Danse contact
Hier matin, je me dirigeais doucement vers le bureau, non pressée de retourner à mes dossiers malgré la courte semaine qui s’annonçait. J’ai l’habitude d’être stationnée très loin de l’immeuble où je travaille, puisque j’arrive un peu tard. Hier, par je ne sais trop quelle opération du saint-esprit, je trouve une place directement devant l’immeuble. THE place.
Excitée comme un enfant qui vient de voir un clown, je m’empresse de faire mon parallèle, manœuvre dont je suis quasiment la queen, prends mon sac, barre la porte et me dirige vers l'entrée de l’immeuble, fouille dans mon sac à main pour trouver mes clés et ne les trouve évidemment pas. Elles sont bien entendu demeurées sur le contact de la voiture, la blondasse étant incapable d’être excitée et réfléchie en même temps.
L’excitation de la place de stationnement devant l’immeuble passée, je réfléchis à la meilleure stratégie à adopter. Je pense à mon ami CAA, qui me vient en aide assez régulièrement pour aussi peu que 75$ par année mais je me souviens soudainement que j’ai la douteuse habitude de ne jamais barrer ma valise à clés. Je retourne donc à ma voiture, tente le coup, la valise s’ouvre et Franco Nuevo me parle à tue-tête dans les oreilles avec son néo-accent de Rédio-Quénéda. Non seulement j’avais oublié les clefs dans le contact, mais je n’avais même pas complètement fermé celui-ci. Dans un monde idéal, je me serais rendue compte de mon oubli en fin de journée et j’aurais appelé CAA non seulement pour faire ouvrir ma portière mais également pour faire survolter la batterie. C’aurait été un coup vraiment rentable.
Mais bon, la valise étant ouverte et le contact accessible en quelques passes de gymnastique, je me devais d’aller chercher les clés moi-même. Évidemment, une quelconque loi de la nature exigeait que je sois en jupe cette journée là et qui dit jupe dit absence de dessous. Je me suis donc accroupie en petit bonhomme dans la valise, j’ai baissé les sièges arrières vers l’avant, me suis couchée sur le ventre pour éviter une vue panoramique à un quelconque voyeur et j’ai rampé jusqu’au contact. C’était beautiful. Je me suis accroupie à nouveau, ai traversé du côté conducteur et suis ressortie de la voiture, avec un air innocent.
Certaine d’avoir évité le pire, j’ai repris mon sac à main laissée près de la valise et me suis dirigée à nouveau vers la porte de l’immeuble quand j’ai entendu quelqu’un frapper dans une fenêtre, de l’intérieur. Évidemment, la personne qui avait assisté à tout le spectacle était le seul et unique mâle intéressant de tout l’immeuble, celui-là même dont je ne cesse de venter le postérieur à mes collègues. Celui-ci était derrière la fenêtre, se foutait royalement de ma gueule, imitant une pauvre fille rampant non subtilement de la valise jusqu’au contact.
J’aurais voulu attirer son attention, je n’aurais pas su mieux faire.
Excitée comme un enfant qui vient de voir un clown, je m’empresse de faire mon parallèle, manœuvre dont je suis quasiment la queen, prends mon sac, barre la porte et me dirige vers l'entrée de l’immeuble, fouille dans mon sac à main pour trouver mes clés et ne les trouve évidemment pas. Elles sont bien entendu demeurées sur le contact de la voiture, la blondasse étant incapable d’être excitée et réfléchie en même temps.
L’excitation de la place de stationnement devant l’immeuble passée, je réfléchis à la meilleure stratégie à adopter. Je pense à mon ami CAA, qui me vient en aide assez régulièrement pour aussi peu que 75$ par année mais je me souviens soudainement que j’ai la douteuse habitude de ne jamais barrer ma valise à clés. Je retourne donc à ma voiture, tente le coup, la valise s’ouvre et Franco Nuevo me parle à tue-tête dans les oreilles avec son néo-accent de Rédio-Quénéda. Non seulement j’avais oublié les clefs dans le contact, mais je n’avais même pas complètement fermé celui-ci. Dans un monde idéal, je me serais rendue compte de mon oubli en fin de journée et j’aurais appelé CAA non seulement pour faire ouvrir ma portière mais également pour faire survolter la batterie. C’aurait été un coup vraiment rentable.
Mais bon, la valise étant ouverte et le contact accessible en quelques passes de gymnastique, je me devais d’aller chercher les clés moi-même. Évidemment, une quelconque loi de la nature exigeait que je sois en jupe cette journée là et qui dit jupe dit absence de dessous. Je me suis donc accroupie en petit bonhomme dans la valise, j’ai baissé les sièges arrières vers l’avant, me suis couchée sur le ventre pour éviter une vue panoramique à un quelconque voyeur et j’ai rampé jusqu’au contact. C’était beautiful. Je me suis accroupie à nouveau, ai traversé du côté conducteur et suis ressortie de la voiture, avec un air innocent.
Certaine d’avoir évité le pire, j’ai repris mon sac à main laissée près de la valise et me suis dirigée à nouveau vers la porte de l’immeuble quand j’ai entendu quelqu’un frapper dans une fenêtre, de l’intérieur. Évidemment, la personne qui avait assisté à tout le spectacle était le seul et unique mâle intéressant de tout l’immeuble, celui-là même dont je ne cesse de venter le postérieur à mes collègues. Celui-ci était derrière la fenêtre, se foutait royalement de ma gueule, imitant une pauvre fille rampant non subtilement de la valise jusqu’au contact.
J’aurais voulu attirer son attention, je n’aurais pas su mieux faire.
15 commentaires:
tu ris mais si le mec te trouve moindrement interessante, ben il a tout cuit la meilleure facon de te parler. c'est peut etre humiliant, mais pris avec un grain de sel, ca serait vraiment facile pour lui de briser la glace.
Je voudrais pouvoir dire le contraire, étant une âme de nature généreuse, mais j'aurais bien aimé assisté à ta petite gymnastique...
''la blondasse étant incapable d’être excitée et réfléchie en même temps.''
**Cough**Cough**
Café sur le clavier:(
pouaaaaaaa! Ostie que té la meilleure raconteuse d'histoire au monde toi!
Quand jte dis que té drôle ben voilà c'est ça que je veux dire!
Tu déclasses tellement Fred Pellerin le "conteux d'histoire"
t-t-t-t-t...! pas de dessous sus la jupe! mais quelle jeune demoiselle êtes-vous donc ?
...dites moi, ça marche au moins ?
@Black Velvel: Quelle demoiselle elle fait? Mais une demoiselle qui connait la joie de la liberté! ;) Les femmes apprécient, imaginez les mecs ;) J'ai passé quelque étés en paréos pero, et wouaa... !! :)
Je te lis depuis plusieurs mois, et chaques jours tu me fais rire. Tu as un talent fou pour raconter tes histoires toutes plus palpitantes les unes que les autres.
Tu as assez de matériel dans ton blog pour écrire un livre. . . Un jour la « bonne » personne te remarquera.
Bravo !
Mylène
Pouahahahahahaa!
Tellement le genre de trucs qui pourrait m'arriver là ouff...!
Merci pour le fou rire ;)
hahaha.. j'suis d'acc avec beachboy.. tu as la parfaite situation pour briser la glace !
De toute façon.. il t'a vu barbottant dans ta valise de char.. que peut-il voir de pire !
;0)
Une vraie folle !!! Très drôle.
T'étais fraichement rasée au moins ou t'étais du pour la coupe ?
lololololololol
Comme ils disent en publicité, parles-en mal, parles-en bien, mais pales-en. Le gars t'as remarqué et je suis daccord, t'as le prétexte idéal pour briser la glace, je te dis merde.
P.S. Super excitant une fille en jupe au naturel. Ma blonde n'est pas super à l'aise avec çà, mais des fois elle me fait la surprise, juste pour me faire plaisir :)
À défaut d'avoir été sur place, la scène est si bien décrite qu'on s'imagine debout à côté de ta voiture, tordu de rire :-)
Hahahaha !
Genre d'aventures qui tombent dans ma palette. Je suis distraite et maladroite; ça donne des résultats désastreux.
Et je suis d'accord avec beachboy, ta mésaventure a tissé un beau (...) lien entre vous deux et ça ouvre la porte à des échanges !
Rien n'arrive pour rien.
et tu as eu son numéro? :P
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