2007-08-07

Les boîtes sont faites!

Sortez les tambours et les trompettes, je vous annonce officiellement que je déménage cet espace! Les raisons étaient d’abord techniques, mais finalement, j’adore avoir mon propre point.com et que plusieurs hommes se chargent de rénover mon nouveau chez moi pendant que je me contente d’exiger et d’ordonner. Merci à mes amis Patate et Patate (on dirait bien que j’aime ça les patates moi) et également à Moofo qui exécute mes quatre volontés (mais il ne faut pas que je le dise, semblerait que ce soit un passe-droit).


Tout n’est pas terminé, l’aspect n’est pas final mais mes hommes de mains se chargeront de réaliser tous mes désirs sous peu. N'oubliez pas de mettre à jour vos liens vers mon site et... Bienvenue!

2007-07-26

Ce n'est qu'un au revoir

Hier après-midi, mon Dompteur utilisant une technique fort peu subtile pour me dire qu’il trouve que ma vie est trop trépidante m’a mise au défi de passer une soirée seule chez moi jusqu’à son arrivée vers 21h30. Comme j’avais une tonne de choses à faire, j’ai volontiers accepté ce défi et ai décidé de lui en mettre plein la vue, histoire de lui faire réaliser à quel point c’est agréable d’avoir une copine aussi énergique et sociable que moi. Je l’ai donc attendu en pyjama (pas cute du tout) effondrée sur mon sofa, Canal vie à tue-tête et je me suis endormie devant la télé. Tant pis pour lui.


*****


Ce matin, mon Dompteur qui selon toute vraisemblance prend son rôle de mâle très au sérieux a remis en doute le chemin que j’emprunte tous les matins pour me rendre au travail. Selon lui, je devrais embarquer sur l’autoroute plus tôt afin d’éviter les lumières sur Notre-Dame. J’ai bien tenté de lui expliquer qu’à la sortie du Pont Champlain, c’est rempli de banlieusards joyeux et que ça cause parfois des petits bouchons de circulation, il maintient son point et il a frappé sur le clou prétextant que durant les vacances, les banlieusards joyeux sont sur une plage quelconque à Old Orchard.


À court d’arguments, j’ai donc suivi ses conseils et suis par conséquent arrivée 30 minutes en retard au travail, Ville-Marie ayant été fermée à la circulation en raison d’un accident. Plus jamais je n’écouterai les conseils d’un granbyien sur la circulation montréalaise.


Cette petite pause dans ma voiture sans air climatisée m’a tout de même rendue fort relaxe ce matin… jusqu’à ce que mon téléphone sonne et que j’aperçoive un numéro fucké sur mon afficheur. Genre 19171234568… De que cé ça? Ça doit être Rogers… ce maudit Rogers qui m’appellent pour me harceler et m’enjoindre de payer des frais administratifs exorbitants pour une raison obscure… Je réponds de mon ton le plus sec et violent : Allôooooooo?


« Bonne fête à toi, Bonne fête à toi!! » (Vous trouvez ici un moyen full subtil de vous annoncer en grande pompe que je fête mes 26 ans aujourd’hui) C’était une amie qui habite désormais à Dubai avec son numéro à mille chiffres. Ce n’était pas Rogers. Je n’ai donc pas eu ma dose de crise de nerfs aujourd’hui, mais je devrais pouvoir l’éviter. Non seulement c’est mon anniversaire et il fait un soleil radieux, mais je serai en vacances à compter de ce soir.


Ce n’est qu’un au revoir mes frères, je vous reviens très bientôt… dans mon nouvel espace. D’ici là, je quitte dès demain pour aller plonger à Boston avec deux comparses, je reviens lundi soir, je saute (trois fois!) mardi et quitte pour le Lac-St-Jean jeudi. Dès demain et ce, jusqu’à la fin de mes vacances, Mumu le jaloux et le Dompteur feront co-habitation. Voilà le test ultime.


Je vous donne des nouvelles dès que possible!

2007-07-25

Crise de nerfs 101

Étant une personne formidable et bourrée de qualités, il est évident que je me devais, dès mon plus jeune âge, de développer un apparent défaut, histoire de mettre un peu d’humanité à ma divinité (merci à ce romantique garçon qui m’a jadis écrit cette ligne).


Bien entendu, être ponctuelle ou fiable sont des qualités on-ne-peut-plus drabes tout comme être perfectionniste est un défaut à la con sans doute inventé par des étudiants en droit à la recherche d’un stage qui leur permettra de travailler 80 heures par semaine et enfin avoir, pour la première fois de leur vie, l’impression d’exister [fin du commentaire éditorial du jour]. Moi, en place et lieu de qualités ou de défauts à endormir n’importe quel insomniaque, j’ai plutôt opté pour un osti de caractère de cochon, ce qui me permet de passer le tiers de ma vie à m’obstiner pour mettre du beurre sur ma table et de passer un autre tiers de ma vie à m’obstiner avec mes amis pour le simple plaisir de la chose. L’autre tiers de ma vie, ça, hé bien… c’est ça.


Le pire défaut à mon avis n’est pas d’avoir un mauvais caractère mais plutôt de ne pas l’utiliser efficacement. Afin de faire passer toute cette rage et cette rancune qui m’habitent, j’ai appris avec les années qu’il était nécessaire de se trouver un bouc émissaire qui se ferait un plaisir d’absorber toute votre colère dès qu’un surplus se ferait sentir. Cette merveilleuse stratégie vous permettra d’épargner votre douce moitié, vos amis et votre famille qui se feront un plaisir de partager les rares moments où, en tant que caractériel, vous accrochez un sourire à votre visage.


Le plus souvent qu’autrement, le bouc émissaire se manifeste par lui-même, ce qui vous évite d’éplucher les petites annonces de Réseau contact à la recherche de celui-ci. Il sonne à votre porte, vous appelle ou vous écrit pour vous demander, que dis-je, vous supplier de le haïr de toute vos forces.


Mon bouc émissaire à moi s’est pointé le bout du nez pour la première fois en 2003. Il m’a d’abord téléphoné pour m’annoncer me faire croire que j’étais l’heureuse gagnante d’un téléphone cellulaire pour ensuite me rendre visite pour me donner le fameux téléphone et me faire signer un contrat de douze millions d’années avec afficheur – boîte vocale – trois cent options et dix mille minutes par mois.


Ma vie a alors basculé. Je venais de trouver en Rogers, l’homme qui allait me permettre d’utiliser efficacement mon fort tempérament, exhiber gratuitement tout mon mécontentement et me chicaner périodiquement pour des peanuts. Alors que je viens de passer (encore!) 10 minutes au téléphone avec un représentant de mon ami Rogers, je tenais du plus profond de mon cœur, à le remercier, au nom de tout mon entourage, pour toute cette rage désamorcée. Merci Rogers.


P.S. Pour tout les sensibles de ce monde qui aurait envie de plaindre les pauvres représentants du Service à la clientèle de mon ami Rogers, qui sont sous-payés et qui se font bassement engueuler par moi quand j’ai des frais administratifs de 25,00$ qui apparaissent sans raison sur ma facture, il faut vous rappeler mes amis que je suis une déesse directement descendue du ciel pour tous les proches de ces caractériels, étant sans doute moi-même la bouc émissaire de ces représentants.

2007-07-20

Express

S'il fallait que cet été soit ensoleillé, je serais inévitablement dans un état comateux à l'heure actuelle. Si la température maussade des dernières semaines ne m'a pas empêché de camper et de plonger, elle m'a certes contrainte aux bières intérieures, ce qui est franchement moins intéressant. N'empêche que je suis à nouveau prise dans ce tourbillon et que je rêve en silence (sacrilège!) d'une soirée cinéma dans mon sofa...

Fidèle à mes habitudes, je remets tout à demain, y compris la soirée tranquille. C'est ainsi que je quitte pour d'autres cieux (encore!) ce soir pour aller plonger dans un sombre et froid lac du Québec juste pour voir. Demain soir, retour à Montréal et souper sushis avec un ami blogueur qui souhaite ne pas publiciser le fait qu'il me cotoie. La nuit de samedi à dimanche promet d'être la plus longue que j'aie eu depuis des semaines. Non seulement je serai seule (le Dompteur étant à NYC) mais je n'ai RIEN dimanche. RIEN. Je n'arrive pas à y croire. Bon, il est vrai que je dois faire mon lavage, mon ménage, classer des papiers qui traînent depuis des lustres et donner de l'amour à Mumu qui est sur le point de se rendre lui-même à la SPCA, mais je n'aurai aucun horaire à respecter. Ce que mon corps me réclame cette journée d'inertie assise en indien (tailleur pour mes amis français), à classer des papiers avec Céline Dion à tue-tête dans mes oreilles (pour une raison obscure, je suis une machine à faire du ménage quand Céline Dion joue...)

Bonne fin de semaine à tous!

2007-07-17

Inefficacité 101

Vous connaissez mon amour pour Montréal, pour ses restos, sa vie culturelle, sa diversité. Mais je ne crois pas vous avoir déjà parlé de ma haine pour la Ville de Montréal. La ville avec un grand V. Celle à qui l’on a affaire pour faire ramasser ses vidanges, son bac de récupération, celle que à qui l’on paie nos contraventions de stationnement. Celle là.

Premièrement, si vous voulez avoir des heures de plaisir sur un site Internet, je vous suggère grandement le site de la Ville de Mourial. Vous n’y trouverez JAMAIS l’information que vous souhaitez obtenir et ce, même en utilisant leur moteur de recherche. Si le webmestre de la Ville lit ces lignes, je lui adresse ma complainte en bonne et due forme :

« Pourriez-vous siouplaît, monsieur le webmestre de la belle grande ville de Montréal, faire honneur à la simplicité légendaire de ses habitants et me permettre, en quelques clics de souris, d’obtenir de l’information sur les beaux grands services offerts par ma ville et ses arrondissements? Siouplaît… »

Vous vous souviendrez, mes amis, qu’en blonde écervelée que je suis, que j’ai reçu un billet de stationnement parce que je m’étais garée un mardi dans un endroit interdit parce que je me pensais un lundi, étant bien mélangée par le congé de la Fête des Patriotes. J’ai appris avec les années et l’expérience en contraventions que rien ne sert de courir, la Ville n’est pas pressée de recouvrer les montants dus par ses méchants citoyens qui se stationnent illégalement. Ainsi, j’attends toujours que le délai de 30 jours s’écoule et je reçois par la suite un avis de la Cour municipale m’indiquant que je dois payer dans les prochains 30 jours le MÊME montant. Comme la Ville n’impose pas de pénalité ou de frais d’intérêt, il y a peu d’incitatif à payer rapidement les contraventions, cet argent est beaucoup plus profitable dans mes poches pour les deux mois à venir.

J’avais constaté que la ville avait augmenté le prix des contraventions, passant de 42$ à 47$. Je présume que pour en arriver à une telle augmentation, des fonctionnaires ont travaillé, rédigé un projet de règlement, consulter des gens spécialisés en méthodes coercitives, que sais-je. Les élus municipaux ont sans contredit eu à se pencher sur la question, se chicaner un peu, émettre leur opinion et passer au vote. Peut-être même que les groupes sociaux tels que Option consommateur ou les ACEF se sont également penchés sur la question et rédigé un joli rapport en trois copies sur la raison de leur désaccord avec ces mesures. Tout ceci a inévitablement coûté cher.

Et bien voilà que j’ai reçu, il y a déjà quelques temps, un avis de la Cour municipale, m’indiquant qu’en méchante fille que je suis, j’ai omis de payer ma contravention du lendemain de la Fête des Patriotes et que je dois le faire dans les prochains 30 jours, pour un montant de… 42$. C’aurait sans doute été trop dispendieux de modifier le montant de l’infraction dans les systèmes informatiques pour le faire passer de 42$ à 47$. Un autre bel exemple d’inefficacité.

2007-07-16

Dans la gueule de la lionne

S’il constitue une excellente stratégie d’aller faire du camping avec son ex afin de se rafraîchir la mémoire sur les raisons de la rupture, il doit sans doute en être autant avec un nouvel amoureux afin de vérifier le potentiel d’une relation. Mon Dompteur de lion m’a affirmé, dès notre première rencontre en Ontario, qu’il « détestait le camping ». Pour lui, c’est de la misère à l’état pur et il est tout à fait illogique de se sacrer soi-même dans la misère.

En début de semaine passée, je lui demande s’il est libre la fin de semaine suivante, j’obtiens une réponse favorable et lui demande s’il veut que l’on fasse « quelque chose ensemble ». Il est tout à fait enthousiaste, je lui demande ce qu’il veut faire et il me répond : « Peu importe, en autant que l’on soit ensemble »

Je venais de me faire offrir sur un plateau d’argent l’unique chance de le convaincre que le camping, c’était franchement chouette. Après m’être assurée que la météo n’allait pas nous offrir une inondation en règle pour la fin de semaine, j’ai pris en charge tous les préparatifs pour le week-end, histoire de rendre son expérience facile et légère. Ma stratégie était bien simple: en faire suffisamment pour qu’il sente enfin que le camping, c'est élémentaire mais ne pas en faire trop afin de lui donner l’impression qu’il est l’homme et qu’il est utile (et du même coup, vérifier s’il a les deux pieds dans la même bottine). Le supplice de la tente (de l’attente) terminée, le premier test est passé avec brio (jeu de mots marrant, gracieuseté d’un ami non blogueur mais définitivement blagueur, que l’on surnommera affectueusement le Calembouriste. Ce fut une fin de semaine remarquablement agréable, douce, simple et joyeuse.

J’ai décidé la semaine dernière de valider l’appellation contrôlée de « Dompteur de lions » auprès du principal intéressé afin d’entériner mon choix. Je trouvais que c’était une idée géniale puisque non seulement il a une facilité légendaire avec la lionne que je suis mais en plus il habite à Granby tout près du Zoo… Je l’ai appelé tout bonnement le dompteur de lions, afin de tester sa réaction, ce à quoi il me répond : « Ha, quelqu’un t’as raconté l’histoire? »

Moi : « Euh, quelle histoire? »
Lui : « Ben, l’histoire du dompteur de lions… Pourquoi tu me parles de ça toi? »
Moi : « Ben de même là… je trouvais juste que ça t’allais bien… Mais toi, c’est quoi ton histoire de dompteur de lions? »
Lui : « Une fois je suis sortie avec des chums de gars et on abordait les filles en disant n’importe quoi et un moment donné, j’avais sorti que j’étais dompteur de lions…

Il est définitivement plus original que moi… Quand l’envie irrésistible de changer de personnalité me prend, moi je deviens une assistante dentaire en congrès.

Incapable de garder un futile secret plus de deux minutes, j’ai fini par lui révéler la raison du petit surnom que je lui avais déniché. Quand Mr Wings avait appris l’existence de cette page, il n’avait pas cherché à en obtenir l’adresse et n’avait pas non plus demandé à en lire quelques lignes (je le soupçonne d’ailleurs de ne pas savoir lire). Le Dompteur de lions, une espèce en voie de disparition a une personnalité définitivement plus curieuse et allumée que le Ti-poulet, espèce non menacée qui envahit les basses-cours du Québec. Tant que le Dompteur a la tête dans la gueule de la lionne, je tenterai de garder ces lignes secrètes…

2007-07-12

Machiavel et vous

J’ai perçu une certaine inquiétude chez certains de mes lecteurs les plus machiavéliques. Je dois bien me rendre à l’évidence que certains d’entre vous apprécient passer chez moi afin de rigoler de mes dysfonctions sociales ou encore pour se consoler de voir qu’il y a bien pire que soi. Évidemment, mon « incapacité à me faire un chum sérieux » (citation provenant d’un anonyme fru) contribue grandement à me faire percevoir comme une dysfonctionnelle sociale. Le feu est pris dans la demeure, lecteurs assoiffés de malheur des autres sont paniqués à l’idée que je devienne une personne saine d’esprit et que mes histoires les plus palpitantes soient (et je cite un lecteur inquiet) : « Moi et namours sommes allés au couche-tard samedi matin pour remplir la bombonne de propane »

Machiavéliens et machiavéliennes, soyez rassurés, mes aptitudes sociales douteuses font encore des leurs, malgré le charmant jeune homme qui me gravite autour. D’ailleurs, j’ai dû être remise sur le droit chemin hier soir par Fairy, de qui on doute encore de la santé mentale, ça vous démontre à quel point j’ai déraillé. Je reçois un appel d’un potentiel masculin à qui j’ai donné mon numéro il y a deux mois. « Salut. Je voulais t’inviter à aller prendre un verre demain soir », invitation que j’accepte d’emblée. Outre le fait qu’il ne faille vraiment pas avoir d’orgueil pour accepter une invitation après deux mois, il faut noter ici que c’est la veille que la relation avec (on vas-ti y trouver un nom?) c’est un peu genre style comme qui dirait officialisée. Bon, pas tant que ça officielle là… ne partons pas en peur, mais assez officielle pour qu’il me dise qu’il avait flushé tout son harem pour consacrer tout son corps à moi seule. Fairy et le Étienne d’Amérique m’ont regardé avec des gros yeux méchants et m’ont grondé. Je dois donc flushé ma date de ce soir puisque je ne suis plus célibataire. Ça aurait l’air que c’est un principe de base.

La nuit dernière, alors le mercure a chuté dramatiquement à l’extérieur (j’ai mis du chauffage dans ma voiture ce matin!), le feu a pris dans ma tête. En l’espace d’une nuit, j’ai eu le temps de penser être en train de tomber amoureuse, de faire l’amour, de dormir une ou deux heures, d’avoir une conversation douce de plusieurs heures avec (on vas-ti y trouver un nom?), de devenir convaincue que j’allais tomber amoureuse, de me convaincre que je ne devais pas tomber amoureuse, de me convaincre que finalement, ça n’allait pas marcher, de faire l’amour, d’avoir une autre douce conversation, de penser que j’allais peut-être finalement tomber amoureuse et ainsi de suite, jusqu’à ce que mon cerveau me supplie d’arrêter et que la seule commande que celui-ci m’envoie depuis ce matin est une déduction socratique. Les filles sont compliquées. Je suis une fille. Donc, je suis compliquée. Je ne comprends toujours pas c’est quoi le rapport de sentir des émotions aussi fortes devant une personne qu’on ne connaît finalement pas. Ça devrait être interdit. Je suis contre ça moi. Mais que cé que tu veux que je fèse, c’est de même pis j’ai pas le temps de faire du lobbying pour faire changer ça.

Blogue-plogue

Je vous interromps quelques minutes le temps de vous parler d’un blogue que j’adore. Plusieurs d’entre vous la connaissez mais pour ceux qui ne se seraient jamais pointé chez elle, je vous suggère fortement Véronique. Elle manie les mots à merveille. Elle a non seulement mon admiration parce qu'elle cours plus vite que son ombre, mais également parce qu'elle fait de la musique avec les mots...
Allez la voir, vous ne regretterez pas!