’était rien en fait. Que tout était beau, joyeux et goûtait le caramel mou. Que c’est donc bien tripant. Qu’un de perdu dix de retrouvés. Que finalement, y était pas si hot que ça. Qu’il avait bien certains défauts et bla bla bla.

J’ai tellement essayé fort que j’ai bien failli y croire moi-même. J’y étais presque. Tellement que j’ai réussi à le faire croire aux autres. Les autres. Bien sûr. Ils sont tellement contents que j’aille mieux. Je suis tellement rayonnante et pleine de joie. Mon œil.

Je suis toute déchirée par en dedans. Je n’y crois pas pour deux cents que c’est pas lui qu’il me faut. Je le sais. Comme je sais que je suis en vie. Je le sens. Comme je sens le froid sur mes joues aujourd'hui.

Mais non. Ne jamais avoir l’air faible. Continuer son chemin, coûte que coûte. Ne pas pleurer. Remplir ses soirées de bronzage, de politique, de gym, de vin, de psys et de massage pour éviter de se retrouver en face de son chagrin. Surtout, ne pas pleurer. Garder la tête haute. Ne pas avoir l’air atteinte. Avoir l’air d’avoir le contrôle de sa vie.
Remplir sa coupe. Encore et encore. De bon vin au début, il n'en reste que le goût d'un liquide inodore. Mettre son plus beau sourire. Ça aide à convaincre qu'on est tellement bien. Tellement heureux. Au réveil, y a que les restants. Les remords, les regrets. La tristesse qu'on noyera encore ce soir. Pour garder la tête haute. Ne pas avoir l'air faible. Surtout, ne pas pleurer.

Absence

Absente de corps et surtout d'esprit pour la journée. Que voulez-vous, des fois je travaille.

2007-01-26

Les fourmis

Elles étaient sans doute des centaines, voire des milliers à partager mon quotidien, dans mon petit cocon que j’aime tant. Ce petit cocon imparfait dont je vous parle souvent, mais qui fais mon bonheur.

Ces fourmis miniatures se promenaient innocemment dans ma salle de bain et je les écrasais une à une, sans trop rechigner. Ce n’est pas elles qui allaient gâcher mon bonheur, d’autant plus que je suis plutôt impressionnée par ces petites bêtes travaillantes et par leur esprit d’équipe extraordinaire. J’avais quand même posé quelques trappes à fourmis mais ça ne semblait pas les attirer outre mesure. Une amie m’a dit qu’elle avait elle aussi eu des fourmis à un moment de sa vie et que la seule solution a été d’asperger toutes les pièces qui en contenaient de Raid et de laisser agir quelques heures avant de tout nettoyer en profondeur. Comme je vivais plutôt bien avec mes fourmis, l’idée me traversait l’esprit de temps à autre mais je ne prenais jamais le temps de passer à l’acte. Jusqu’au jour où un matin j’ai découvert des milliers, que dis-je, des millions de fourmis sur mon comptoir de cuisine, attirées par un vulgaire muffin laissé là la veille.

J’ai accouru au Jean Coutu le plus près pour acheter la potion magique tant désirée pour éliminer définitivement mes copines un peu trop gourmandes. Pas de Raid qu’on me dit. Ce n’est plus la saison. Passez voir chez moi si ce n’est plus la saison, on en jasera. Je trouve finalement le produit miracle chez un quincaillier, qui prenant bien à cœur ma mésaventure, me conseille durant plusieurs minutes sur l’efficacité de différents produits. Il finit par me vendre un produit biologique, mais ô combien efficace.

Je n’ai rien contre l’efficacité dudit produit, mes copines étant aujourd’hui toutes descendues dans les lugubres égouts de la ville, mais j’en ai un peu contre le goût. Tout ce que j’ose laisser sur le comptoir depuis ce temps (c’est-à-dire deux mois) goûte ce dégoûtant produit, dieu merci biologique. Malgré plusieurs nettoyages, je vous rassure. Comme le sandwich à la confiture de mûres que je viens d’ingérer.

2007-01-25

Changement

Mon nouveau header devrait être en place d'ici demain. Grâce à la bonne collaboration de mon ami Spat!
:-)

Qu'en pensez-vous?

Voici ma nouvelle demeure. Bienvenue chez l'ex. Tout court. Tout en vert. Ma couleur préférée. La couleur de mes yeux. La couleur de l'espoir.
Certains liens de ma liste de blogues ont été supprimés. Je ne sais pas pourquoi. Faites-moi signe si vous avez malencontreusement été effacés.

2007-01-24

Qui suis-je?

Je jongle doucement avec l’idée de faire un changement ici. Un ami me faisait remarquer récemment qu’il était bien étrange que je me définisse encore selon mon ancienne relation. Celle qui s’est terminée il y a plus de 8 mois. Je suis toujours son ex mais je suis bien autre chose et surtout, je suis bien plus de choses en dehors de lui. Je réfléchis mais je n’arrive pas à définir parfaitement le titre que je devrais faire porter à ces écrits. Ils sont tantôt amusants, tantôt émotifs. Avez-vous des idées ou des pistes à me proposer?

Un an

Il y a un an. Jour pour jour. Tu décidais, arbitrairement je l’espère encore, que mon corps n’était pas l’endroit idéal pour t’installer des mois durant. Peut-être as-tu senti que ce n’était pas le moment. Peut-être as-tu senti que ta présence n’était pas désirée, que de trop grands bouleversements s’annonçaient. Peut-être as-tu été de passage pour me faire réaliser que je devais partir. Quitter cette personne de qui je n’obtenais aucun respect. Tu as été le début d’une difficile année. Le début d’une nouvelle vie. Pas parfaite, mais meilleure.


J’y ai longuement réfléchi. Je t’aimais déjà. Tu étais moi. Les signes ne trompaient pas, je sentais ta présence. J’aurais voulu m’endormir dans cet état, en boule et pleurer jusqu’à la fin de mes jours. Mais je devais prendre une décision. La décision la plus difficile de toute ma vie mais paradoxalement, je devais faire vite. À froid, je sais que c’est mieux ainsi. Mais aujourd’hui, les larmes coulent sans prévenir. Mon cœur a été blessé. Par sa réaction, par ta disparition. Quand je le voudrai, reviendras-tu?

2007-01-23

Attente

Un petit chez-soi qui commence drôlement à ressembler à un havre de paix. Un lit douillet si savamment choisi, des draps propres qui sentent la lavande et de moelleux oreillers dans lesquels se réfugier.


Les petits plats réconfortants préparés par et pour soi. Les cafés à l’arôme étudié le matin, les chocolats chauds juste à point le soir.

L’entrée à la maison, jamais très tôt ces temps-ci. L’accueil toujours aussi amusant de Mumu. Les choses chacune à leur place. Le lit pas encore défait. Rien ne traîne.

Rien d’autre à faire que de s’occuper de soi. Cette sensation n’est pas sans rappeler le petit moment solitaire dans lequel elle s’était elle-même submergée à l’automne.

Éternel recommencement. Éternelle attente.

2007-01-22

J'oubliais

Je suis complètement charmée par le poème laissée dans mes commentaires par Le Numérologue. Je croyais que c'était évident, mais bon, les hommes, il faut parfois les rassurer. Ça leur donne ce petit côté vulnérable qui les rend tout à fait croquables. (Et là mon petit Num préféré, c'est beaucoup d'amour ça pour une fille en est presque à faire un complot pour l'élimination massive de la gent masculine, alors j'espère que t'es conscient de ta chance)

Comment séduire un homme en tentant de s'en débarrasser 101

Vendredi soir, je suis sortie danser avec une autre copine en peine d’amour, histoire de mettre un peu de baume sur nos souffrances mutuelles. L’objectif était clair : avoir une soirée inoubliable. Bon, ce ne fut pas particulièrement bien réussi mais j’en ai tiré quelques moments croustillants, pour vous, chers lecteurs.

La soirée s’annonçait ce qu’il y a de plus emmerdant. Nous étions les deux à siroter nos verres, personne ne venait nous parler. Ma copine me dit alors : « faudrait provoquer quelque chose ». J’ai répondu : « le gars, au loin là-bas, semble cute. Je vais le chercher, s’il est intéressant, tant mieux, sinon, on se paye sa tête. » Bon, j’avoue qu’on peut se questionner sur l’éthique de l’activité mais mon opinion des hommes étant à son plus bas, faut me pardonner. De toute façon, vous n’êtes pas ici pour mes débats éthiques.

Finalement, le gars semble avoir de la classe. Il se débrouille plutôt bien. Par contre, quand il s’est mis à me sortir des répliques toutes aussi trash les unes que les autres, je lui ai montré de quel bois je me chauffais. Pour les fins de l’histoire, j’appellerai affectueusement ce jeune homme : L’épais.

  • L’épais : « C’est dommage pour toi, c’est toi qui est venue me parler, mais je préfère ton amie. En fait, j’aime mieux les petites brunettes. »

  • Moi, blonde et pulpeuse et l’orgueil un peu froissé, vous comprendrez : « Tu ne m’intéresses pas du tout. Je suis allée te chercher pour une gageure, et j’ai gagné. »

La soirée se poursuit, ma copine lui fait voir qu’elle n’est pas intéressée. Du coup, il jette son dévolu sur moi. Comme j’ai toujours rêvé d’être le restant de quelqu’un ou le deuxième choix, appelez ça comme vous voulez, je lui promets un chien de ma chienne. Il se frotte comme un chat sur un cadre de porte. Il danse comme un perdu et ça commence à être vraiment gênant d’être avec lui. Il boit dans mon verre et il me sort tour à tour des répliques qui viennent à bout de me mettre hors de moi :

  • L’épais : « Tu danses comme une matante. Allez, bouge-les ces fesses-là »

  • Moi, de plus en plus de bonne humeur, vous le devinez : ….

  • L’épais: « J’aime ça les baveuses comme toi. Tu te laisses découvrir lentement »

Nous continuons à danser un peu. Ma copine est partie se chercher un verre et j’attends qu’elle me rejoigne pour qu’on aille voir ailleurs s’il n’y a pas d’autres épais. Elle n’arrive pas. L’épais continue de danser comme un Michael Jackson croisé avec une Britney Spears et il sue comme un porc.

  • Moi : Tu sues comme un porc.

  • L’épais : Je sais, je sue toujours quand je danse. C’est un signe de santé.

  • Moi : C’est dégueulasse. Arrête de me toucher.

  • L’épais : « J’aime vraiment ça les baveuses comme toi. »

  • Moi : « Sues-tu autant quand tu fais l’amour? »

  • L’épais : « Tu commences à vraiment m’intéresser toi. »

  • Moi : « C’était pas l’objectif. »

  • L’épais : « De toute façon, ça ne pourrait pas marcher nous deux, tu aimes le hockey et pas moi. »

  • ...

2007-01-19

La limite du supportable

Quand ce sera devenu vraiment insupportable. Quand les moments de colère auront pris le dessus sur les moments d'espoir. Hé bien à ce moment-là, elle dira définitivement adieu. Enfin, je suppose.

2007-01-18

Soap oprah

Qui a osé dire que ma vie n'était pas exciting? Hé bien les amis, je vous annonce en primeur que ma vie est un vrai soap américain. En fait, c'est la vie de M. Wings qui est un vrai téléroman mais bon, avouons que je suis un personnage important de l'émission depuis quelques mois. Mais comme ces fameux soap durent en moyenne 15 ans, quelques mois, c'est effectivement bien peu.

Au programme cette semaine:

Le voile est tombé, le rideau s’est levé, le chat est sorti du sac. Experte en enquête que l'Ex blonde est, elle a creusé et a fini par trouver.

Il y a de cela un mois, l’ex de M. Wings (que l’on appellera la Trouble maker pour les fins de la discussion) est réapparue dans la vie de l’Aile de poulet. Je vous mets en contexte. Ils se sont séparés il y a un an après 8 ans de vie commune après que M.Wings se soit rendu compte qu’il était cocu depuis au moins 6 mois. Depuis un an, la Trouble maker habitait dans l’ancienne maison conjugale avec son nouveau concubin. Inutile de lui donner un nom; son personnage a été expulsé de l’émission.

Voilà que la Trouble maker redevient célibataire et n’étant manifestement pas capable de rester seule plus de 3 secondes, relance M. Wings pour lui dire à quel point elle a commis une erreur, qu’elle regrette et que c’est avec lui qu’elle veut être. Le petit coco est soudainement complètement mélangé et au lieu de prendre une décision, décide de sacrer l’Ex blonde là et refuse de voir la Trouble maker.

M. Wings a dit au téléphone à l’Ex blonde qu’elle était un coup de foudre pour lui (elle est franchement merveilleuse, c’est mon personnage préféré de cette émission) mais qu’il hésitait entre 8 ans de vie commune avec quelqu’un qu’il connaît par cœur ou recommencer sa vie avec une fille qu’il connaît depuis 2 mois seulement mais qui lui apparaît tellement fantastique.

À suivre...


Je ne sais pas pour vous, mais moi cette histoire m’excite grandement. Ne me dites pas que je devrais faire attention à moi et autres trucs que je sais déjà. J’ai déjà pris la décision d’aller au bout de cette histoire-là. J’irai. Et je m’écorcherai peut-être au passage, mais je m’en sortirai vivante.

Il ne fréquente pas la Trouble maker, soit-dit en passant, ce que je n’accepterais évidemment pas, mais n’empêche que j’ai sérieusement envie de lui prouver que je suis formidable. Et s’il décide de retourner avec la Trouble maker, ce sera tant pis pour lui. Moi, je serai formidable dans les bras de quelqu’un d’autre.

2007-01-17

Écrit dans le ciel

Dans mon horoscope, aujourd'hui:
La présence de Mercure dans votre Signe opposé, le Verseau, favorise les activités intellectuelles et le domaine des études. Je sais, je sais, je suis tellement intelligente que je fais peur aux messieurs. Voici un bon moment pour comprendre de nouveaux concepts et faire l'apprentissage des astuces d'un métier ou d'une activité. Pas besoin de rien apprendre, visiblement, je sais déjà tout. Vous pouvez vous servir de votre esprit pour vous mériter la sympathie d'individus méfiants (!!!), ou même pour charmer quelqu'un. Ha oui? Je peux faire ça? Comment, dites-moi!
Quoi, c'est fini? Y (C'est qui Y?) disent pas comment faire ça?

Invitation

Il avait déjà pris l’habitude de me téléphoner le matin. C’est un lève-très-tôt. 5h30 et hop! la journée commence. Ce matin, c’est à 7h30 qu’il m’a lancé cet appel. Pour prendre des nouvelles, « savoir comment tu vas » et pour m’inviter à souper. Ma réponse fut spontanée, mais froide : « ouin, quand ça? » Et lui fut contrarié: je n’avais pas l’air assez enthousiaste devant l'honneur qu'il me faisait de m'inviter à souper.

C’est que tu m’as flushée deux fois en trois semaines. C’est que tu ne m’as pas appelée durant deux semaines. C’est que tu m’as fait de la peine. C’est que mon cœur en a marre de ça et qu’il se protège. La seule façon logique de répondre à une invitation à souper venant de toi, ça été d’être défensif. Et je le comprends. Il a bien fait.

2007-01-16

Je me ravise

Au diable les pensées positives.
La vie, c'est de la marde. Un point, c'est tout.

Pensée positive #1

  • Même si j'ai pelleté durant une demi-heure ce matin pour me sortir du banc de neige dans lequel je me suis v-o-l-o-n-t-a-i-r-e-m-e-n-t rangée hier soir à mon arrivée;
  • Même si j'ai le genou violet et enflé suite à une chute sur de la glace noire;
  • Même si j'ai l'orgueil un peu blessé parce qu'il y avait plein de gens, mes collègues en l'occurence, dans ledit stationnement;
C'aurait vraiment pu être pire.

2007-01-15

Bonne semaine!

Mon seul commentaire négatif de la semaine vous est gracieusement offert par Pierre Lambert (Hé oui, je me tape les premières séries de Lance et compte en rafale):
"La vie c'est de la marde"
Ben quoi? Vous pensiez quand même pas que j'étais une imbécile-heureuse qui se fait sacrer là deux fois en trois semaines et qui trouve le moyen d'en jouir? Hey hey hey... Pas une sainte moi là là, dit-elle avec un gros accent du Lac.
Bon, allez, ça suffit, je vais déjà mieux.
Bonne semaine. Vous aurez pas souvent de mes nouvelles, je suis occupée! N'appelez pas la police, l'ambulance ou les pompiers... quoique les pompiers...

2007-01-12

Danger!

Au cours de mes études, imitant d’innombrables étudiants, j’ai décidé de partir en échange dans un pays étranger. Comme je devais partir seule et que c’était la première fois, j’ai choisi un pays qui, à mon avis, me ferait vivre un moins grand choc. La France était toute indiquée. J’aurais, en plus, l’occasion de voyager à travers l’Europe.

Qu’on me comprenne bien, j’ai adoré la France. Ses vins, ses fromages, sa cuisine. J’ai été renversée par l’accueil chaleureux que j’ai eu. Par contre, l’élément français qui m’a causé le plus de maux de tête en sans contredit sa gent masculine. J’ai eu, disons, quelques altercations.

J’ai vite compris que les français et moi, ça allait barder. Je me suis fait dire à quelques reprises que j’avais trop de caractère et que j’étais beaucoup trop directe. La drague étant réservée aux hommes dans ce pays, la femme décidée que je suis paraissait bien effrontée. Mais j’intriguais. Ça devenait un défi pour eux de tenter de me séduire et dès lors qu’ils constataient qu’ils n’y arriveraient pas, ils tentaient par tout moyen d’avoir le dessus sur moi. La dernière offre, c’était la gifle. Étant descendante d’un dur mouvement féministe et habitant dans le pays de la sacro-sainte femme, j’ai été plutôt surprise de ces comportements. Mais pour un trip d’adrénaline digne des sports extrêmes, c’était génial.

Nous sommes sorties un soir, une amie québécoise venue me visiter et moi. Tout d’abord dans un pub où nous y avons rencontré une gang d’environ 7 français. La France comportant trop peu de débits d’alcool pour la population, les boîtes de nuit deviennent rapidement engorgées. Les femmes d’abord. Les belles surtout. Québécoises? C’est V.I.P.

Flairant la bonne affaire, nos 7 joyeux lurons se collèrent à nous histoire de s’assurer une place de choix dans la boîte de nuit où nous irions poursuivre la soirée. Sur le chemin, l’un d’entre eux commence à m’insulter sur mon statut de québécoise. J’en fît autant. Et s’installa une guerre de mots sans fin. Arrivés dans la file d’attente, mon amie et moi offrîmes au doorman nos plus beaux sourires, lui disant que nous étions accompagnées de ces 7 jeunes hommes (certains d’entre eux en valaient la peine, croyions-nous). C’était fait, nous étions entrés. En attendant de déposer nos manteaux au vestiaire, le gars qui m’insultait continuait son petit manège et il n’y allait pas avec le dos de la cuillère. Nous n’avons fait ni un ni deux et avons rebroussé chemin, pour aller dire au doorman que ces 7 garçons nous emmerdaient et qu’ils s’étaient servis de nous pour entrer. Le doorman les a sortis à coups de pieds dans le derrière.

Nous sommes, je présume, tombés sur des têtus, mais ces derniers nous ont attendus à la sortie et nous ont pourchassées. J’étais en talons très hauts et j’avais un mal de pieds insupportable. Mon amie me criait à tue-tête d’avancer plus vite, qu’ils s’approchaient vers nous, la furie dans les yeux. Sans réfléchir, nous sommes entrées dans une voiture arrêtée et avons dit au conducteur : « vite, nous sommes poursuivies! » et ce dernier a obéit. C’était un français, homosexuel, ayant vécu quelques temps aux États-Unis, qui passait par là à tout hasard. Il s’est bien amusé de notre petite aventure. Il nous a reconduit là où j’habitais et a refusé toute compensation!

2007-01-11

Wannabe Colombo

J’ai toujours rêvé d’être une espionne. De faire des enquêtes et de résoudre des mystères incroyables. Alors, hier, en lisant les non-règlements du Yulblog et que j’ai vu la possibilité d’assister incognito à cette mystérieuse rencontre de blogueurs, je me suis immédiatement reconnue dans cette clause et j'ai vu ma chance. Allais-je laisser passer cette occasion unique d’aller récolter de l’information ô combien croustillante pour mes curieux lecteurs? Oh que non! Je me suis donc rendue à la Quincaillerie, hier soir, peu avant 20h00 avec Assistant-Colombo pour attendre impatiemment que l’action commence. D'entrée de jeu, je vous avoue que ce n'est pas chose facile de jouer à l'espion. J'ai dû faire des pieds et des mains pour ne pas me faire reconnaître des quelques personnes qui m'avait déjà vue. Ouffff que d'action! Voulez-vous connaître les potins si chèrement récoltés lors de cette savoureuse soirée?

Va falloir payer…

2007-01-10

Vergin

Avez-vous déjà entendu ce mot? Il me dégoûte. C’est un mot qu’un ami à moi se plaît à utiliser pour parler de ces femmes qui ont pas mal de couilles. De ces femmes qui ont un côté masculin plutôt expressif et qui font, malheureusement, bien souvent peur aux hommes. Je croyais être de celles-là, mais finalement je crois que c’est mon sale caractère qui m’a bernée. Je suis une vraie femme… moderne. J’aime faire à manger, j’aime me faire jouer dans les cheveux ou caresser les pieds, j’aime aller chez la coiffeuse, le maquillage, les crèmes anti-rides, le magasinage, etc. Mais hier soir, j’ai atteint le fond du baril. Mon côté homme a explosé. Et pas le beau côté. Pas l’homme brave affrontant la tempête pour procurer le confort à sa douce. Ni l’homme viril, nu, bandé dans la douche… Non. Pas celui-là. Hier soir, je me suis surprise, couchée sur mon sofa, regardant en reprise la première saison de Lance et compte, la main dans les culottes… et j’ai aimé ça.

2007-01-09

Luxure

L’interdit est excitant, semble-t-il. L’inaccessible aussi, je le confirme. S’il fait tempête dehors, j’aurai envie de sortir. Si je suis au régime, j’aurai envie de chocolat. Si je prends des anti-biotiques, j’aurai inévitablement un désir urgent de boire un verre de rouge. C’est immanquable. C’est viscéral. Ce doit être pour cette raison qu’en cette première journée officielle de célibat, j’ai plus que jamais envie de luxure.

Chronique nécrologique

Avis de disparition: Dans ces lignes, M. Wings n'est plus. Peut-être se réincarnera-t-il un jour. Un avis sera alors publié.
Comment expliquer une telle situation tout en respectant la personne concernée. Tout d’abord, ne lui jeter pas de pierres, il ne les mérite pas. Je considère que ce qu’il vit est assez grave pour justifier une telle ambivalence. Mais certainement pas assez grave pour justifier un manque de respect envers moi. J’étais sans nouvelle de lui depuis trop longtemps, je sentais que quelque chose clochait. Et quelque chose clochait effectivement. M. Wings ne va pas bien. Je crois que je peux l’aider. Il préfère aller mal loin de moi. Que puis-je y faire? Rien. Je lui ai expliqué calmement (merci à cette force suprême qui m’a permis d’être aussi sereine) que j’avais des sentiments pour lui, que je l’estimais beaucoup également. Que je comprenais que ce qu’il vivait était très difficile mais que je croyais être assez forte et compréhensive pour pouvoir le supporter. Qu’en retour, j’attendais son respect. Et pour moi, ne pas retourner ses appels durant une semaine et demi, ce n’est pas respectueux. Il a besoin d’être seul. Que puis-je y faire? Rien. Sauf me respecter moi-même et refuser de jouer au yo-yo. Et ça a commencé ce matin. À 7h30 lorsqu’il m’a rappelée, un peu ébranlé, parce qu’il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas jouer ainsi avec moi. « As-tu vraiment tirer la plogue? » « Oui », ais-je répondu. « Bien sûr je n’efface pas d’un trait les sentiments que j’ai pour toi, mais je ne mérite pas d’être traitée comme ça. Je fais confiance à la vie et quand tu iras mieux, peut-être serai-je encore disponible. » Il a peur que je ne sois plus là mais il comprend que je n’attendrai pas. Et je n’attendrai pas.


Et maintenant, croyez-le ou non, je suis en pleine forme. Les morceaux se sont tranquillement mis en place dans ma tête. J’avais des doutes. Je trouvais que cette relation était arrivée un peu trop rapidement. Juste au moment où j’étais vraiment bien toute seule (Garou, sort de ce corps). Je n’en ai jamais parlé, mais j’étais un peu envieuse de mes amies célibataires et de leurs multiples rencontres. Comme si j’aurais aimé m’accorder ce privilège avant de rencontrer M.Wings. Voilà le moment. Le travail que j’ai accompli après ma rupture en mai n’est pas en vain, croyez-moi. Vous vous souvenez sans doute de l’Ex blonde du mois d’octobre : heureuse et pleine de vie. Elle est de retour. Évidemment, elle croit encore que la vie est beaucoup plus douce à deux. Mais avec des amies comme les miennes, la vie à quatre, à cinq ou à six n’est pas trop mal non plus.

Je vous annonce en grande pompe le retour de l’Ex blonde dans les bars, une présence plus assidue au gym, quelques séances de bronzage, histoire de ne pas trop flasher sous les néons et également une séance de massothérapie chaque semaine, gracieusement offert par mon assureur.

Je vous annonce également le retour très attendu du maquillage de soirée, des tops sexy et des condoms dans ma sacoche!

2007-01-08

Sentiments en évolution

L'amour a vite fait place à l'ennui, puis à l'inquiétude, puis à l'incertitude. Finalement la colère a pris place, puis le désespoir. Et enfin, viendra sans doute l'acceptation, je suppose.

2007-01-05

L'ex blonde plus zen que jamais

5 minutes. J'ai été fâchée 5 minutes, au plus. Maintenant, c'est fini. Y a de ces gens qui ne méritent pas qu'on se mette dans un pareil état pour eux.

Conte de fées Harlequin

Il était une fois deux jolies princesses loin d'être majeures qui entreprirent d'aller trouver le prince charmant dans les bars de la ville de Québec avec de fausses cartes. En fait, c'était de vraies cartes, mais ce n'était pas les leurs. L'une d'elles a d'ailleurs eu beaucoup de mal à conserver sa fausse identité toute la soirée auprès du doorman qui était, comble de malheur, allé au même cégep, dans le même programme que la vraie fille de la fausse carte, surtout lorsque celui-ci lui demandait si tel ou tel professeur y était encore et lorsqu'il l'entretenait des intéressants cours qu'il y avait suivi...
L'autre jolie princesse, histoire de sortir son amie princesse, qui n'était jamais allée au cégep, de l'embarras, se mis à draguer pas subtilement pentoute le prince charmant doorman (qui s'avéra être roux lorsque la lumière fut). Celui-ci étant évidemment charmant, parce que même les doorman sont charmants dans les contes de fées tsé... il offrit une rose cultivée avec des produits chimiques par des enfants exploités à la jolie princesse qui n'avait, à ce moment, aucune espèce de conscience sociale. Bien entendu, ceci a bien suffit à la jolie princesse pour être complètement subjuguée par le prince charmant et lui offrit innocemment de venir faire des gros dodos à la maison. La deuxième jolie princesse, toujours dans son rôle de cégépienne cool en arts et technologies des médias, en avait vu d'autres...
Arrivés au luxueux chateau de la princesse (c'est-à-dire un 6 et demi occupés par 4 autres personnes), la princesse fausse-cégépienne fit de gros roupillons dans le beau salon sur le moelleux sofa pendant que l'autre princesse était très occupée à montrer sa collection de pouliches au prince charmant. Ce dernier, pour impressionner l'innocente princesse, lui montra son arme de guerrier.... En plus d'être roux, il était, Ô pauvre de lui, bien peu outillé...

2007-01-04

La vie peut-elle reprendre?

Je commence à trouver le temps des fêtes vraiment très long. J'ai hâte que la vie reprenne son cours.
  • Je suis revenue du gym bredouille hier puisque je m'attendais à un cours d'aérobie. Niet.

  • J'écris des courriels. Pas de réponse.

  • Je fais des appels. Pas de retour.

  • M. Wings est en Floride avec sa mère. Pas de nouvelle, ou si peu.

  • Mon sapin de Noël est sec, laid et perd ses aiguilles et je ne sais pas comment m'en débarrasser. C'est M. Wings qui l'a rentré, c'est lui qui va le sortir.

  • Hier, je voulais regarder la télévision, en mangeant plein de cochonneries (belle alternative au gym, vous trouvez pas?) Il y avait quoi à la télé? Niet.

  • Et vous? Que faites-vous? Comment se fait-il que vous soyez 500 à passer par ici chaque jour et que l'on croirait entendre une mouche voler?

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Le 31 décembre, ma famille et moi étions réunis. Nous échangions des cadeaux, un repas et plein de belles conversations. Mon frère et ma belle-soeur (qui est enceinte) me donnent une carte dans laquelle je pouvais lire:

"Puisque je sais que tu as toutes les qualités nécessaires pour être une tante extraordinaire, j'aurais une faveur à te demander: "accepterais-tu d'être ma marraine"? Futur filleul"

Les larmes qui sortaient sans relâche de mes yeux signifiaient évidemment que j'acceptais sans hésitation l'emploi. Le problème, c'est que "futur filleul", ça ne fait pas très personnalisé hein? Mon frère et ma belle-soeur ont quelques idées de noms mais leur choix n'est pas encore arrêté. Puisqu'elle me lit, je suis convaincue que si vous y mettez un peu du vôtre, vous pourrez lui soumettre des suggestions fort intéressantes.

Alors, laissez aller votre imagination et tenter de trouver un nom à ce joli (c'est certain qu'il sera joli, c'est mon filleul) petit garçon!

2007-01-03

Entretenir une amitié

Il paraît que pour faire survivre une amitié, il faut l'entretenir. Il paraît. Vous avez sans doute déjà tous vécu de ces moments où l'on se promet de garder contact, malgré le départ de l'un pour une autre ville, malgré la fin du cégep ou de l'université. Vous savez de quoi je parle hein?
Et vous savez qu'inévitablement vous allez en perdre un de vue, parce que la distance se fait trop grande, parce que vos chemins de vie prennent des tracés différents, parce que, parce que.
Et j'espère que, tout comme moi, vous avez la chance de savoir qu'il y a de ces amitiés qu'on ne peut tuer. Qu'il y a des ces amitiés qui, malgré la distance, malgré les chemins différents, malgré tout, vont survivre à tout. Même sans entretien.
J'ai revu ma meilleure amie qui demeure dans mon village natal. À peine nous nous étions parlées depuis ma dernière visite, au mois de mai. À peine nous étions échangées quelques écrits. Je craignais un peu ce moment. Comme si j'avais peur que le jour où nous ne serions plus des meilleures amies survienne.
Elle est pour moi une personne avec qui prendre une bière en après-midi est sublime. Une personne qui transforme le magazinage de cosmétiques en virée peu ordinaire. Une amie avec qui je peux m'asseoir durant des heures pour parler de tout, de rien et parfois ne même pas parler. Elle est celle qui m'a fait quitter mon patelin plus tard hier parce que je ne voulais plus la quitter. Et elle est celle qui m'a mis les larmes aux yeux par ceci.