Danger!
Au cours de mes études, imitant d’innombrables étudiants, j’ai décidé de partir en échange dans un pays étranger. Comme je devais partir seule et que c’était la première fois, j’ai choisi un pays qui, à mon avis, me ferait vivre un moins grand choc. La France était toute indiquée. J’aurais, en plus, l’occasion de voyager à travers l’Europe.
Qu’on me comprenne bien, j’ai adoré la France. Ses vins, ses fromages, sa cuisine. J’ai été renversée par l’accueil chaleureux que j’ai eu. Par contre, l’élément français qui m’a causé le plus de maux de tête en sans contredit sa gent masculine. J’ai eu, disons, quelques altercations.
J’ai vite compris que les français et moi, ça allait barder. Je me suis fait dire à quelques reprises que j’avais trop de caractère et que j’étais beaucoup trop directe. La drague étant réservée aux hommes dans ce pays, la femme décidée que je suis paraissait bien effrontée. Mais j’intriguais. Ça devenait un défi pour eux de tenter de me séduire et dès lors qu’ils constataient qu’ils n’y arriveraient pas, ils tentaient par tout moyen d’avoir le dessus sur moi. La dernière offre, c’était la gifle. Étant descendante d’un dur mouvement féministe et habitant dans le pays de la sacro-sainte femme, j’ai été plutôt surprise de ces comportements. Mais pour un trip d’adrénaline digne des sports extrêmes, c’était génial.
Nous sommes sorties un soir, une amie québécoise venue me visiter et moi. Tout d’abord dans un pub où nous y avons rencontré une gang d’environ 7 français. La France comportant trop peu de débits d’alcool pour la population, les boîtes de nuit deviennent rapidement engorgées. Les femmes d’abord. Les belles surtout. Québécoises? C’est V.I.P.
Flairant la bonne affaire, nos 7 joyeux lurons se collèrent à nous histoire de s’assurer une place de choix dans la boîte de nuit où nous irions poursuivre la soirée. Sur le chemin, l’un d’entre eux commence à m’insulter sur mon statut de québécoise. J’en fît autant. Et s’installa une guerre de mots sans fin. Arrivés dans la file d’attente, mon amie et moi offrîmes au doorman nos plus beaux sourires, lui disant que nous étions accompagnées de ces 7 jeunes hommes (certains d’entre eux en valaient la peine, croyions-nous). C’était fait, nous étions entrés. En attendant de déposer nos manteaux au vestiaire, le gars qui m’insultait continuait son petit manège et il n’y allait pas avec le dos de la cuillère. Nous n’avons fait ni un ni deux et avons rebroussé chemin, pour aller dire au doorman que ces 7 garçons nous emmerdaient et qu’ils s’étaient servis de nous pour entrer. Le doorman les a sortis à coups de pieds dans le derrière.
Nous sommes, je présume, tombés sur des têtus, mais ces derniers nous ont attendus à la sortie et nous ont pourchassées. J’étais en talons très hauts et j’avais un mal de pieds insupportable. Mon amie me criait à tue-tête d’avancer plus vite, qu’ils s’approchaient vers nous, la furie dans les yeux. Sans réfléchir, nous sommes entrées dans une voiture arrêtée et avons dit au conducteur : « vite, nous sommes poursuivies! » et ce dernier a obéit. C’était un français, homosexuel, ayant vécu quelques temps aux États-Unis, qui passait par là à tout hasard. Il s’est bien amusé de notre petite aventure. Il nous a reconduit là où j’habitais et a refusé toute compensation!
Qu’on me comprenne bien, j’ai adoré la France. Ses vins, ses fromages, sa cuisine. J’ai été renversée par l’accueil chaleureux que j’ai eu. Par contre, l’élément français qui m’a causé le plus de maux de tête en sans contredit sa gent masculine. J’ai eu, disons, quelques altercations.
J’ai vite compris que les français et moi, ça allait barder. Je me suis fait dire à quelques reprises que j’avais trop de caractère et que j’étais beaucoup trop directe. La drague étant réservée aux hommes dans ce pays, la femme décidée que je suis paraissait bien effrontée. Mais j’intriguais. Ça devenait un défi pour eux de tenter de me séduire et dès lors qu’ils constataient qu’ils n’y arriveraient pas, ils tentaient par tout moyen d’avoir le dessus sur moi. La dernière offre, c’était la gifle. Étant descendante d’un dur mouvement féministe et habitant dans le pays de la sacro-sainte femme, j’ai été plutôt surprise de ces comportements. Mais pour un trip d’adrénaline digne des sports extrêmes, c’était génial.
Nous sommes sorties un soir, une amie québécoise venue me visiter et moi. Tout d’abord dans un pub où nous y avons rencontré une gang d’environ 7 français. La France comportant trop peu de débits d’alcool pour la population, les boîtes de nuit deviennent rapidement engorgées. Les femmes d’abord. Les belles surtout. Québécoises? C’est V.I.P.
Flairant la bonne affaire, nos 7 joyeux lurons se collèrent à nous histoire de s’assurer une place de choix dans la boîte de nuit où nous irions poursuivre la soirée. Sur le chemin, l’un d’entre eux commence à m’insulter sur mon statut de québécoise. J’en fît autant. Et s’installa une guerre de mots sans fin. Arrivés dans la file d’attente, mon amie et moi offrîmes au doorman nos plus beaux sourires, lui disant que nous étions accompagnées de ces 7 jeunes hommes (certains d’entre eux en valaient la peine, croyions-nous). C’était fait, nous étions entrés. En attendant de déposer nos manteaux au vestiaire, le gars qui m’insultait continuait son petit manège et il n’y allait pas avec le dos de la cuillère. Nous n’avons fait ni un ni deux et avons rebroussé chemin, pour aller dire au doorman que ces 7 garçons nous emmerdaient et qu’ils s’étaient servis de nous pour entrer. Le doorman les a sortis à coups de pieds dans le derrière.
Nous sommes, je présume, tombés sur des têtus, mais ces derniers nous ont attendus à la sortie et nous ont pourchassées. J’étais en talons très hauts et j’avais un mal de pieds insupportable. Mon amie me criait à tue-tête d’avancer plus vite, qu’ils s’approchaient vers nous, la furie dans les yeux. Sans réfléchir, nous sommes entrées dans une voiture arrêtée et avons dit au conducteur : « vite, nous sommes poursuivies! » et ce dernier a obéit. C’était un français, homosexuel, ayant vécu quelques temps aux États-Unis, qui passait par là à tout hasard. Il s’est bien amusé de notre petite aventure. Il nous a reconduit là où j’habitais et a refusé toute compensation!
21 commentaires:
Et de te présenter...
L'ex.... L'ex bond!!!
:-p
Comme quoi certains français valent la peine. Il y a en effet un abyme entre le machisme français et la québécoise.
Parfois, les deux cultures se rencontrent, ce qui dans mon cas, a donné trois petites merveilles.
qu'entend- tu par «descendance féministe» ?
Personellement, le temps que j'y ai passé, j'ai trouvé au contraire que les français aimaient bien se faire draguer par une fille...
Si je n'avais pas déjà été maatchée, j'aurais eu beaucoup de succès!! Ben, en fait j'en ai eu mais j'ai juste pas agis...
Quelle belle période pour l'égo!
Ah.. souvenirs...
@ouais pis?: Il y a toujours des exceptions :-)
@Black Velvet: descendante du mouvement féministe québécois.
@Eve: Moi, ce que j'ai constaté, c'est que les français n'aimaient pas se faire draguer, mais ils trouvaient ça tellement exotique que ça l'est excitaient au plus haut point. Ce fut effectivement un bon moment pour mon égo, mais, bien que j'étais célibataire à ce moment là, je n'ai pas agi non plus, n'étant pas séduite par des phrases du genre: "Dis, toi, t'es bien roulée!"
ah oui ? genre éducation et tout et tout axée sur le féminisme ?
ma foi ! tu m'impressionnes...
C'est moi hein qui t'a fait penser à cette histoire????
Capoté, comme histoire!
À raconter à tes p'tits enfants, absolument! :oP
@ l'ex: Ah ça, j'y ai pas eu droit c'est sur! Simplement par ce que je me suis pas bien roulée!! hahaha!
Sérieusement, j'ai rencontré tout un tas de gentlemen qui ont toujours été très polis et corrects envers moi. En plus, je crois que je n'ai pas payé un verre de ma poche en 6 mois!
Un seul a été déplacé une fois, il était complètement saoul. Ça a pas été long que les autres avec qui j'étais ce soir là l'ont tassé!
Très agréable, très!
Ayant passé 2 mois en France (septembre & octobre 2006), j'ai été étonnée par le côté "macho". Surtout des hommes en région et dans les petites villes(même si comme vous dites, c'est flatteur pour l'ego).
À Paris, oubliez ça, ils adorent se faire draguer.. héhé.
Pas mal weird(sont oufs, ces français, des fois..)ton histoire, j'ai bien aimé..
j'en ai quelques exemples..
*soupir* nostalgie..
comique ton histoire :)
Ayaya .. ouin les 7 français voulaient quoi, au fait à part une guerre d'insultes? :P
Vous avez été chanceuses de tomber dans une "bonne" voiture :)
Intéressant comme histoire :)
J'aime toujours autant tes histoires!
dommage lorsque j'étais en France, je me fesais juste draguer par des vieux!!!! En plus j'avais juste 16 ans!!!!
Souvenir!!!!
Wow. J'ai pas d'histoire palpitante comme ça à raconter...mais maudit que j'aime ça en entendre!!! :-)
Jvois la scène dans ma tête... lol
L'ex qui tente de courir avec ses talons, les yeux exobités ;)
C'est fou ton histoire!!
Oui ils sont méga dragueurs. Quand j'y suis allée avec mon chum il y a un an et demi, je me faisais accoster par des gars dans la rue DEVANT mon chum, et ce, même on se baladait main dans la main!! FOU!!
Warf, génial!!!
Bon ne va pas dire partout que les français sont des crétins hein?
Quoique si j'en ai pas près de moi y a peut-être une raison ;)
Les françaises sont peut-être trop bien pour les français, qui sait?
Ca m'a fait plaisir que tu viennes sur mon blog;)
Ton histoire m'a fait bien rire... Je pensais que c'Était juste à moi que ça arrivait ce genre d'histoire! Tu me rassure.
L'ex et les sept salopards :)
Pourquoi ça ne me surprend même pas de toi ??? ;)
Salut !
Est-ce que tu me boudes ?
V
P.S. T'as pas mis le lien de mon blogue dans tes inspirations. C'est chien... ;P
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