2007-04-30

Histoire de couilles poilues

Vendredi soir était pour Mumu, le mâle de la maison, le moment où il devait se rendre chez la coiffeuse-de-chats pour se refaire une beauté. Une petit shampoing et une jolie coupe de lion allaient sans le moindre doute faire renaître la passion entre nous.
Soit dit en passant, faire raser son chat est une façon miraculeuse de soutirer frauduleusement de l'affection. Tu fais raser l'animal très court et tu baisses le chauffage. Ça ne marche pas avec les hommes mais ça a un effet indéniable chez le félin. Fin de la parenthèse.
Je passe finalement prendre Mumu un peu plus tard chez sa coiffeuse. Je compte bien à ce moment profiter de son odeur pas trop virile de shampoing à la poudre de bébé avant qu’il ne décide de se lécher partout en guise de protestation. Mumu défile fièrement dans la maison, arborant son joli minois.

Mumu est castré. Un castré avec un castrante, ça va de soi. Mumu est donc l’heureux propriétaire d’un scrotum vide.

Pour des raisons obscures, la coiffeuse-de-chats a décidé de laisser une méga-touffe de poils à cet endroit. Peut-être pour lui redonner un semblant de virilité?

Le problème, c’est que on n’aime pas ça nous, les couilles poilues.

Appel à tous

Je rends les armes. J’abdique. J’avoue que bien que je sois autonome, débrouillarde et auto-suffisante, Mumu ne peut plus suffire à la tâche de mâle dans mon humble demeure. C’est pourquoi je lance cet appel à tous aujourd’hui.

Il y a, sur mon fabuleux balcon arrière, un arbre de *tousse* Noël *tousse* en décrépitude avancée. Et j’avoue ne pas savoir comment m’en débarrasser. En fait, j’avoue même ne pas du tout avoir envie de m’occuper à m’en débarrasser. Non seulement je ne sais m’en départir mais en plus j’ai honte d’avoir ce putain de sapin sur mon balcon alors que nous sommes presque en mai.

J’ai pensé me lever durant la nuit, la veille de la collecte des vidanges et d’aller le porter loin loin loin de chez moi. Mais une copine m’a dit que quelqu’un pourrait avoir une contravention à ma place. C’est chien.

J’ai pensé lui couper les branches et les mettre dans un sac à ordures. Avec les ciseaux, ça ne fonctionne pas. Et je n’ai pas de scie. Et je n’ai pas d’envie particulière de m’en procurer une.

Bref, je lance cet appel à tous. Un service en attire un autre. Vos propositions sont les bienvenues. Par exemple, tu me débarrasses de ce sapin maudit au plus sacrant et t’emmènes ta poche de lavage. Ça va être propre, sèche et bien plié. Ou encore tu me débarrasses de c’t’ostie de sapin et je te donne de la succulente sauce à spaghetti. Votre prix est le mien.

Bien entendu, je précise au cas où y aurait des anonymes frus à l’imagination trop fertile, que mes services sexuels valent bien plus que de couper quelques branches de sapin.
Faudrait, en plus, s’occuper à aller poser mes pneus d’été, décaper ma table de cuisine, peindre mes meubles de chambres et aller chercher mes bacs à fleurs au marché.

En bas de ça, je me déshabille plus pas.

2007-04-27

Voici des photos de mini-l'ex!



À son baptême. Elle a l'air d'un ange, vous trouvez pas?













On reconnaît la face de boeuf légendaire



















Encore en train de chiâler?
















Voyez comme j'ai souffert dans mon enfance...


































Outre la face de boeuf légendaire et les bleus partout sur mes jambes, on remarquera l'agencement des couleurs de mon p'tit kit estival. Comment ma mère a-t-elle pu me faire ça?














Je n'ai malheureusement pu retracer de photo de la vache numéro 2. Mais j'ai pu trouver celle-ci où l'on remarque encore une fois l'indignité de mes parents. Mini-l'ex sans chaussures... et le chandail des expos de mon frère!














À défaut d'avoir une photo de la vache numéro 2, voici le tricycle numéro 2!

2007-04-26

La vache blanche

Pour ceux qui l’ignorent encore, j’ai été élevée sur une ferme au Lac-St-Jean. Pas une petite fermette avec deux vaches, trois poules et une chèvre. Non. Une grosse business, avec des centaines de vaches et des dizaines de milliers de poulets. J’ai horreur des vaches. J’ai, en fait, une peur bleue de celles-ci. Je n’ai aucun problème à aller cueillir des framboises et de côtoyer un ou deux ours bruns, mais ne me demandez pas de m’approcher d’une vache en liberté.

Quand j’étais toute petite, je suivais mon père partout. Aux poulaillers, à l’étable, en tracteur, partout. Il y avait une vache que j’affectionnais particulièrement. C’était la numéro 2.. Je l’aimais bien parce qu’elle était presque toute blanche. Elle avait bien quelques petites taches noires, mais elle se démarquait des autres de par sa blancheur. J’imagine qu’à cette époque, j’étais convaincue que mon prince charmant allait arriver en vache blanche plutôt qu’en cheval blanc. Aujourd’hui, il peut bien arriver en sentra ou en tercel, je m’en contrebalance bien. En fait, il peut même arriver en vélo si ça lui chante. Bon, s’il arrive en dodge caravan remplie à craquer de minis-lui, on verra là… mais je m’égare. Revenons à la vache blanche.

Un jour, j’avais trois ans, mon père faisait le train dans l’étable et moi je traînais là, avec lui, à ne pas faire grand chose d'utile. Je m’occupais à toutes sortes de choses dont manger de la moulée pour les vaches. J’aimais bien les petits grains de maïs séchés. Je me foutais bien de l’hygiène, je me servais à même le tas de moulée par terre, devant la vache blanche.

Je me suis rendue derrière « ma » vache et me suis mise à lui observer le derrière. Le sens du toucher est sans contredit mon sens le plus développé. Je suis toujours curieuse de savoir quelle texture ont les objets que je vois. Ne vous surprenez donc pas si je me mets à flatter votre manteau de fourrure lors de notre première rencontre... Mais à ce moment-là, ce que je vois, c’est un corps de vache.

Petit cours d’anatomie vachière, je sens que c’est nécessaire, il y a beaucoup d’urbains qui passent par ici… La vache a un pis, qui est l’espèce de grosse poche sur laquelle reposent normalement quatre trayons desquels sort le lait. Poursuivons donc.

Dans ma petite tête de petite fille de trois ans qui est en train de regarder le derrière d’une vache, il se passait beaucoup de choses. Je me demandais bien quelle texture pouvait bien avoir cet espèce de sein géant dont était ornée ma vache préférée. Je ne fis ni un ni deux et du haut de mes trois pommes, je propulsai ma main sur le gros toton de la numéro 2.

Celle-ci, prise par surprise, n’a pas particulièrement apprécié cet attentat à sa pudeur et je me retrouvai en moins de deux, gisant en pleurs dans un gros tas de marde.

C’est ainsi que l’Ex est devenue une fille de ville.

2007-04-25

Échangisme

Maintenant qu'on vous a révélé mes pratiques sexuelles douteuses, je ne peux plus avoir de secret pour vous. Ais-je envie d’en avoir de toute façon? Et comme ma vie est devenue calme et morne, je peux bien vous raconter jusqu’où ma délinquance m’a jadis transportée. Le passé, c’est le passé. C'est ce qu'on dit.

Comme j’ai été peu souvent en couple dans ma vie, fait évidemment causé par mon « incapacité à me faire un chum sérieux », j’ai entretenu tout type d’amitié donc une tout à fait particulière avec un type avec qui j’ai fait quelques expériences, parfois convaincantes, d'autres fois non.

Nous fréquentions un lieu, à chaque semaine. On y retrouvait un petit groupe de plus ou moins 5 couples à chaque fois. Des gens de tout horizon. Souvent c’était les mêmes, mais parfois des nouveaux se greffaient au groupe. Il est évident qu’au départ, l’excitation est à son comble. C’est bien entendu un peu angoissant d’avoir des rapports si intimes avec des étrangers, mais ça laisse rapidement place à l’enthousiasme et à la chaleur.

Au début, on se lance des regards timides. On ne sait pas trop quoi faire. La gêne s’empare de nous quand le regard des autres se pose sur soi. Y a un peu de jalousie aussi de voir son partenaire avoir autant de plaisir avec une autre. Mais c’est ce qui nous donne encore plus envie de se retrouver, après coup.

Comme dans la « vraie » vie, la chimie n’est pas la même avec tous. Parfois, le temps est long, les regards ne se croisent pas et le rythme n’est pas maintenu. Les mouvements sont saccadés et peu naturels. Il y a l’odeur également. Ne sommes-nous pas un peu animal à l’origine? L’odeur corporelle de mon partenaire, que je connais si bien, me rassure, me réconforte. Une odeur étrangère peut être autant attirante que repoussante.

De semaine en semaine, je suis heureuse de retrouver certaines personnes, un peu déçue de revoir certains autres. Le moment que je préfère à chaque fois, c’est à la toute fin quand je retrouve mon partenaire habituel et que pour les derniers moments, nos deux corps ne font qu’un. En harmonie avec la musique, une symbiose s’installe dans nos mouvements et nous dansons le swing, encore et encore, le sourire fendu jusqu'aux oreilles, comme à chacun de nos cours de danse.

2007-04-24

Des heures de plaisir avec google - ÉDIT

Voici, en italique, des recherches que des gens ont fait sur google qui les ont conduit jusqu'ici. À côté, mes commentaires. Je pense que l'activité n'était pas très claire pour certains.
blonde fabuleuse
: je sais je sais.

marc boilard a une blonde : Non????????? Ça y est, je pleure.

fantasme frere : y a toujours plus fucké que soi.

bouger les oreilles : Moi aussi j’en fais ma fierté!

Blonde obsédée : Trompé d’adresse chose!

chanceux au jeu malheureux en amour : décidemment, je suis due pour un p’tit tour au Casino moi!

on mange quoi avec de la fondue chinoise : je te suggère des patates au four!

vengeance ex blonde : Hey hey hey! Je t’ai rien fait moi…

recettes ailes de poulet de la cage au sport : Je connais juste les petits os de poulet moi!

l'homme qui m'a laissée pour mon caractère : les hommes, tu veux dire?

j'aime faire la blonde : belle activité!

baiser mumu : Euhhh? Non!

comment vous trouvez les gars qui on un signe astrologique scorpion : Je le dis pas, ils vont m'en vouloir pour le reste de leurs jours...

Intermède

Je ne sais trop par où commencer. J'ai un peu perdu l'habitude de me confier à vous. J'ai cessé de le faire il y a un certain temps parce que vous êtes plutôt nombreux à me connaître dans la vraie vie, entre autres. Mais bon, sois je le fais aujourd'hui, soit je ferme boutique. On verra bien.
Une réflexion était bien en branle dans ma tête la semaine passé au moment d'écrire le billet intitulé Rater un virage. J'étais bien ancrée au centre d'un tourbillon dans lequel j'étais assez confortable mais qui me causait certaines insatisfactions. Insatisfactions qui se sont traduites en impatience et en exigeance excessives.
Ces mouvements de vagues auxquels je suis somme toute assez habituée sont cycliques. Je me retrouve parfois dans un mode tout autre où je n'ai de bonheur qu'à m'installer dans une routine avec moi-même, comme à l'automne dernier. Jusqu'à ce que quelque chose se produise et me relance dans un nouveau tourbillon.
Je crois que j'y suis. J'ai envie de focusser sur autre chose. Sur moi, en l'occurence. Personne ne peut s'accorder l'importance d'avoir forcer ce virage à 180 degrés mais il va sans dire que chaque personne qui a partagé ne serait-ce qu'une parcelle de ma vie dernièrement a été une goutte de plus dans la vague.
La tempête dans l'océan se calme et je dois avouer que j'en suis fort soulagée. Des décisions ont été prises, des efforts seront faits mais je me fais la promesse de ne plus jamais rien accepter qui soit en deça de ce que je désire vraiment.
Merci à chacune des gouttes de cette vague qui m'ont permis de me retrouver en face-à-face avec moi-même (et quel adversaire je fais!). C'était un simple intermède. Les anecdotes de mon quotidien continueront d'être racontées avec un brin d'humour dans ces pages.

2007-04-23

Une autre recette

Miraculeuse recette pour te remettre une fille sur le piton.
  1. Aller voir mon psy, cet homme trop génial qui m'enlève mille livres de sur les épaules juste avec son sourire rassurant.

  2. Prendre des décisions.

Ne reste qu'à les respecter.

Recette miracle pour un lundi de marde

  1. Buvez comme un trou samedi soir. Rien n'empêche que la soirée soit agréable, mais buvez jusqu'à ce que l'alcool ait raison de vous.
  2. Faites des choses que vous vous étiez juré de ne jamais faire. Culpabilisez.
  3. Contrairement à vos habitudes, ne vomissez pas. Assurez-vous de garder toute cette quantité d'alcool dans votre corps.
  4. Levez-vous le dimanche matin avec une gueule de bois phénoménale.
  5. Faites chier injustement quelqu'un que vous appréciez. Culpabilisez.
  6. Habillez-vous chaudement alors qu'il fait plus de 20 degrés dehors. Entrez dans votre voiture. Nausée assurée.
  7. Faites des courses. Achetez des choses très lourdes.
  8. Agonisez le reste de la journée sur votre sofa alors qu'il fait un soleil radieux à l'extérieur. Culpabilisez.
  9. Commencez vos règles.
  10. Couchez vous tôt dans l'espoir d'un avenir meilleur.
  11. Profitez du fait que votre corps est concentré à filtrer le trop plein d'alcool pour attraper un virus.
  12. Levez-vous avec un mal de gorge de compétition.
  13. Ayez un examen d'anglais sans avoir ouvert vos livres ne serait-ce qu'une minute. Culpabilisez.

2007-04-19

Rater un virage

Ça aurait l’air qu’il faille ralentir. Pour mieux voir le paysage, qu’ils disent. Se balader, pour ne rien manquer. Oui, sans doute.

Quand on visite la Côte d’Azur par l’intérieur des terres, il est plus prudent d’y aller lentement. Les côtes et les belles courbes, telles celles d’une femme. Ça nous permet en plus de voir les montagnes. C’est bon quand c’est long, la Côte d’Azur.

Mais moi, j’aime la vitesse. Je n’aime pas être obligée de ralentir pour ne pas rater un virage. J’aime fermer mes yeux et appuyer sur l’accélérateur. J’aime rouler à 100 miles à l’heure. Des fois, j’ai le vertige. Ça me donne la nausée. Des fois, je rate le virage et je me casse la gueule. Des fois dans un rocher. Ça fait mal. Des fois, je me ramasse carrément au fond de la méditerranée. Là, c’est beau. Et ça goûte le sel. J’aime le goût de l'eau salée.

Peut-être un jour, je ralentirai. Peut-être un jour, je serai moi aussi d’avis que c’est bon quand c’est long. Je ne le crois pas. Telle une éternelle enfant, je veux tout maintenant. Je ne veux pas me rendre tranquillement à Marseille en chantant des chansons quétaines. Non. Je veux arriver à Marseille le sourire aux lèvres d’avoir trop fêté sur mon air d’aller.

Quitte à ne pas m’y rendre. Ouais. Quitte à ne jamais m’y rendre. Ok?

Colérique mais pas cheap!

D’après les statistiques, vous êtes dans la moyenne. N’ayez donc pas honte de vos vices…

Vos points: 56 sur 154 Résultat Global: 36 %
La paresse: 36 %
La gourmandise: 45 %
L'avarice: 24 %
L'orgueil: 50 %
La luxure: 65 %
L'envie: 28 %
La colère: 50 %

Pour faire le test, il faut aller .
Volé chez la succulente, l'adorable, l'EXquise, la sublime, la seule, l'unique, la géniale, la délicieuse Petite moi.

2007-04-18

Rock 'n cruise

Nitram et moi avons entrepris des cours de swing hier soir. Au départ, j’avais proposé à mon ami que l’on prenne des cours de tango. Je trouve cette danse vraiment sexy et je croyais que ça m’irait bien.

Nitram : « La femme doit vraiment se laisser mener au tango. Je ne crois pas que ce soit une danse pour toi. »

Allons-y pour autre chose alors, le temps que je devienne une partenaire soumise.

Afin de m’assurer de ne pas créer de fausses attentes, j’avais répété plusieurs fois à mon comparse que je n’avais aucun rythme et que j’allais certainement être la pire du groupe. Je fus moi-même surprise non seulement de mon talent mais également de mon enthousiasme. J’ai déjà hâte à la semaine prochaine.

Nous étions en train de pratiquer les pas de danse quand Nitram me dit dans le creux de l’oreille, sur un ton on-ne-peut-plus-sérieux :

« Je pense que j’aimerais mieux faire la fille »

C’aurait finalement été parfait qu’on prenne des cours de tango ensemble et inverser les rôles.
Suite à ce premier cours concluant, Nitram et moi nous sommes dirigés au bar. The bar. Celui où on risque d’y croiser Le gars du bar. Évidemment, j’entre et fait mine de rien. Je fais semblant de parler et de rire en marchant tout en prenant bien soin de ne pas regarder dans sa direction. Une fois assis, Le gars du bar vient me saluer. J’avais presque honte. Son accueil ressemblait à rien d’autre qu’un énorme simagrée-de content-de-vivre. Nitram y va de son commentaire éditorial : « il ressemble aux tête-à-claques » Après mures réflexions, je n’ai d’autre choix que d’admettre que sa bouche ne bouge pas en même temps que ses paroles. Comme une mauvaise traduction des Feux de l’amour.

Il vient s’asseoir à mes côtés et me raconte sa vie. Se vante de sa vie, que dis-je. À force d’écouter son pedigree, on en vient à la conclusion qu’il se rapproche davantage de l’âge de mon père que du mien. Mais c’est sans considération de toute façon, il est « tellement occupé qu’il n’a même pas le temps de faire les tâches quotidiennes ».

Toute la soirée, il fait la navette entre une table de trois filles-de-19-ans-qui-s’amusent-à-faire-des-poses-sexy-et-à-manger-les-cerises-de-leur-sangria-de-façon-explicite, et notre table. Un shooter pour les pitounes. Un shooter pour Nitram et moi. Un shooter pour les pitounes. Un shooter pour Nitram et moi. Un shooter pour les pitounes.

Moi à Nitram : « Wo là. Ça suffit. Je travaille demain moi, on s’en va avant qu’il nous emmène un autre shooter. »

Nous nous levons pour quitter, mettons nos manteaux et il arrive avec ses maudits shooters.
Le gars du bar : « Allez, un dernier pour la route! »

Nous quittons définitivement suite à cela. Il nous rattrape dans la porte.

Le gars du bar : « Je veux vous saluer avant que vous quittiez. Dommage que vous partiez si vite, j’aurais pu vous faire visiter les installations. »

J’en profite pour ploguer Nitram-le-chômeur et nous quittons Le gars du bar et ses grands sparages de content.

Finalement, non merci pour moi mais ça nous aura peut-être permis de trouver un emploi à mon comparse.

2007-04-17

Désagréable tenace

Le désagréable énergumène de RC m’a relancée ce matin sur MSN. Je ne me croyais pas obligée de le bloquer, mais visiblement, c’est difficile de se débarrasser de ce genre d’épâ.

Sans dire bonjour, il a voulu me convaincre qu’il ne s’était pas obstiné en vain jeudi passé en me copiant un texte tiré d’Internet. Le problème, c’est qu’il l’a mal lu. Son texte appuie mon point de vue.

Je commence à en avoir ma claque de lui. Je me dis que la bonne vieille manière directe agrémentée de mon air de bœuf légendaire et de ma franchise cinglante devrait pouvoir venir à bout de lui.

Moi : « J’ai trouvé ma soirée très désagréable » - Je croyais cette phrase plutôt claire.

L’épâ : « Tu exagères. La soirée a été agréable à 90% et ensuite, ça a dérapé. »

Moi : « Il m’apparaît évident qu’on n’a rien à foutre ensemble »

L’Épâ : « C’est une question d’ajustement. Ce serait dommage de ne plus se voir, il y a une incroyable énergie sexuelle entre nous deux » - Je tiens à préciser que bien qu’il y ait une certaine intimité la première soirée, je n’ai pas baisé avec lui…

Moi : « Ça prend plus que ça et là, il n’y a rien d’autre. Je n’aime pas comment tu es » - Bon, je ne croyais jamais être obligée de dire ça un jour, je suis normalement plutôt diplomate mais dans ce cas-ci, l’information s’assimilant difficilement, je n'ai eu d'autre choix.

L’Épâ : « Tu baisses les bras rapidement. Je pense qu’il faut qu’on se revoit » - Se revoir pour quoi? Pour valider que tu me tombes royalement sur les nerfs?

Je pense que j’ai vraiment perdu la touch pour me débarrasser des épais. J’ai pourtant jadis été une championne dans le domaine mais apparemment, j’en ai un peu perdu. J’ai eu beau être à mon comble de désagréabilité avec lui, il tient toujours. J’ai fait fuir des hommes avec bien moins que ça dans ma vie. Je ramollis.

2007-04-16

Je n'en peux plus...

Je n’ai pas dormi de la nuit. Il faisait trop chaud. Montréal est insupportable à cette période-ci de l’année. 45 degrés avec l’humidité. Ça colle. Tout colle. Le poil de Mumu dans mon nez, les vêtements sur mon dos.

Partout, les gens recherchent la climatisation. Et les gens se plaignent. Continuellement. C’est trop chaud! Je n’ai pas la clim dans ma voiture. J’y entre et c’est un sauna. Le soleil qui, avec ses rayons, rend mon volant brûlant.

Mes beaux tailleurs de travail qui sont à nettoyer sans arrêt. La sueur. Encore de la sueur. Et les coups de soleil? Que dire des rayons ultra puissants du soleil qui, en 5 minutes, me brûlent la peau.

Je n’en peux plus de cette température. Vivement l’air frais de l’automne. Les feuilles qui tombent et les ballades dans le boisée durant des heures sans y déverser toute sa sueur.

Je n’en peux plus de cette température. Je n’en peux plus de l’automne. De cette pluie continuelle qui tombe durant des jours. C’est déprimant. C’est gris. Les journées se font de plus en plus courtes. La déprime du mois de novembre dont tous sont atteints. Les gens se plaignent. Continuellement. Vivement l’hiver et sa belle neige blanche. Un beau Noël blanc, si Dame Nature peut nous faire l’immense honneur de nous en offrir un cette année. La planche à neige, le ski, la raquette.

Je n’en peux plus de cette température. Je n’en peux plus de l’hiver. Je ne peux plus supporter les tempêtes, le problème de stationnement. Je n’en peux plus de me les geler. D’avoir la morve au nez et les narines collées. Je veux voir disparaître cette horrible merde blanche. Les gens se plaignent. Continuellement. Vivement le printemps. La neige qui fond, les rayons du soleil qui réchauffent les corps et les cœurs. Les oiseaux qui chantent, les filles qui se dénudent.

Je n’en peux plus de cette température. Je n’en peux plus de la pluie, de la slush, de la gadou. Je n’en peux plus de cet air frais et de ces journées changeantes. Les gens se plaignent. Continuellement. Vivement l'été. Je veux de la chaleur. Le soleil, la ville qui bouge et les gens qui renaissent.

Je n’en peux plus de cette température. Je n’ai pas dormi de la nuit. Il faisait trop chaud. Montréal est insupportable à cette période-ci de l’année…

2007-04-13

Blogue-plogue

Ce matin, au lever, je me suis servie un délicieux café et me suis installée devant mon ordinateur, encore sous le choc de ma rencontre avec l’épâ d’hier soir. Je regarde les nouveaux commentaires sur mon blogue. Plusieurs provenaient de cette gang de dépravés qu’il faut absolument que vous alliez voir.

Les 4 fantastiques.

Quand je ramasse des beleuets au Lac-St-Jean et que je vois un endroit où il y a plein plein plein de beleuets, que fais-je? Je m’exclame : as-tu vu la belle talle! Et je m’assois pour tous les manger ramasser.

Et bien m’avez-vous cette belle talle-là vous-autres? Y en a aux hommes, y en a aux femmes, y en a aux deux… Je m’installe là pis je mange lis.

Psssst : Merci Joss pour la bonne référence! :-)

En désagréable compagnie

*** La montée de lait qui suit peut ne pas convenir à un jeune public. La supervision des parents est conseillée***
Je suis peu revenue sur mes fabuleuses rencontres Réseau contact pour la simple et bonne raison que je n’en ai pas fait. J’ai discuté avec quelques prétendants, continuant de les flusher (ou de me faire flusher) les uns après les autres.

J’entretenais une certaine relation MSN avec un vraiment joli monsieur depuis quelques semaines. Au premier abord, il avait tout pour me plaire. Physiquement, c’était exactement ça, son message introductif sur RC était parfait, discussions somme toute assez intéressantes sur MSN.

Mardi, on se donne rendez-vous pour enfin pratiquer la conversation live ou pratiquer toute autre chose si l’occasion s’y prête.

Premier contact : il est plus beau que je ne l’imaginais. Ça commence vraiment bien. On commence à jaser et ça commence à se gâter par le fait même. Il me demande pourquoi ça n’a pas fonctionné avec mon ex et au lieu de se contenter d’écouter la réponse, de poser quelques questions et de hocher de la tête, c’est énergumène pense que c’est une excellente stratégie de m’obstiner sur la question. Il défend littéralement mon ex! Je ne fais ni un ni deux et je lui dit pas-gentiment-du-tout que je n’ai pas envie d’entendre son diagnostic sur une relation dont il ne connaît, à toutes fins pratiques, rien du tout!

Cette montée de lait de ma part dont il est l’unique responsable, je le maintiens, a causé un certain froid et il y eut par la suite 198 silences, parsemés de mots bien pesés ici et là. La soirée s’est tout de même bien terminée, on ne s’est pas lancés d’assiettes. Il m’a par la suite envoyé des messages textes, des courriels, pour s’excuser, qu’il avait compris quelle avait été son erreur. Qu’il souhaitait me revoir, que je l’intriguais.

Bon, on va mettre quelque chose au clair tout de suite. Je ne suis pas intrigante. Je suis caractérielle. Les gars ont la manie énervante de ne pas distinguer les deux. Fin de la parenthèse.

Pour des raisons obscures, j’ai décidé de le revoir hier. Soit je suis maso, soit j’avais vraiment besoin d’haïr quelqu’un et lui, c’était un candidat parfait. Faut dire qu’il est particulièrement beau et je me disais qu’il pourrait peut-être faire partie de mon étude sur les signes astrologiques, dans le pire des cas.

C’était pire que pire. Pire que n’importe quelle date du monde entier. Pire que le gars-avec-la-tuque-des-expos. Pire que le gars-qui-pue-de-la-gueule. Pire que le petit os de poulet de Mr Wings. Pire que toute! Ce gars-là est tout simplement I-N-S-U-P-P-O-R-T-A-B-L-E!

Il passe son temps à répéter les clichés entendus à TQS ou lus dans le journal de Mourial. Du genre : "Le Québec a le plussss pire taux de décrochage du monde." Du monde? Pire qu’en Éthiopie? Haaaa, c’est vrai, les gens ne peuvent pas décrocher en Éthiopie, ils ne vont pas à l’école.

Ou encore : "Si les hommes se suicident autant, c’est parce que les mères les laissent à la garderie avant deux ans. Le docteur Chicoine l’a dit. " Et y a un paquet d'experts qui ont contredit Chicoine, mais ça serait bien trop compliqué de commencer à nuancer.

Pire encore, il répète des clichés vieux comme le monde par rapport aux filles du Saguenay et je dois avouer que ça, ça commence à me taper sur les nerfs royalement. Tient! Tant qu’à y être, on va régler cette question-là également.

« Les filles du Saguenay ont toutes un gros caractère »

FAUX, FAUX ET REFAUX! Je connais pleins de filles du Saguenay qui sont douces douces douces, bonnes à marier et qui vont faire tout ce que tu veux. Pis by the way, je connais un esti de paquet de filles à Montréal qui ont un caractère de cochon. Ok là?

« Il y a plussss de belles filles au Saguenay »

FAUX, FAUX ET REFAUX. Ça se peut pas, on est consanguines esti!!

2007-04-10

Le gars du bar

Lorsque je laisse mon numéro de téléphone à un gars, il n’y a pas mille possibilités. Les gars sont généralement assez prévisibles.

1. Il me rappelle pour me voir. Les intentions ne sont pas tout à fait claires au départ, mais c’est plutôt bon signe.

2. Il ne me rappelle jamais.

Facile non? Clair! Précis! On sait à quoi s’attendre. Mais là, y a un illuminé qui a décidé de faire quelque chose entre ces deux options.

Je vous raconte. Il y a deux semaines, je vais prendre un verre à un endroit où je suis allée 3 ou 4 fois auparavant. J’étais avec elle et son amoureux. Le propriétaire de la place, que j’ai trouvé mignon dès la première que je le l’ai vu me regardait avec une face d’un gars qui-veut-pas-juste-me-servir-une-bière.

Prenant mon courage à deux mains, j’écris mon numéro de téléphone sur la facture et lui remets avant de quitter. Le temps passe, je suis sans nouvelle. Je me dis que j’ai halluciné des yeux cochons alors qu’il n’y avait aucun intérêt. Ça m’étonne, mais bon, ça peut arriver. Une semaine et demi après lui avoir gentiment laissé mon numéro, je reçois un appel sur mon cellulaire d’un numéro confidentiel. Je ne réponds pas, d’autant plus que j’ai la bouche à moitié gelée avec une haleine de sang de cochon. Je n’ai pas particulièrement envie de parler au téléphone.

Hé bien c’était lui. Il m’a laissé un message sur ma boîte vocale. Le message le plus obscur que j’aie pu recevoir de toute ma vie.

"Allô, je suis le gars à qui t’as laissé ton numéro la semaine passée (y pense qu’il est le seul, c'est mignon.) Hé bien je voulais te remercier. (me remercier!?) Je travaille vraiment beaucoup alors j’ai du mal à retourner mes appels. J’ai même du mal à faire mes tâches quotidiennes tellement je travaille. (subtile...) Alors, j’espère avoir l’occasion de te revoir ou de te reparler. Passe une très belle journée. Bye. "

Pas de numéro de téléphone. Rien. Niet. Nada. C’est moi qui hallucine ou il a pris la peine de m’appeler une semaine et demi plus tard pour me dire que je n’avais aucune chance?

Tsé, la technique du je-rappelle-jamais, ça a encore une certaine utilité.

Sevrage

Que de temps a passé mes copinots et mes copinettes depuis la dernière fois, hein? C’est que j’agonisais, seule dans ma contrée lointaine suite à l’enlèvement de mes dents de sagesse.

J’ai cru un moment que mon heure était venue. Non pas quand j’étais couchée sur la chaise du dentiste. Non. Quand j’étais dans ma voiture mercredi soir dans le parc menant au Lac-St-Jean. Il faisait tempête à Montréal mercredi soir? Imaginez ce que c’était en montagne… La route était complètement enneigée, les charrues inexistantes et les rafales de vent à couper le souffle. La bonne nouvelle dans cette histoire, c’est que j’étais presque la seule courageuse (ou épaisse) qui ait pris la décision de traverser le parc à cette température, alors quand je perdais le contrôle de mon véhicule, je ne faisais pas de face-à-face. C’est un avantage non négligeable, avouez.

Le lendemain, extraction des dents, calmants, dodo, eau salée, calmant, dodo, eau salée. Manger mou, calmants, dodo, etc. jusqu’à ce que mort s’en suive.

Le pire dans cette histoire, c’est le sevrage. Vous savez, LE sevrage. Ça été beaucoup plus douloureux que je ne le croyais. Je ne pensais pas m’en sortir. Une chance que Mr. Wings m’avait prévenue. Faudrait peut-être que je l’appelle pour le remercier. Maintenant je n’ai plus de convulsions dues au manque et je me suis même trouvé une activité fort intéressante en remplacement. Je prend ma langue, doucement, langoureusement… hummm… Vous voulez la suite hein?

Ma langue, si douce, humectée juste à point que je promène lentement et avec laquelle je frôle du bout juste assez pour agacer. Et puis, j’y vais d’un rythme plus soutenu. Je durcis ma langue pour augmenter la sensation et vlan! Je la rentre dans un énorme trou sans fond laissé par mes dents de sagesse. J'arrive presque à me chatouiller le cerveau.

2007-04-04

Moi si, moi si!

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Bitcherie du mois

Je viens de recevoir un appel de Mr. Wings. L’objet de son appel était pour me dire qu’il avait enfin trouvé le disque que j’avais laissé dans sa voiture il y a de cela un million d’années. Il était dans le lecteur de disques. Drôle de place pour trouver un disque, quand même.

Mr. Wings : Descends-tu au Lac en fin de semaine?

Moi : Oui, je pars ce soir. Je me fais enlever les dents de sagesse demain matin.

Mr. Wings, avec un air de surprise : « Heiiiiiiiin? Y a des dentistes là-bas?

Moi : Non, c’est mon père qui me les enlève avec des pinces-grippe, épais. (Bon, j’ai pas dit « épais », mais je le pensais tellement fort que c’est comme si je l’avais dit)

Mr. Wings : tu vas teeeeeellement souffrir. C’est l’enfer se faire enlever les dents de sagesse. Tu vas teeeeeellement saigner. Tu vas avoir les joues enflées et bleues, tu vas pleuuuuuuurer, criiiiiiier et tu vas souuuuuuuuuuuuuuuffrir!!!

Moi : Ok, c’est beau, j’ai compris.

Mr. Wings : Tu vas avoir des ouates dans la bouche, va falloir que tu les changes aux 45 minutes. C’est dégueuuuuuuuuuuuuuuuulasse. Tu serais mieux de ne pas faire de pipes, avec tes ouates.

Moi : …

Une chance qu’il a précisé, tsé. Je suis convaincue que j’y aurais pas pensé toute seule. Mais là, je vais faire quoi??? Trois jours sans faire de pipes? Je vais sûrement shaké pendant le sevrage de pipes. Surtout que l’occasion allait sûrement se présenter pour que je m’adonne à ce vice incontrôlable que j’ai (!!!)
Je dois me rendre à l'évidence. J'ai fréquenté un osti d'épais. Et pour que ce soit clair entre vous et moi, son commentaire n'avait aucun fondement. Si y en a un qui a été négligé de ce côté, c'est bien lui. J'aime pas beaucoup les petits os de poulet.
Bitch!

2007-04-03

Cher Monsieur le facteur

Cher Monsieur le facteur,

Je sais que vous travaillez très fort et que vous nécessitez énormément d’énergie, de calories et de musculation afin de distribuer le précieux courrier à tous les citoyens de Vardun, surtout en ce début de mois.

Est-ce possible que lorsque vous avez monté les escaliers menant à mon humble demeure et que vous avez, de surcroît, ouvert la boîte aux lettres et déposé les milliers de factures et mon chèque de B.S. imaginaire, il ne vous reste plus une seule once d’énergie pour refermer la boîte aux lettres?

Cette situation m’agace un peu parce que j’ai autre chose à faire le soir en arrivant chez moi que d’éventrer toutes mes factures sur la table de cuisine pour les faire sécher. De plus, je trouve un peu embarrassant de déposer mon chèque de B.S. imaginaire alors qu’il est tout frippé. Je passe pour une cochonne et dieu sait que je ne suis pas cochonne.

J’ai même déjà essayé de laisser la boîte aux lettres ouverte pour que vous preniez plutôt votre énergie pour la refermer plutôt que pour l’ouvrir, mais mon subtil message n’a manifestement pas été reçu. Pourtant, tout le monde sait que c’est plus facile refermer une boîte aux lettres que de l’ouvrir. La gravité, tsé.

En conclusion, il serait fort apprécié de notre part que vous rétablissiez la situation et que vous preniez votre ost** de cul de facteur probablement très musclé, et que vous pensiez un petit peu avec votre cervelle de moineau et vous réalisiez que lorsqu’il tombe mille millimètre de pluie dans une journée, les lettres à l’air libre risquent de se désagréger rendu à 19h00 le soir.

Nous vous remercions de votre précieuse collaboration et nous vous répétons, si ce n’était déjà pas assez clair, que vous pourriez-ti ostie, farmer la ciboire de boête à malle?

Thank you sti.

2007-04-02

Flash sur la 720

Vendredi soir, après une soirée plutôt bien arrosée, Scuba girl et moi-même avons pris le chemin de mon humble demeure, histoire d’aller poursuivre la roomba en toute sécurité. Certains ont le vin malheureux mais dans notre cas, l’heureux mariage alcool, alcool et alcool a plutôt pour effet de nous enivrer juste assez pour nous faire devenir des attardées mentales profondes.

Nous roulions sur la 720 en direction de Verdun beach quand j’eût la brillante idée de me dénuder devant un cute conducteur. Désespérément à la recherche d’un joli jeune homme, Scuba girl ralentit pour que j’observe les sujets de la sérieuse expérimentation que nous nous apprêtons à faire. En voilà un! Non, merde, il est avec sa femme. Je ne peux pas faire ça. Celui-ci roule plus rapidement que nous et nous voyons qu’il a une plaque de l’Ontario. C’en était trop.

En sérieuses et intelligentes professionnelles dans la vingtaine avancée que nous sommes, Scuba girl me scande des slogans du genre : « Flash tes boules! » et moi, j’exécute la tâche avec énormément de plaisir.

J’observe avec enthousiasme l’air de surprise du couple ontarien, remets mon chandail et arbore un sourire de satisfaction.

Et on se demande pourquoi on est célibataires.