2006-09-29

XXX

Il est maintenant trop tard...
J'espère que vous avez aimé!

Panique!

J'ai cru remarquer avec les années que les défauts et caractéristiques qu'ont les gens sont souvent amoindris par rapport à ce qu'ils étaient lorsqu'ils étaient enfant. Un enfant, ça amplifie tout. Moi, lorsque j'étais petite, j'étais plus souvent qu'à mon tour envahie par la panique. Et, comme à peu près tous les enfants, je croyais ferme à peu près tout ce qu'on me racontait, y compris les légendes urbaines.
Je devais avoir 7 ou 8 ans, je me faisais garder par une adolescente merveilleuse que j'admirais énormément. Ce qui sortait de sa bouche était de l'or. Un jour, alors que je m'amusais à me suspendre sur le sofa la tête en bas, celle-ci m'a dit: "Ne fais pas cela, le sang va te monter dans le cerveau et tu peux en mourrir." Ah! Ce n'est pas entré dans l'oreille d'une sourde. Le but de l'avertissement étant bien sûr tout à fait accompli, j'avais bien trop le goût de vivre pour mourrir ainsi, par trop plein de sang dans mon cerveau.
Pas plus d'un an plus tard, j'étais avec mon frère d'un an mon aîné, en plein hiver, dans le temps où il y avait de la neige jusqu'au toît du garage. Nous montions sur le banc de neige pour atteindre le toît de tôle et se laisser glisser pour retomber dans la neige molle de l'autre côté. C'était une activié quasi quotidienne que nous pratiquions chaque année et il n'était jamais rien arrivé. Mais ce jour-là, j'ignore pour quelle raison, un clou délinquant décida de sortir de la tôle et d'arrêter la chute plus ou moins contrôlée de mon frère. La jambe de son habit de neige s'accrocha sur le clou, là où le toît prenait fin et mon frère pendait, les bras et tout le corps dans le vide, suspendu tête en bas et tenu en place par un vulgaire petit clou.
Ma petite tête d'enfant a aussitôt fait un lien important dans le déroulement de l'histoire: mon frère a la tête en bas, le sang va lui monter au cerveau et il va mourrir! Quel drame! Mon frère, avec un calme exemplaire (c'est à croire qu'un de nous deux est illégitime) me demande d'aller chercher mon père, qui est dans la maison, à siroter un café avec mon oncle. Moi, préférant semer la panique chez le principal intéressé, je criais sans arrêt: " Tu vas mourrir! Tu vas mourrir! Tu vas mourrir!" Mon frère, toujours aussi calme: " Va chercher papa."
J'y suis donc allée en criant, en pleurant, en courant... en panique finalement. Arrivée à la maison, j'y suis entrée et j'ai hurlé à mon père et à mon oncle quelque chose de tout à fait confus qui ressemblait à: " Mon frère a la tête en bas accrochée après un clou!"
Mon père et mon oncle sont sortis de la maison comme vous n'avez jamais vu personne sortir de quelque part, sans même prendre la peine de mettre leurs chaussures, s'attendant à retrouver la tête de mon frère dans un état critique, explosée, baignant dans son sang. Lorsqu'ils sont arrivés près du garage pour secourir mon frère et qu'ils l'ont vu, suspendu tel une paire de jeans sur une corde à linge, ils ont eu l'impression d'assister à l'un des spectacles les plus hilarants de leur vie et ont tout simplement éclaté de rire, devant moi, paniquée et l'orgueil un peu froissé...

2006-09-27

Il m'a fait gémir...

Hier soir, c'était l'anniversaire d'une copine et pour l'occasion, nous allions faire un 5 à 7 dans un bar branché de la ville. J'étais plus ou moins enthousiaste au départ et j'y suis arrivée un peu en retard. Faisant une entrée des plus discrètes, je vois à l'horizon une table remplie de jeunes hommes, tous plus beaux, élégants et sexy les uns que les autres. Rejoignant la panoplie de copines rassemblées pour fêter les 26 ans de Y, je continue de garder l'oeil sur ces hommes. Enfilant mon troisième martini de la soirée, je jette un oeil tout à fait indiscret à cette table et je remarque que le regard de l'un d'entre eux est posé sur moi. Je le regarde. Son regard reste insistant. Je ne sais ce qui s'est passé à ce moment, mais la musique s'est faite plus forte, les conversations des gens plus sourdes et les lumières se sont tamisées. Nous savions tous les deux ce qui allait ce passer ce soir-là, avant même que l'on s'adresse la parole.
Il devait être autour de 21 heures, je me suis approchée de lui et d'emblée, il m'a lancé: "Est-ce que tu viens chez moi?" "Bien sûr", ais-je répondu.
Nous avons fait le trajet dans le silence, c'était à deux pas de l'endroit où nous étions. Arrivés chez lui, il a ouvert la porte, m'a fait entrer et m'a embrassée comme jamais je n'avais été embrassée. Une main sur ma nuque, l'autre sous ma fesse, me soulevant légèrement. Il m'a transportée avec tellement de facilité que j'avais la sensation d'être une plume. Il m'a déposée sur son lit, m'a dénudée doucement, mais avec détermination. J'en ai fait autant, pour découvrir son sexe, parfait, lequel ai-je pris possession pour les heures qui ont suivi.
Nous nous sommes dévorés, en silence durant de longues minutes. Nous avons baisé et c'était bon, comme ce n'est pas permis de l'être avec un inconnu. Nos gémissements formaient une douce harmonie, nos corps ne formaient qu'un.
Il devait être minuit, j'étais dans mon lit, m'offrant ce plaisir solitaire, me remémorant ce doux fantasme...

2006-09-26

2006-09-25

C'est ça qui me manque

Aujourd'hui, je suis méga-occupée au travail. J'ai une tonne de choses à faire et de réunions à planifier. Hélas, je suis au neutre... Comme j'ai l'impression d'être au neutre en général. Je vais vous faire confiance et vous faire une confidence...
Ma vie a été très mouvementée depuis.. eee pas mal toujours. Y a eu la vie d'étudiante dévergondée que je menais avec brio, je suis ensuite partie en voyage avec toutes les émotions que cela suppose et je suis revenue et suis quasi immédiatement tombée en amour. Cet amour a fait basculé complètement ma vie, j'ai changé tous mes plans, les aventures et les mésaventures se sont succédées sans relâche. Ma vie d'étudiante a pris fin, mon entrée dans la vie professionnelle s'est fait difficilement, ma relation s'est mise à se dégrader dangereusement, il y eu déménagements sur déménagements, ensuite rupture, déménagement à nouveau, été où dormir 7 heures durant une nuit était un luxe occasionnel et puis un dernier déménagement.
Me voilà maintenant, heureuse comme un pape, dans mon chez moi où je suis on ne peut plus bien, dans mon boulot où j'ai l'impression d'apprendre et de m'accomplir, entourée de beaucoup d'amis et dans une vie dans laquelle la plus dure décision consiste à se demander si j'ai plus le goût d'écouter un film chez moi ou d'aller prendre une bière avec une copine. Dans une vie où le plus grand malheur qui survienne est de faire mon lit un peu trop croche et de devoir recommencer...
Mais allez-vous le croire si je vous dis que j'ai tout de même envie de me plaindre? Non pas que je ne sois pas consciente de mon bonheur ou encore que je refuse de le vivre... Non. Je ne vais certainement pas vous étonner en vous apprenant que c'est ma vie amoureuse qui me fait brailler. Je m'explique mal pourquoi j'ai encore un serrement d'estomac quand je pense à lui... et en fait, je m'explique pas du tout que je pense encore à lui à tous les jours. J'ai pris une décision, je suis tout à fait à l'aise avec celle-ci, alors c'est le quoi le problème la grande?
Hé bien, je pense que ce qui me manque, c'est de vibrer. C'est de préparer un repas pour quelqu'un, de me mettre belle comme jamais en l'attendant, de descendre une bonne bouteille avec cette personne, de jaser durant des heures comme si on se connaissait depuis toujours, de nous offrir un premier baiser tel que nos deux corps sentent irrémédiablement le besoin de s'entrelacer... de passer la nuit à se caresser, à s'embrasser, à s'appartenir. De ne presque pas dormir de la nuit mais de partir le matin pour le boulot les yeux brillants et les cernes inexistants... De passer la journée à voyager dans mes pensées et de sentir ces fameux papillons à chaque instant. C'est ça qui me manque.

2006-09-22

Tant qu'à frapper sur les hommes

Une collègue de travail-amie entre dans mon bureau en catastrophe, ferme la porte, s'assoie et me dit: "C'est fini avec mon chum". De, queeee pardon?? Comment ça? À froid comme ça là? Par courriel de surcroît?


Celui-ci lui a envoyé un courriel, ayant copié deux ou trois pages d'un grand livre de l'horoscope, lui dévoilant à quel point leurs signes astrologiques respectifs étaient incompatibles. Et finissant le courriel en disant: " Nous devrions rester amis"

!??!??!

Un gars qui laisse une fille, c'est déjà un exploit, ceux-ci préférant nettement mettre la fille à bout pour qu'elle fasse la sale job, mais un gars qui base sa vie sur le grand livre de l'horoscope... Bon, ok, j'y crois là.. mais y a rien qui dit que son ascendant est pas plus fort là.. y manque des données dans son analyse!

********

Aujourd'hui, dans mon horoscope:
En ce vendredi de Lunaison, certaines personnes de votre entourage peuvent se comporter de manière extravagante. Quelqu'un risque même de dramatiser le récit d'une situation.
Peut-être ma collègue? Alors avant de vous alarmer, vous devriez essayer d'obtenir une autre version des faits. Je vais quand même pas appelé son chum. Par ailleurs un rendez-vous romantique promet d'être enlevant. N'en perdez pas la tête! Wow, j'ai hâte. Fait longtemps que j'ai pas perdu la tête. Y a un volontaire?

Des fois, j'ai envie d'être un homme

Je suis normalement plutôt contente d'être une femme. En fait, depuis que je suis toute petite que je sens que je suis une "vraie fille". Vous savez, celle qui, à 7 ans, jouait à la poupée, jouait avec le maquillage de sa maman, rêvait secrètement de posséder une robe à froufrou et des talons hauts. J'ai poutant été élevée entourée de garçons mais la nature était plus forte que tout, je me sentais déjà femme.
J'ai bien entendu parlé du féminisme, dans mes cours d'histoire. Tout ceci semblait tellement loin dans ma tête et je croyais cette époque bel et bien révolue. Je n'ai jamais senti que ça pouvait me nuire d'être une femme.
Je commence ma carrière et je me rend bien compte que le monde des affaires appartient encore aux hommes. J'en ai encore eu la démonstration hier. On m'a insultée, on m'a presque humiliée.
J'étais en négociation. D'un côté de la table, il y a avait moi, et deux collègues de travail féminines de moins de 35 ans. De l'autre, deux hommes de plus de quarante ans.
  • Ma collègue: Si nous sommes venues si nombreuses, ce n'est pas dans un but d'intimidation, mais uniquement parce que nous avons toutes des rôles différents au sein de l'entreprise.
  • L'avocat de la partie adverse: Trois jolies jeunes femmes, ça ne m'intimident jamais.

Que les choses soient claires, j'adore me faire traiter de "jolie jeune femme", dans un bar, dans un party, ou même dans la rue! Mais en pleine négociation, alors qu'il y a des milliers de dollars en jeu.... hummm

La négociation va bon train, on fait des caucus, entre nous, on le traite de gros porc, parce que non seulement il nous dévisagent et nous regarde comme trois nunuches sorties de nulle part, mais il rotent son trop gros dîner et empeste la trop petite salle...

Nous faisons une offre. Il refuse et nous propose... rien pentoute! Nous sortons, faisons un caucus, envoyons la conciliatrice lui dire à quel point nous sommes déçues et surprise de ne pas recevoir de contre-offre. Et je suis convaincue que c'est parce que nous étions des femmes, jeunes de surcroît. Au bout du processus, nous avons tout de même obtenu plus que ce que nous voulions, parce que nous avons usé de stratégie, comme savent le faire les hommes... et peut-être aussi parce que le Gros porc était bandé comme un cave en dessous de la table et qu'il a complètement perdu la raison.

Nous étions en train de signer l'entente. Ma collègue se plaint qu'il fait chaud et enlève son veston.

  • Le Gros porc, me regardant grossièrement la poitrine: "Tu pourrais aussi te déshabiller, comme tes collègues"

  • Moi: "Non, merci, je suis confortable." (Avouez que j'ai été polie quand même...)

Je suis dégoûtée...

2006-09-21

Une autre montée de lait

Cette prétendue journaliste est en train de me rendre folle. Je vous jure, j'en apprend encore une autre comme celle-là et je lui enlève officiellement le titre de journaliste sur mon blogue.

"Et pour expliquer en quelques mots où en est rendue la société québécoise, elle écrivait qu'une de ses connaissances, un chauffeur de taxi montréalais d'origine éthiopienne, ne recevait jamais de pourboire de ses clients "séparatistes"." (Cyberpresse, 21 sept. 2006)

Ha oui? Les méchants séparatistes ne laissaient JAMAIS de pourboire? Elle a fait une étude peut-être pour affirmer cela? Un sondage sur les clients de taxi conduit par des immigrants? Non mais...

2006-09-20

Sur un ton plus joyeux

Pris sur le blogue de Chocolyane


La chanson qui...

  • Vous fait pleurer à tout coup : Pour que tu m'aimes encore, de Céline Dion
  • Vous fait sourire: Coup de boule ( suite au coup de boule de Zidane )
  • Vous rappelle votre meilleur(e) ami(e): Les chansons des CowBoys fringuants, en général
  • Vous rappelle votre amoureux(se): eeee on parle de qui là?
  • Vous rappelle votre enfance: Collé Collé
  • Vous donne envie de danser: Y'a pas grand chose dans le ciel à soir
  • Que vous écouter le plus souvent ces temps-ci: eeeee la toune de René Homier-Roy le matin..
  • Que vous êtes incapable d'entendre: Annie Villeneuve.. je sais pas le nom de la toune
  • A les plus jolies paroles selon vous: Un beau grand slow
  • Que vous avez honte d'aimer: Je n'ai honte de rien! J'adore Céline Dion et je m'assume!
  • Vous rappelle l'été: Tassez-vous de d'là
  • Vous donne des frissons: Maman, de Pierre Lapointe

Je suis en colère!

Tout d'abord, excusez moi pour cette montée de lait, je vous promet un post moins enragé très bientôt.
Le Québec est victime de racisme, encore une fois, de la part de nos chers voisins du Canada.
Vous êtes sûrement tous déjà au courant que Jan Wong," journaliste" ( permettez moi de le mettre entre guillemet ) pour le Globe and Mail a attribué le drame de Dawson à "l'ethnocentrisme" des québécois, qui marginalise les québécois qui ne sont pas "pure laine". Je ne m'étendrai pas sur la question, inutile de vous dire que je trouve extrêmement troublant que ce soit ce genre de vision qui soit offerte par les médias anglophones. Je vous invite à lire ceci: http://www.cyberpresse.ca/apps/pbcs.dll/section?Category=CPBLOGUES07
Et pendant ce temps, on s'indigne parce que le président du conseil d'administration de Radio-Canada ose parler de caca à la radio...(alors que le contexte s'y prête, comme le contexte s'y prête la plupart du temps lorsqu'il parle de sexualité) Ceci dit, je suis tout autant indignée que la plupart d'entre vous du fait qu'il ait écrit dans un magazine des faits qu'il n'a pas vérifié préalablement, mais la condamnation publique, le mépris dont il a été victime sur le plateau de Tout le monde en parle et l'humiliation que beaucoup de gens lui font subir sont, selon moi, complètement disproportionnés par rapport à la faute. Mais continuons à le condamner pendant que plusieurs autres s'époumonnent à justifier l'analyse de merde que nous a fait Jan Wong sur les événements de Dawson!

2006-09-18

J'aurais dû ben dû donc dû fermer ma grand'yeule!

Mon inconscient me joue des tours. J'essaie bien de l'en empêcher, mais c'est plus fort que moi. Lors de mon récent déménagement, je suis bien sûr aller vider les armoires de mon défunt domicile, qui est maintenant celui de mon ex. Au moment de défaire les boites à mon appartement, j'ai pu constater que j'avais, par erreur, pris deux plats en pyrex dont je n'étais pas la propriétaire. Alors, dans toute ma bonté, je décide vendredi soir, d'appeler l'ex pour le lui dire... C'est ici que mon inconscient entre en ligne de compte: sois j'avais VRAIMENT envie de me chicaner et c'est pour ça que je l'ai appeler pour lui rendre ses trucs, soit je vis encore dans un monde de Calinours et je croyais que pour la première fois depuis qu'on se connaît, la discussion allait bien se terminer. ERREUR.
  • Moi: Salut! Je t'appelais juste pour te dire que j'avais par mégarde pris des trucs qui t'appartiennent quand je suis allée chercher mes choses chez toi.
  • Lui: Je sais ( sur le ton de Bob Gainey )
  • Moi: Ha oui? Comme quoi?
  • Lui: Ma rape à fromage.
  • Moi: (sur un ton bon enfant, je vous jure!) Ha! Je ne savais pas qu'elle était à toi.
  • Lui: Certainement qu'elle est à moi, et tu vas me la rendre! Et mes 6 coupes à vin également!
  • Moi: Je n'ai pas de coupes à vin... ( la preuve, j'en ai acheté au dollarama!!!!)
  • Lui: Je suis pas fou, j'avais 6 coupes à vin et je n'en ai plus. Tu les as.
  • Moi: Je vais te redonner ta rape à fromage ( je m'en câlisses-tu entre vous et moi de la putain de râpe!!!!!) mais les coupes à vin, je ne les ai pas. Et je vais également te redonner les plats en pyrex qui faisaient l'objet de mon appel.

La suite, je m'en souviens plus ou moins bien.. tout ce que je sais, c'est que cette histoire ne finit pas bien, comme toutes les autres où ce personnage est impliqué. J'ai soudainement envie de lui faire parvenir sa ?%$&? de râpe à fromage par Messager, au bureau de surcroît...

La morale de cette histoire: j'aurais dû écouter ma mère, qui m'avait dit quand j'ai trouvé les fameux plats en pyrex: mets-ça dans tes armoires, il ne s'en rendra pas compte.

La morale de cette morale: une mère, ça a toujours raison.

2006-09-15

Me voici!

Et voilà... c'est terminé. Vous avez pu me voir durant 15 longues minutes. Ça ira à l'année prochaine ;-)

À l'affiche aujourd'hui

J'ai bien pris goût aux petits messages courts d'aucun intérêt... surtout un vendredi après-midi où l'élite du bureau est soit en train de jouer au golf, soit en train de %?$& ... faire ce qu'ils veulent bien finalement...
  • Dans mon horoscope aujourd'hui: Les plaisanteries détiennent généralement une part de vérité; et c'est pour cela qu'elles amusent. L'humour occupera une place importante aujourd'hui, notamment si vous prenez la peine de considérer les messages qu'il véhicule. Le rire ne trahit jamais; quelqu'un qui ri de toutes vos blagues éprouve de la sympathie à votre endroit - et a peut-être même un petit faible pour vous.

Conclusion: Ça vaut pas de la marde l'horoscope...

  • J'ai décidé d'afficher ma superbe photo sur mon blog aujourd'hui de 14h00 à 14h15 (maximum, ce qui signifie que si un malaise s'empare de moi, je me donne le droit de la retirer avant 14h15)

  • Je n'ai rien, mais vraiment rien de prévu en fin de semaine... mis à part le fait que je vais sûrement dormir plus ou moins 8 heures par nuit et manger entre deux et trois repas par jour, que je vais nourrir mon superbe chat ( qui, soit dit en passant, n'est pas de la famille des ratons-laveurs ) deux fois par jour, à raison d'une demie-tasse de bouffe sèche à chaque occasion, que je vais sans doute lui donner de l'eau, quoiqu'il se serve parfois à même la bol de toilette... Que j'ai une vie palpitante! Vous êtes tous jaloux...

  • Bien que j'aie suivi les précieux conseils de ces dames qui lisent mon blogue, c'est-à-dire m'adonner aux plaisirs égoistes, je n'ai pu que constater que mon cou et mes oreilles sont demeurés en reste... Je n'ai d'autres choix que d'endurer la situation, parcourir le calepin de téléphone ( des restants...) ou partir à la recherche d'un de ceux qui ne se lassent pas de lécher un lobe... (faudrait tout de même alterner, à l'occasion...)

2006-09-14

Je l'ai vu!

Elle était là... devant moi, durant deux longues heures. Je la regardais faire son numéro de cirque, allant de bas en haut et de haut en bas avec une dextérité extraordinaire. Son teint était plus claire que jamais, blanc, comme une geisha.
Je suis partie dans mes pensées et mon cerveau s'est embrouillé tellement j'étais concentrée à surveiller ses mouvements. Je n'écoutais plus rien autour, les voix m'entourant n'étant devenues que des bruits de fond, lui servant de toile.
Le spectacle était tel que durant ces heures où il m'était offert, j'ai pu m'enfermer doucement dans mes pensées, pour qu'enfin mon regard se déplace d'elle à de fabuleuses pensées érotiques qui m'habitent depuis quelques jours.
C'est ainsi que j'ai pu, durant une réunion, rêvasser à ce que je souhaiterais tant qu'on me fasse pour enfin cesser de voir cette terrible boule blanche...


2006-09-13

Série de messages inintéressants

  • Putain que je suis fatiguée

  • Je viens de voir la lumière au bout du tunnel d'un méga rush au bureau et là, pour des raisons inexpliquées, je n'ai pas envie d'ouvrir un seul dossier

  • J'ai une réunion cet après-midi avec le patron à la fameuse boule blanche

  • Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas dormi et %?$?& avec un homme que je me souviens pas de la dernière fois ( et vraiment, ça me manque...)

  • Puisque je n'ai plus personne contre qui râler, j'ai l'impression de n'avoir plus rien à dire

2006-09-12

La vie reprend "belle" et bien

Un été trop court a tiré sa révérence, les collègues sont tous et toutes de retour de vacances et les dossiers se font de plus en plus nombreux sur mon bureau. C'est que la vie reprend, comme à chaque automne.
Cette année, cette résurrection concorde drôlement avec un nouveau départ pour moi. Ça fait un peu plus d'une semaine que j'ai mon propre chez moi. Le premier à moi toute seule. Moi qui craignais de me sentir seule, je découvre la joie de la solitude. Ce mot qui résonne souvent négativement, mais qui, cette fois-ci, me procure une quiétude que j'attend depuis longtemps.
J'ai entrepris divers projets, histoire de personnaliser mon petit nid et de le rendre encore plus confortable. Cette étape de solitude que la vie m'a en quelque sorte imposée m'apparaît désormais nécessaire, bien que je continue secrètement à rêver d'un corps chaud, enveloppant le mien, doucement, certains soirs d'automne...

2006-09-08

L'Ex chez Brault et Martineau

Quelle belle expérience que d'aller magaziner chez Brault et Martineau... non mais les vendeurs sont-tu-pas-merveilleux? (on sent l'ironie ici...) Dimanche passé, alors que je viens d'emménager dans mon nouvel appart-juste-à-moi, je me dirige, accompagnée de ma maman, chez B&M pour m'acheter un sofa, une cuisinière, un frigo, une télévision et un lecteur DVD ( pour écouter des films que j'aurai choisi effouerrée sur mon sofa.. vous vous souvenez...)
Bon, tout ceci pour vous dire que l'expérience se déroule relativement bien quoique je sens déjà que les vendeurs veulent me vendre la "grosse affaire". Tsé THE frigo.. celui qui est TELLEMENT hot... Étant donné que comme pas mal de gens suite à une rupture, je suis un peu démunie de pas mal de meubles, hé bien je veux plutôt acheter le minimum requis pour que mon jus de pamplemousse soit "frette". Pas besoin d'un four à convection, ni que le frigo ait un pied cube de plus... J'EN AI PAS BESOIN BON.
Là où l'expérience a vraiment mais vraiment mal tourné, c'est lorsque le *%$? de vendeur de télé s'est mis à tenter de me vendre une télévision-plasma-écran-plat-un-million-de-pouces-calis.
Les propos de ce vendeur méritent que je les cite textuellement: "Si tu achètes une télévision ordinaire (ici je ne parle pas de la télé 12 pouces en noir et blanc là.. je parle de la télé 27 pouces écran plat...) elle va te servir uniquement durant trois ans. La technologie a changé et ces télévisions là ne recevrons plus de signaux dans trois ans, alors tu auras acheté une télé neuve pour rien. Il te faut l'écran plasma." ( à 2000$ bien sûr!)
Ma mère et moi nous sommes jetées un regard, vous savez, le regard qui dit tout. J'ai regardé le vendeur, je lui ai dit: "Ben coudonc, si j'ai pas les moyens d'écouter la télévision, je vais écouter la radio" ( À moins que les ondes radios soient sur le point de ne plus être transmises à ma chaîne stéréo... ). Je suis donc partie AILLEURS acheté la télévision que je voulais à 199$ et depuis ce temps, j'ai peur de perdre les ondes....

2006-09-01

Histoire d'ex...

Comment une personne à qui l'on a tout dit, à qui on a fait autant confiance, qui nous a soutenu, qu'on a soutenu, qu'on a partagé nos vies bordel, peut devenir, quasi du jour au lendemain, un ennemi à abattre?
Je pense que c'est la partie que je digère mal dans ma rupture qui, on s'entend date de 4 mois ( "A vas-tu en r'venir?"). Bien sûr plus ça va, moins ça me fait suer et il est évident que mon bonheur est inversement proportionnel aux nombres de contacts que j'ai avec lui. Le calvaire achève. Je déménage pour de bon, je vide pour de bon, je D-É-C-A-L-I-S-S-E. Non seulement je ne lui devrai plus rien parce que, OH! Quel bon samaritain, il loge certaines de mes choses, mais je n'aurai plus affaire à lui pour aucune circonstance ( à moins de circonstances extrêmes!) Il ne boira plus dans mes verres, ne mangera plus dans mes assiettes et ne baisera plus dans mes draps!
Je me suis effectivement trouvé un parfait nid douillet de fille célibataire. Un endroit superbe qui m'a immédiatement inspiré le bonheur. Un endroit où moi et mon chat M.Tibo pourrons être tranquille. Mon rêve à l'heure actuelle?
M'" effouerrer" sur MON sofa, en pyjama, avec une grosse couverture, me foutre de la vaisselle dans l'évier, caresser MON chat, boire un grand verre de jus de pamplemousse et mettre un film que J' aurai choisi... Le bonheur n'est pas grand chose au fond...

Confidence

Mon patron est atteint de ce que j'appelle affectueusement "Le syndrome de la petite boule blanche"
Vous savez, la petite boule blanche à la texture douteuse qui se promène de la lèvre inférieure à la lèvre supérieure durant une longue conversation? Yarkkkk