2006-12-31

Rétrospective 2006

Plusieurs personnes ont fait leur rétrospective 2006. Pour mieux commencer la nouvelle année, je présume. Comme vous le savez ou l'avez deviné, mon année 2006 a été plutôt merdique. Mais comme je suis devenue je ne sais trop par quelle force de la nature une personne extra positive, je me rend compte au fil d'arrivée que j'ai non seulement réalisé une tonne de belles choses sur moi-même mais également que j'ai vécu de bons moments. Je vous offre donc la rétrospective 2006 de l'ex blonde, composée d'un seul élément négative et d'au moins un élément positif, mois par mois.
  • Janvier: Positif: campagne électorale fédérale. Venant de terminer mes études et encore sans emploi, j'avais beaucoup de temps à accorder à l'une des mes passions: la politique. Négatif: le 24 janvier 2006 pour des raisons que mes très proches connaissent.

  • Février: Positif: début de mon emploi actuel, qui me confirme à chaque jour que j'ai fait les bons choix. Négatif: ma relation amoureuse se dégrade.

  • Mars: Positif: au boulot, j'ai beaucoup de responsabilités, on me fait confiance et on me fait sentir que je suis au bon endroit. Négatif: début d'un long et déchirant processus décisionnel. Nous déménagions dans une maison en avril, il devenait donc pressant de prendre une décision.

  • Avril: Positif: ... Négatif: déménagement.... ce fameux déménagement qui n'aurait jamais du avoir lieu. Des heures de ménage, de plâtre, de peinture. L'aide de plusieurs personnes pendant de nombreuses heures... pour finalement l'habiter trois semaines... Je ne peux faire autrement que de voir cet événement comme un horrible gâchis et une perte de temps phénoménale.

  • Mai: Positif: la rupture. C'était ma décision. Réfléchie. Je savais que c'était une bonne chose. Négatif: la rupture. Bien sûr, ça ne se fait pas sans douleur. Et quelle douleur.

  • Juin-juillet-août: Positif: je me suis offert des mois de plaisirs... spontanés et incalculés. Un brin irresponsable mais c'était ma thérapie à moi. Négatif: suite à ma rupture, je suis emménagée chez un ami où je ne me suis pas sentie chez moi. Une personne qui ne m'a jamais épaulée et qui m'a engueulée pour une assiette non lavée. Je croyais que je serais mieux chez un ami que seule mais c'était une erreur.

  • Septembre: Positif: mon déménagement! MON appartement, MES meubles, MA vaiselle, MON chez-moi. La rupture étant la meilleure décision que j'aie prise en 2006, le déménagement vient bon deuxième. Négatif: repartir en neuf est légèrement dispendieux...

  • Octobre: Positif: rencontre avec M. Wings. Négatif: ...

  • Novembre: Positif: Les moments avec M. Wings et les rencontres avec mes chums de filles. Plus que jamais je me suis sentie choyée. Négatif: les blessures de mon passé amoureux ont refait surface et ont influencé mon attitude envers M. Wings.

  • Décembre: Positif: au boulot: importante victoire! Bons moments avec mes chums de filles et avec M. Wings également. Négatif: incertitude avec M. Wings. Re positif: longues conversations avec M. Wings, meilleure écoute / compréhension de part et d'autre. Je crois que nous avons pris le problème à temps. Pour votre curiosité (parce que je vous sais curieux), M. Wings et moi sommes toujours ensemble.

2006-12-28

Le juste milieu

De dépendante maltraitée à indépendante frivole. De amoureuse généreuse à égoiste. De contrôle à laisser-aller. De donner à recevoir...
Y a le milieu. Le maudit juste milieu. L'aimante caressée, libre mais amoureuse. Spontanée mais en contrôle.

2006-12-27

Au jour le jour

J'ai appris des tonnes de choses que j'ignorais au sujet de M. Wings. Il s'est ouvert à moi alors qu'il croyait la chose impossible. Me raconter ses problèmes familiaux alors que moi, petite fille parfaite ayant vécu une vie parfaite dans une famille parfaite, je ne pourrais rien comprendre.
Nous avons vécu les derniers jours en siamois. Et la suite, je l'ignore.

2006-12-21

eeee

C'est à ne rien y comprendre. M. Wings est venu chez moi hier, après 4 jours de boudage intensif, pour qu'on s'explique. Il m'avait dit au téléphone: je vais te dire la même chose qu'au téléphone mais puisque tu sens le besoin qu'on se voit, je vais y aller, mais ne t'attend à rien.
Ok que je lui avais dit. J'avais juste besoin de voir dans ses yeux qu'il ne se passait plus rien. Surtout que la dernière fois qu'on s'était vu, c'était encore génial. Je suis allée m'acheter un bon vin à la S.A.Q., histoire de ne pas avoir tous mes esprits à son arrivée. J'ai distritué une partie de ma paie aux itinérants du marché Atwater (d'ailleurs, ça vaut bien 10$ de voir la face d'un itinérant quand tu lui mets un billet dans son chapeau au lieu d'une poignée de change)
J'étais préparée à me faire repousser. J'ai tout fait ça pour rien.
Non seulement ses yeux, son sourire, son corps me disaient que ce n'était pas terminé, mais ses paroles aussi. On s'est embrassés, collés et on a fait l'amour. C'était tellement bon. Mais les faits demeurent à peu près les mêmes. Et moi, je ne comprends plus rien.

2006-12-20

Oui, je sais. J'avais dit que je tirais la plogue. Mais comme vous avez fait partie de mon quotidien et avez suivi mes déboires depuis les tous débuts, je ne pouvais passer sous silence que depuis 6h30 ce matin, je suis à nouveau célibataire.
Et non seulement ce n'est pas ma décision, mais je m'y attendais le moins du monde.

2006-12-18

Adios amigos!

Ça faisait un p'tit bout que j'y pensais. Maintenant, je tire la plogue, pour un moment.
Je reviendrai, j'en suis certaine. Sous ce pseudo, ou un autre.
Le risque d'être lue par mon employeur me fait de plus en plus peur.
Je manque de temps et je n'arrive plus à vous lire, de toute façon.
Mais ça me manquera sans doute et je reviendrai alors.
xxx

2006-12-13

Pardon

Mais qu'est-ce que le pardon?


Est-ce que pardonner, c'est oublier parce que c'est moins compliqué ainsi?


Est-ce que pardonner, ce ne serait pas plutôt de vider la question?


Si la personne concernée ne veut pas vider la question, est-ce tout de même possible de pardonner?


Trouver des raisons à l'autre d'avoir agi ainsi?


Ce ne serait finalement qu'un moyen de survie? Se dire qu'on est mieux de ne plus y penser pour se rendre la vie moins pénible?

2006-12-12

Maudites conventions!

Ce matin, je me sens coincée. Coincée par les maudites conventions sociales. Celles qui m'empêchent de dire certaines choses en pleine face.
De dire à l'un que je le trouve égoiste et insensible.
De dire à l'autre que je le trouve superficiel et arrogant.
Et à un autre qu'il ne se connaît tellement pas qu'on a l'impression qu'il parle de quelqu'un d'autre quand on l'écoute.
Et pourquoi pas à celui-là qu'il pue tellement de la gueule que ça sent dans ma voiture quand il en sort.
De dire à celui-ci que sa présence me rend complètement agressive.
À l'autre que bien qu'il en pense le contraire, il n'a pas inventé le bouton à quatre trous.
Mais non. Je ne peux pas. Les conventions m'en empêchent. Mais c'est un réel fantasme ce matin.

2006-12-11

Ce que j'ai hâte

  • Ce que j'ai hâte à ce soir pour manger un bon repas concocter avec amour par M. Wings.

  • Ce que j'ai hâte à ce soir pour dormir profondément, ma peau contre la sienne.

  • Ce que j'ai hâte à vendredi soir, après l'une des journées les plus importantes de ma vie, pour prendre mon premier verre de vin.

  • Ce que j'ai hâte au 22 décembre, pour rouler vers New York, la musique dans le piton.

  • Ce que j'ai hâte d'aller patiner au Rockefeller Center le 24 décembre, sous une fine neige.

  • Ce que j'ai hâte au jour de l'an, pour présenter M. Wings à ma famille.

  • Ce que j'ai hâte de mettre un terme à l'année 2006 qui fut l'une des plus éprouvantes de ma vie. Celle qui a commencé par une série de drames, qui s'est poursuivi par un été endiablé et qui s'est soldé par une rencontre amoureuse inattendue.

2006-12-07

Quand on est seule

J'avais 9 ans. T'étais tellement grand. Tu devais bien avoir 13 ans. C'était toi le grand patron de la rue. Tu montais les mauvais et les bons coups. Nous, on te suivais. Mes frères t'écoutaient. Je pense qu'ils t'admirais. T'étais le plus vieux, le plus fort. Ils t'admiraient tellement que lorsque tu mettais mes mains dans tes pantalons, ta bouche dans mon cou ou tes mains sur mes seins, ils faisaient semblant de ne rien voir. Peut-être avaient-ils peur de toi? Ce devait être une bien grande peur puisqu'ils n'ont rien vu durant les trois ans pendant lesquels tu t'es incrusté dans mon intimité. Et encore aujourd'hui, ils ne voient rien.

2006-12-06

Bizarre

Histoire de demeurée tel que vous m'aimez, c'est-à-dire légère et divertissante, j'ai tenté de dénicher moi aussi quelques trucs bizarres qui forgent ma personnalité.
  1. J'aime vraiment beaucoup pleurer en écoutant un film ou une émission triste. Ça me fait un bien fou. Lorsque les Retrouvailles de Claire Lamarche sont à l'affiche, je me dit: Alright, ça va me faire brailler! Mon ex appelait ça de la masturbation émotive.
  2. Je suis convaincue que j'ai un trouble d'apprentissage. Quand je suis incapable de faire quelque chose, je le demeure à vie. Quand j'étais au secondaire, j'avais évidemment des cours de musique. J'avais choisi la clarinette comme instrument, mais j'étais incapable d'en jouer. J'ai suivi des cours, mais JAMAIS je n'ai réussi à jouer de musique. Dans les concerts, je faisais semblant...
  3. J'aime beaucoup me décrotter le nez avec mes doigts. Je sais, c'est dégueulasse. Des fois, je me surprend même à être déçue quand je met mon doigt dans mon nez et que je n'y trouve rien...
  4. Quand on mange de la fondue chinoise, je déteste que les gens fassent flotter des champignons. Ça m'angoisse même. Moi, je met toujours les miens sur ma fourchette.
  5. Ma famille et moi avons un talent commun vraiment exceptionnel. Nous aimons d'ailleurs beaucoup s'en vanter. Mon père, mes frères et moi sommes tous capables de faire bouger nos oreilles. D'ailleurs, je finis toujours par faire un petit spectacle à tous. M. Wings en redemande.

2006-12-05

Joindre l'inutile à l'agréable

Terminé les questionnements. De retour dans mon petit monde de plaisirs futiles. Après si peu d'attente, je vous présente le tant attendu billet sur le hockey vu par une femme. Je sais, je ne suis pas la représentante légitime de la gente féminine, mais je pense un peu m'y connaître en la matière. En tout cas, j'ai tout ce qu'il faut pour mener à bien ma petite recherche ô combien scientifique.
Bien entendu, maintenant que j'assume complètement mon petit côté populiste, je fais une Doc Mailloux de moi et je vous répète des théories que tout le monde connaît: les femmes sont plus près de leurs émotions, moins terre-à-terre et plus hystériques. Les hommes pensent que le hockey, c'est vraiment important. Ces caractéristiques ajoutées à la nouvelle mode qui veut que les femmes s'intéressent au hockey créent une ambiance des plus extraordinaires. Prenons un échantillon de deux êtres humains. L'un étant de sexe masculin (M. Wings en l'occurence), l'autre de sexe féminin (moi-même bien sûr. Comment puis-je résister à l'envie d'être la vedette de ma propre recherche scientifique)
Environnement de l'étude: les sujets sont assis l'un à côté de l'autre sur un sofa. Les Canadiens ont fait une remontée incroyable. C'est maintenant 5 à 5. Fin de la troisième période. Les méchants Bruins déjouent Aebischer et marque un but. 6 à 5. À moins d'une minute de la fin, Souray la brute y va de son légendaire lancer frappé.
M. Wings: ............................
Moi: Sur un ton très aigü: iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, oooooooooooooooooooooo, aaaaaaaaaaaaaaaaa
M. Wings: c'est fini.
Moi: Ben non, voyons, ça serait plate qu'ils perdent comme ça. (Tout le monde sait que ça peut pas mal finir à la TV.)
Lors de cette étude, j'ai également constaté que les sujets masculins sont souvent irrités par les commentaires on-ne-peut-plus-pertinents des sujets féminins lors des parties de hockey.
Mon ami: Huet est beaucoup plus solide que Aebischer devant le filet ces derniers matchs.
Moi: oui t'as raison. Mais Aebischer est plus cute.
Mon ami, sur un ton fru: Juste pour ce genre de commentaire, il devrait être interdit aux filles d'aimer le hockey.
Juste pour ce commentaire, moi, j'ai envie d'en rajouter.
  • Juste parce que Aebischer est plus cute que Huet, j'aurais souhaité qu'il prenne sa chance hier.

  • Juste parce que Souray est vraiment top mâle viril, je suis complètement subjuguée par ses lancers frappés de la pointe.

  • Juste parce que Michael Ryder a une trop mignonne baby face, je suis contente qu'il semble reprendre du poil de la bête dernièrement.

  • Juste parce que M. Wings est trop sexy tout nu, c'est lui qui a la chance de regarder le hockey sur mon sofa.

Insignifiante

Ce matin, alors que j'étais en train de mettre quelques couches d'artifices sur mon visage, je réfléchissais au prochain billet que j'avais envie d'écrire. J'avais envie d'aborder le hockey, sous l'angle d'une femme, le tout sur un ton humoristique. Je pense que c'aurait été un bon texte. Mais ce matin, en faisant la tournée de mes blogues-amis, j'ai lu un texte de Nitram qui, rappelons-le, est un ami à moi dans la vie. J'ai réfléchi à ses écrits, j'ai tenté de voir les choses sous plusieurs angles mais je n'y peut rien, ça m'agace un peu.
Spat est en train de vivre une rupture amoureuse.
Joss fait tout ce qu'il peut pour garder la tête au dessus de l'eau.
Pourquoi moi? vit des moments difficiles.
Isa doit changer ses habitudes alimentaires pour éviter le diabète.
Et c'est sans compter tout ceux qui ont attrapé la complainte du mois de novembre, ceux qui sont sans emploi, ceux qui n'aiment pas leur emploi, ceux qui n'aiment pas leur corps, ceux qui..., ceux qui...
Ils ont grandement besoin de support.
Et moi, à quelques exceptions près, mes écrits portent sur de stupides questionnements face à l'amour, des histoires de sexes à moitié inventées, des anecdotes sans morale et d'autres banalités semblables. Est-ce que je suis dans le champs pour autant? Est-ce que je devrais avoir honte de ce je dis? Est-ce que finalement ce que j'ai à raconter n'a pas son utilité également?
Non, je ne suis pas malade, je ne suis pas sans emploi, je ne suis pas en peine d'amour, ma maison n'a pas passé au feu, je n'ai pas perdu d'être cher... Mais j'ai ma vie, mes questionnements et mes propres raisons de me plaindre. J'ai choisi de ne pas traiter de sujets dramatiques sur mon blogue pour plusieurs raisons. Certains sujets font partie de mon intimité et je n'ai pas envie de les exposer. Beaucoup d'autres sujets n'intéressent pas ceux qui me lisent. Enfin, je n'ai pas envie d'être sérieuse ici.
Autant il y a des gens qui s'exposent à outrance et qui souhaitent toujours se faire plaindre, autant il y a des gens qui ressentent ce sentiment d'insignifiance devant les histoires des autres. Moi, ce que j'en dit, c'est que le jour où je n'aurai plus le droit à ma propre histoire, à ma propre vie, hé bien elle ne vaudra plus la peine d'être vécue.
Vous avez le droit d'en passer autrement. Dans ce cas, vous n'êtes pas obligés de venir ici.

2006-12-04

Pour ma conscience

J'ai enfin révélé à M. Wings l'existence de ce blogue. Samedi soir, après m'être rendue compte que je tentais vraiment de lui cacher cette partie de moi, sans raisons valables, je me suis enfin lancée dans ce que je craignais: les explications.
Au départ, ça n'a pas très bien passé. Le concept de l'ex blonde lui faisait croire que je n'étais manifestement pas encore passée à autre chose et que mon ex prenait encore beaucoup trop de place dans ma tête. Ce qui n'est évidemment pas le cas. Je suis bien plus la nouvelle blonde de M. Wings que l'ex de l'autre... On a donc dormi là-dessus.
Le lendemain, c'était la période de questions, digne des débats de l'Assemblée nationale. Mais, contrairement aux politiciens, nous ne nous sommes pas campés sur nos positions. Après avoir compris qu'il était devenu un personnage principal dans la vie de l'ex blonde, il s'est amusé à questionner les sujets dont je pouvais bien parler. Après lui avoir précisé que son nom n'était évidemment jamais mentionné, ni le mien d'ailleurs et que je racontais des trucs bien banals, il s'est exclamé: "je me sens comme Jim Carey dans le Truman show". C'est donner beaucoup plus de portée à mon blogue qu'il n'en a réellement mais bon, ça nous a bien fait rire.
Il n'a pas demandé l'adresse et ça me rassure. J'aurais alors dû fermer boutique. Il y a des limites à la transparence dans un couple, non?

2006-12-01

Quand la verbeuse ne verbe plus

Mon âme amoureuse et mes petits doigts frigoriés suite à une visite prolongée sous la pluie verglaçante me réclament un petit billet coquin afin de titiller mes lecteurs affamés de plaisir lubrique.
Malencontreusement, mon esprit étant légèrement affecté par l'alcool et autres substances euphorisantes prises lors d'une mondanité à mon humble demeure hier soir, l'inspiration ne me vient point et j'en suis fort peinée.