2007-05-30

Discriminera bien qui fut discriminé

Vendredi dernier, j’étais avec des copines en train de prendre l’apéro chez l’une d’entre elles et nous avons eu l’idée de sortir danser dans un bar gai, accompagnée de Nitram et de ses amis. J’aime ce genre d’endroit pour toutes sortes de raisons, j’aime les drags queen, j’envie leur déhanchement, j'adore sortir avec des amis et surtout, j’adore danser sans me préoccuper des morons autour de moi.

Les gars étaient en train de nous suggérer quelques endroits où l’on pouvait aller passer la soirée quand j’ai entendu « pas à cet endroit, les filles ne sont pas admises le vendredi ». Je ne me souviens pas de l’endroit dont il était question à ce moment–là mais j’ai sursauté en me disant que cette pratique était clairement illégale. Nous n’avions pas nécessairement envie de changer le monde ce soir-là alors nous avons tout simplement décidé d’aller se balancer le derrière sur une autre piste de danse.

Voilà que ce midi, je tombe sur cet article sur cyberpresse : http://www.cyberpresse.ca/article/20070530/CPACTUALITES/705300660/-1/CPACTUALITES

Je suis tout à fait d’accord avec l’initiative de cette jeune fille qui a été expulsée d’un bar gai sous prétexte que celui-ci était réservé aux hommes. Il est évident, d’un point de vue du droit, qu’il s’agit de discrimination au sens de l’article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne que je me permets de vous cite intégralement :

« Toute personne a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge sauf dans la mesure prévue par la loi, la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap ou l’utilisation d’un moyen pour pallier à ce handicap. Il y a discrimination lorsqu’une telle distinction, exclusion ou préférence a pour effet de détruire ou de compromettre ce droit. »

Le Tribunal des droits de la personne a déjà reconnu qu’il était illégal d’interdire à une personne de 18 ans d’entrer dans un bar où il est indiqué « 21 ans et plus » puisqu’il s’agit d’une discrimination fondée sur l’âge. La loi au Québec est claire : il faut être majeur pour entrer dans les bars et la majorité, c’est 18 ans. Pas 21. Rien n’empêche un tenancier d’indiquer à ces clients qu’il souhaite une clientèle plus âgée et/ou gai, mais il ne peut en aucun cas lui refuser l’accès pour un motif discriminatoire.

Ainsi, selon cet article de la Charte québécoise, il serait sans contredit inacceptable qu’un bar, qu’il soit gai ou non, refuse d’admettre un homme parce qu’il est en chaise roulante? Ou encore, parce qu’il est asiatique? Ce bar refuse des gens parce que ce sont des femmes, ce qui est tout aussi illégal que de refuser de vendre un sac de carottes à un Haïtien.

Pécheresse

Voici un petit questionnaire amusant concocté par P'tit rien et déniché chez Doparano.
La Gourmandise
Q : Qu’est-ce que vous consommez avec délectation et sans retenue, qui titille vos papilles gustatives même lorsque vous n’avez pas faim?
R : Le chocolat, les chips au ketchup, la crème glacée, le beurre d’arachides, le poulet, la viande saignante, les bananes, le vin, la bière, le champagne, le miel, le sirop d’érable, les nouilles croustillantes, les fruits de mer, la soupe tonkinoise, le brocoli (oui oui!), etc.
La Colère
Q : Qu’elle est la situation qui vous fait sortir de vos gonds à tout coups, et que de là, une sérénade de mots sortis d’une église émanent de votre bouche?
R : Je sacre beaucoup en voiture. Je ne suis pas du genre à sortir pour engueuler un autre conducteur mais je lance souvent le regard du killer… et je sacre toute seule dans ma voiture.
Sinon, j’ai beaucoup amélioré cet aspect de ma personnalité. J’ai surtout compris que je n’avais pas le contrôle sur certaines choses et qu’il valait mieux ne pas s’en préoccuper.
L’Envie
Q : Devant quel type de personnes êtes vous le plus envieux?
R : Les gens qui dégagent une grande assurance.
L’Avarice
Q : Quel est le type d’objets inutiles pour lesquels vous pouvez le plus dépenser, sans compter?
R : Inutiles? Aucun… Mais disons que j’ai une collection de soutien-gorges qui dépassent largement ce qui est nécessaire. Mais je les porte tous.
La Paresse
Q : Quel est un moment typique de paresse extrême pour vous?
R : Un lendemain de veille, en pyjama, je réunis toutes les télécommandes, j’emmène une pinte de jus de pommes, je me prends deux ou trois oreillers et une grosse couverture, j’ouvre le divan-lit et je regarde canal-vie toute la journée, tout en faisant quelques petites siestes à l'occasion.
La Luxure
Q : Quelle sont les choses les plus hot que vous avez fait face à cet aspect de votre vie?
R : Non-applicable. Je suis chaste et pure.
L’Orgueil
Q : Dans quelle situation votre orgueil touche le plafond?
R : J’ai un problème récurrent de concentration que je tente tant bien que mal de camouffler depuis que je suis toute petite. Il est donc très rare que je puisse demeurer concentrer toute une conversation. Je peux être plusieurs minutes à rêvasser, hocher de la tête et dire “hum hum”. J’ai appris avec les années à comprendre l’essentiel des messages, mais il arrive que je sois complètement mélangée. J’ai souvent l’impression que les gens le perçoivent comme un manque d’intelligence et ça heurte mon orgueil.

2007-05-29

Mauvaise fille

***Avertissement***
Cette histoire risque de ne pas convenir aux coeurs sensibles
Je me résigne aujourd’hui à vous faire part de l’histoire de vomi la plus dégueulasse qui soit. Enfin, je doute énormément que quelqu’un puisse l’accoter. Bon, vous savez, j’ai jadis été une vomisseuse hors pair, talent que j’ai étrangement, mais heureusement perdu dans les derniers mois.

J’aimerais bien vous dire que cette histoire remonte à l’ancien temps, quand j’avais 13 ou 14 ans et que j’étais jeune et insouciante mais pour ajouter à ma honte, cette histoire est plutôt fraîche et s’est produite au début du printemps, l’an dernier.

En sortant du boulot, je rejoins une amie au Ste-Élizabeth. Les minutes passent, j’enfile un black velvet, puis un autre et finalement un troisième. Si peu, finalement. À ceci s’est ajouté un shooter offert par un gars qui m’a approché en me disant me reconnaître, me parlait de ma vie professionnelle avec une telle justesse qu’il semblait tout à fait réel qu’il me connaisse, mais qui finalement s’est avéré être un parfait inconnu. J’étais encore en couple à ce moment, du moins en théorie, et le jeune homme a jeté son dévolu sur ma copine (et lui a fait de la peine par la suite, mais c’est une toute autre histoire).

Bref, la soirée débutait, il était environ 20h00 et, influençable comme je suis, j’ai suivi les autres à l’extérieur et ai inhalé quelque chose que je n’aurais manifestement pas dû. Je me sens rapidement mal à l’aise, je décide de remonter à l’étage à nos places pour m’asseoir et respirer un peu. Les autres me rejoignent, je fais semblant d’aller très bien mais ça tourne drôlement et un mal de cœur commence à se faire très insistant. Je m’excuse auprès de mes comparses et quitte pour descendre vers les toilettes.

Pour ceux qui connaissent le Ste-Élizabeth, je vous invite à visualiser les escaliers que j’étais en train de descendre. Vers le bas, elles tournent à plus ou moins 90 degrés vers la droite et donne sur des tables en face et les toilettes à droite. Vous voyez bien? Je tenais donc fermement la rampe, bien décidée à me rendre à la toilette la plus proche, déjà convaincue que tout ce que j’avais avalé dans les 3 derniers mois s’apprêtait à me faire toute une surprise. Je vous rappelle qu’il est à peine 20h30.

Rendue à la cinquième marche à partir du bas, au diable les black velvet, les shooters, le lunch, le déjeuner et même le souper de la veille! Étant encore légèrement surélevée, mon vomi a atteint le sol, face à une table occupée par trois jeunes hommes, desquels j’ai un souvenir d’une exactitude déconcertante, en faisant une courbe digne des chutes de Val-Jalbert. C’était beau-ti-ful.

2007-05-28

À vue d'oeil - EDIT

"Tandis que la Lune fait son entrée dans un Signe considéré incompatible avec le Lion - le Scorpion - il peut vous être plus difficile de déterminer sur quels atouts miser afin d'obtenir un maximum de reconnaissance publique. Il serait sage de procéder à une minutieuse analyse avant de persévérer, histoire d'avoir la certitude que vous empruntez la bonne voie."

Vous ne m’aurez pas scorpions maudits, je n’ai, aujourd’hui plus que jamais, rien à foutre de la reconnaissance publique. Bon, d’accord, ce commentaire était complètement gratuit et sans fondement, j’ai, à ma connaissance, inter réagit avec aucun scorpion depuis des lustres mais je les considère tout de même comme une source d’ennuis.

Parlant d’ennui, j'ai vécu un phénomène complètement absurde ce matin. Je porte des lunettes le jour et ce, depuis 7 ans. Je devrais les porter en tout temps mais je n’ai jamais été capable de m’y habituer. Ça me donne chaud au nez, je vois la monture sans arrêt et j’ai peur des verres de contact. Le jour, je n’ai pas tellement le choix sinon, je ne pourrais pas fonctionner normalement alors que le soir j’arrive à me débrouiller sans. J’ai l’air analphabète mais si Jacques Demers a pu nous faire voir que du feu durant toutes ces années, je peux certainement en faire autant.

Tout ceci pour dire que ce matin, je suis incapable de porter mes lunettes. Alors que la dernière fois que je les ai portées, soit vendredi, elles m’allaient comme un gant, ce matin, j’ai l’étrange impression que ce sont les lunettes de quelqu’un d’autre. Comme si ma vue avait complètement changé en un week-end. J’appelle une amie pour lui raconter l’inexplicable mystère et celle-ci affirme d’emblée que je fais trop le party et que ma vue décrépit probablement. Je réessaie donc mes lunettes aux cinq minutes en espérant que ma vue redevienne normale. Aucune amélioration. La panique s’empare de moi, je me vois déjà à même pas trente ans, aveugle, me promenant avec une canne blanche, tomber entre deux wagons de métro. Tentant obstinément de reprendre mon calme, j’évalue la possibilité de prendre rendez-vous pour un examen, reprend mes lunettes pour les réessayer une centième fois et constate alors que celles-ci ne comportent plus qu’une seule vitre.
EDIT - J'ai finalement retrouvé ma vitre de lunette manquante gisant sans vie à côté d'une énorme plante verte. Mon porte-feuille m'a applaudit. Et ma future caméra numérique aussi.

2007-05-25

Trois bras, deux nez et une jambe

À force de suivre les conseils de tous et chacun sur les manières d’aborder ma vie sentimentale, je suis à un cheveu de la maladie mentale profonde. "C’est-quand-on-cherche-pas-qu’on-trouve-mais-si-tu-cherches-pas-tu-trouveras-pas-si-tu-veux-savoir-si-c’est-sérieux-couche-pas-avec-tout-de-suite-si-tu-veux-être-sûre-que-c’est-un-gars-pour-toi-aussi-bien-coucher-avec-le-plus-vite-possible. "

Avec tous vos bons conseils et vos bons mots, je me rends bien à l’évidence que la seule technique que je n’ai pas encore utilisé consister à envoyer promener tous les gars qui me plaisent. Je crois bien l'utiliser ce soir au 5 à 7.

N’empêche que j’ai eu une date cette semaine avec un gars que je connaissais déjà. Ce qui est quasiment une première dans la dernière année. Je dois avouer que ça facilite drôlement les choses de se retrouver face à une personne qui a sensiblement le même réseau que toi et qui a des intérêts communs.

Élément non-négligeable : il vient lui aussi du Saguenay-Lac-Jean. Vous devinez ma joie quand j’ai réalisé cette ô combien pertinente information. Au moment où ces faits m’ont d’ailleurs été révélés, j’ai réalisé que j’avais désormais moi aussi la chance inouïe de faire des bébés consanguins pure race.

La soirée fut finalement correcte. Je n’ai pas la moindre idée de ce qui s’en suivra mais j’ai résisté à toutes avances sexuelles de peur évidemment de tomber enceinte d’un monstre avec un bras dans le front. Y a peut-être aussi le fait que certaines personnes ont milité pour une abstinence sexuelle de ma part et que j’ai, depuis, complètement oublié comment procéder, mais la raison principale demeure évidemment la non procréation d’organismes vivants avec un code génétique semblable au mien. J’ai en plus appris plus tard dans la soirée que la famille de sa mère était originaire de quelque part en Mauricie, ce qui vient complètement foutre le bordel dans mes espoirs congénitaux.

2007-05-23

Comment déstabiliser une blonde et lui soutirer 47$

1. Donnez-lui une journée de congé le lundi.

2. Le mardi suivant, elle sera convaincue que c'est un lundi.

3. Vous pouvez même laisser sur son chemin des indices que c'est mardi et elle ne s'en rendra même pas compte. Par exemple, ses collègues qui ne travaillent jamais le lundi seront présents au bureau. Ses deux watts de cerveau ne remarqueront rien.

4. Passez avec votre ost** de char rouge de la Ville de Mourial dans les endroits où il est interdit de stationner le mardi.

5. La blonde déstabilisée sera inévitablement stationnée à cet endroit.

6. Donnez-lui une contravention.

7. Tapez-vous sur les cuisses.

2007-05-22

Patriotes et restes humains

Qu’elles aient deux ou trois jours ou même davantage, mes fins de semaines peuvent rarement contenir plus d’une journée productive. Le reste, c’est du party à son meilleur. Un jour, je grandirai.

Vendredi, je suis partie sur une fesse avec une copine pour un party à Québec. J’en reviendrai avec l’histoire de cruise la plus originale qui soit, c’est-à-dire « absence de cruise ». Un gars, apparemment habitué à ramener dans son lit qui il veut, m’a fait des avances sans prendre la peine de me séduire. C’est sans doute la féline en moi, mais je retire autant, sinon plus de plaisir à m’amuser avec ma proie que de la dévorer tout rond. Aucun amusement possible dans ce cas. « Dans quelle position veux-tu que je te prennes? » Dans la position du fantôme je pense bien. Tu feras semblant que je suis dans ton lit, parce que je n’y serai pas.

Samedi, dur réveil. Après des œufs bénédictines, un gatorade et un sundae au caramel, j’étais top shape et fin prête pour le retour à Montréal et le party du samedi chez une copine qui quitte le pays pour d’autres cieux. J'ai d'abord fait acte de présence dans un B.B.Q. pour l'anniversaire d'une connaissance. C’était une belle soirée, ponctuée d’une rencontre intéressante…

J’ai bien entendu agonisé toute la journée dimanche. J’ai mis le nez dehors que pour étendre des draps et des serviettes sur ma nouvelle corde à linge. Levée à 9h00, j’ai fait une sieste en après-midi pour me relever vers 18h00 et écouter Cheech, film déprimant à l’os pour une fille en lendemain de veille. À 21h30, je me rendormais pour me réveiller à 9h30 le lendemain et lire dans mon lit jusqu’à 11h00.

Finalement, lundi fut une journée dans la vie d’une fille en couple. Pour les détails, voir ici, c’est fort bien imagé. Je dois avouer que Nitram est le gars idéal à avoir dans sa vie. Non seulement, il prend l’agencement des fleurs au sérieux mais il est également capable d’exercer la plupart des petits travaux manuels… Bon, il pleure presque quand c’est le temps de mettre les homards dans l’eau bouillante, mais c’est tout de même attendrissant! Bref, mon ami a satisfait mon désir d’être en couple et je devrais ainsi pouvoir survivre à mon célibat jusqu’à Noël.

2007-05-18

Activité à haut risque

Je m’apprête à faire une activité risquée ce soir. Je me sens toute drôle en dedans depuis tout à l’heure. À mi chemin entre la hâte et la crainte. Mais il paraît que si on ne risque rien, on n’obtient rien.

Ma vie étant péniblement ennuyante ces derniers temps, je ne pouvais rater une pareille occasion de vivre de telles émotions fortes. La Ronde, la plongée sous-marine et le parachute, c’est de la petite bière à côté de ce que je m’apprête à vivre ce soir. Bon, ce n’est pas l’Irak, mais quand même…

Je m’apprête à quitter la métropole pour pénétrer le ô combien nébuleux royaume de l’ADQ, la ville de Québec. Pour faire le party en plus. Ouhhhhhhhhhhhhh.
Veuillez noter que j'ai volontairement publié cette blague vraiment plate un vendredi après-midi alors que vous avez tous mieux à faire que de lire l'ennuyante vie d'une blonde sans cervelle qui est prête à vendre sa mère pour un partie de fesses... Bon vous comprenez l'astuce? Ne me lancez pas de tomates, je suis bien meilleure que vous pour le faire!

2007-05-16

Dures retrouvailles

J’avais pris un long bain moussant aux chandelles, flûte de champagne à la main. J’adore m’offrir ces petits plaisirs le vendredi soir. Sacro saint vendredi où il est interdit de rester chez soi. J’en fais presque ma religion. J’étais passée prendre des fraises, du chocolat et du champagne un peu plus tôt et m’étais promis de regarder les derniers épisodes de ma télé série préférée ou encore de dévorer un bon roman.

J’étais maintenant vêtue d’un joli peignoir satiné, les cheveux à moitié mouillés et les doigts un peu plissés de ce long repos sous l’eau. La sonnette de mon appartement retentit avant même que j’ais eu l’occasion de m’installer confortablement dans mon salon. Sans grande inquiétude, j’ouvrit la porte et aperçu un vieil ami avec qui j’avais entretenu une relation charnelle. On ne s’était pas vu depuis des lunes, sa carrière l’ayant envoyé en Europe pour quelques années. Je le saluai, tout sourire, extrêmement heureuse de le revoir.

Sans dire un mot, il m’empoigna par la taille, me fracassa timidement, mais solidement contre le mur du passage et d’un seul coup, me dénuda complètement de mon peignoir. J’étais à mi-chemin entre l’excitation et la honte de me retrouver ainsi complètement nue devant celui qui m’avait tant fait jouir.

Il faisait aller de mouvements précis ses doigts entre mes fesses tout en maintenant ma tête bien prise contre le mur. J’étais prisonnière de ses grandes mains et je me savais désormais à sa merci. Sans prévenir, il me reprit brusquement et me retourna pour accoter mon dos contre la porte froide. Il palpa avec vigueur mes gros seins et pinçait fortement mes mamelons. Cette douleur m’excitait à tel point que j’en étais complètement mouillée.

Mon sexe réclamait le sien et lui qui connaissait tant mon impatience continuait sans relâche de m’agacer ainsi jusqu’à ce que j’en pousse un petit cri de colère. Mécontent de ma contrariété, il m’empoigna avec une force telle que je me suis retrouvée en moins de deux sur le dos, captive de son magnifique mais imposant corps. Il m’empoigna à la gorge d’une main tout en continuant de chatouiller mon sexe toujours impatient. Je devenais de plus en excitée mais mon amant prenait un malin plaisir à retenir ma jouissance. Je le suppliais désormais de faire pénétrer son délicieux sexe en moi.

D’un geste brusque, il me retourna sur le ventre, me donna une vigoureuse poussée dans le dos, releva mes fesses et me pénétra d’un coup entre celles-ci. Je poussai un cri de surprise et entendit son petit rire malicieux. Il plaça ses doigts sur mon sexe tout en exerçant un mouvement calculé de va-et-vient avec sa queue. En quelques minutes à peine, j’explosai littéralement sous ses yeux satisfaits et mon amant éjacula tout son désir sur mes fesses rondes et dures.

2007-05-15

Sexy ladies

J’ai finalement fléchi et j’ai accepté la tentante invitation à suivre des cours de danse sexy. Non pas que j’en ais vraiment besoin bien sûr mais je n’avais rien à faire le lundi soir.

Comme à chaque fois où l’on doit affronter une activité inconnue, j’étais un peu stressée et je me demandais bien si j’allais être à la hauteur. Chez moi, avant de quitter, j’ai donc demandé à Scuba girl de me montrer les moves qu’elle avait déjà appris, histoire de ne pas me sentir comme un chien dans un jeu de quilles. Je me mets à me trémousser sans retenue et celle-ci s'esclaffe de rire et me dit : « Tu vas être bonne, c’est certain. T’es née pour ça » Il n’en fallait pas davantage pour que ma confiance en moi soit gonflée à bloc et que je rêve en secret à une grande carrière de danseuse nue professionnelle.

Première erreur de débutante, j’avais enfilé les mêmes vêtements que je porte pour aller au gym. Pas sexy. Pas sexy pentoute. Se trémousser en tentant d’avoir l’air sensuelle habillée de cette façon, c’est du grand art! Faisait fi de ma tenue peu appropriée, je m’en suis donnée à cœur joie devant le miroir, laissant mes hanches faire la vague d’un côté, puis de l’autre, me surprenant même à aimer ça.

La professeure nous enseigne une chorégraphie comprenant un move qui consiste à faire la poule en battant des ailes, sortant exagérément la poitrine et les fesses. Manifestement, les poules ont encore la cote. Une autre élève demande avec raison à l’imminente professeure si nous allions attirer les coqs avec ce pas de danse.

Cette question était tout à fait justifiée. Moi, les ti-coqs avec leurs ailes piquantes, leur cervelle de moineau et leur tit-os de poulet, v’savez ce que j’en pense…

Bon, pour ceux qui n’auraient pas suivi la saga Mr Wing, je vous fais un topo en très accéléré…
On-l’appelle-Mr-Wings-parce-que-je-l’ai-rencontré-à-la-cage-aux-sports-pis-finalement-il-s’est-avéré-avoir-une-petite-cervelle-de-moineau-à-la-place-du-cerveau-et-un-ti-os-de-poulet-miniature-à-la-place-de-vous-savez-quoi-et-comme-il-ne-lit-pas-mon-blogue-je-le-bitch-impunément-et-il-paye-pour-tous-les-autres.
Voilà. Pour la vraie histoire, avec tous les détails ennuyants, voir les archives à partir de la fin octobre 2006. Fin de la parenthèse.

Pendant que nous étions en train de se dandiner telles des poules de luxes, je me suis mise à observer les autres participantes et à émettre des hypothèses sur les raisons qui les poussaient à suivre ce genre de cours. Bien que toutes les raisons soient valables et soient propres à chacune, je me suis rendue compte que moi, je n’en avais aucune. Je n’ai nullement l’intention d’arrondir mes fins de mois par cette activité lucrative, ni de me bouger le derrière sur les pistes de danse dans l’espoir de me pogner un moron, ni même l’expectative d’une éventuelle vie amoureuse dans laquelle je pourrais exprimer tous mes talents avant d’avoir ma ménopause. Je devrais peut-être mettre cet argent-là dans mon REER à la place, ce serait un meilleur investissement pour l'avenir.

2007-05-14

La vérité révélée

Me suis fait parler dans le casque ce midi. Ça remet les idées en place quelqu’un qui se gêne pas pour te dire sa façon de penser. Dans les dents ma fille.

Vous savez, j’ai pris la sage décision de ralentir un peu il y a trois semaines. J’avais, par la même occasion, fermé tous les dossiers ouverts. Et décidé de ne pas en ouvrir de nouveaux à moins que ça en vaille vraiment la peine. Parce que ça a l’air que quand on ne cherche pas, on trouve. C’est comme magasiner des souliers si je comprends bien.
Ça n’a pas encore valu la peine faut croire. Cette nouvelle stratégie semble très bien fonctionner. Je ne fais plus rien. Je ne rencontre plus personne. Je ne jouis plus. Méchant party.

Alors ce midi, j’ouvre le billet de mon ami Elbescuit Chinoua et il me dit : « Quand une porte se ferme, ouvres-en une autre ». Hey Elbescuit, faut pas me dire ça à moi, j’essaie justement d’arrêter de courir après une ma queue.

Brosse brosse brosse, je brosse souvent!

Je pense bien que je peux en revenir maintenant de mon un an de célibat. J’ai bien fêté. Bien que trop en fait.

Vendredi soir, cuite absolument pas prévue avec Fairy. Une bouteille de rosé en appéro, une bouteille de blanc avec une soupe tonkinoise, porto et autres substances connexes furent au rendez-vous. Je déclare forfait et je m’avoue vaincue. Fairy vomit franchement plus souvent que moi. Je ne suis plus de taille.

Samedi, j’ai reçu des amies à la maison et cuisiné un délicieux bœuf braisé pour elles et hier soir, Nitram est venu manger, boire et autre activité connexe également chez moi!

Je me rends compte après coup que je ne me suis en aucun temps durant le week-end placée en situation pour rencontrer l’homme de ma vie. Ma coiffeuse, qui sert également de psy à l’occasion, y est allée de son commentaire éditorial du mois :

« Sacre moi le Cranium dans une boîte pis sort de chez vous »

Je suis allée chez Rona dimanche. Je pense que c’est une excellente stratégie. Rien à signaler pour l’instant. Je vais essayer le Canadian Tire dimanche prochain.

2007-05-11

Sortez le champagne!




Vendredi, le 12 mai 2006, je décidais de rompre cette relation destructrice. Malgré les multiples discussions avec mes proches, malgré les nombreuses réflexions avec moi-même, malgré l’échec évident de cette relation, je n’avais, avant ce jour, pas encore eu le courage de partir. J’ai décidé que c’en était assez, sur un coup de tête, à 17h00 ce vendredi là.

Vers 16h00, je l’ai appelé pour lui demander ce qu’il faisait et lui proposer d’aller manger et boire un verre, sans aucune arrière-pensée, ce qu’il accepta. À 17h00, nous nous retrouvions ensemble et je jetais la serviette. Il était d’accord.


Que de chemin parcouru depuis un an. J’ai peine à le croire. Le plus incroyable là dedans, c’est que ce n’est que du positif.

Au lieu de prendre 3 heures à changer une crevaison, CAA s’en charge en 20 minutes pour des peanuts... ;-)

Au lieu d’insister durant des heures pour faire sortir les vidanges, des gentlemans l’offrent d’emblée quand ils les voient sur mon balcon... :-)

Pour l’argent, hé bien y a longtemps que les Hommes ont compris que ça n’apporte pas le bonheur. La moitié des comptes en plus vaut largement la quiétude que j’ai acquise depuis un an.

Et pour tout le reste, bien je m’en chargeais déjà moi-même, alors…

Ma vie est exactement celle que je souhaitais. L’amour en moins, mais ça viendra. Ce que j’ai gagné depuis un an vaut mille fois les larmes que j’ai versées dans les premières semaines.

Merci à mes amis. Notamment à Petite moi qui, au bout du fil, a su entendre mes plaintes et mes complaintes et à Scuba girl qui a su garder mon corps et mon esprit occupés.

J’allume donc cette première chandelle de cet heureux anniversaire et j’ouvre la bouteille de champagne virtuelle et vous en sert tous une flûte!

L'ex en nomination...

Je m’autoproclame grande gagnante de la plus pire journée de merde pour le 10 mai 2007. Voici donc en résumé la série d’événements tous aussi merdiques les uns que les autres.

Je me lève et je me sens étrange du visage. Je me regarde dans la glace et je remarque que je suis plûtot mal en point. En réalité, je ressemble drôlement à mon filleul 2 heures après sa naissance, c'est-à-dire rouge, joufflue et puckée. Je n’en fais pas de cas, je me dis que ça va s’estomper. Je pars pour une balade matinale en patins à roues alignées. Tout se passe plutôt bien sauf qu’à la fin je sens mes doigts engourdis. Je n’en fais toujours pas de cas, je me douche, me prépare et Lise Watier contribue tant bien que mal à améliorer mon apparence douteuse.

J’arrive au bureau. Chaque personne qui me croise sursaute et me passe une remarque tout aussi flatteuses les unes que les autres, du genre : « T’es donc ben enflée » ou encore « T’as pas du tout l’air bien » ou encore « T’es pas aussi resplendissante que d’habitude ». Je continue de ne pas en faire de cas. Je me dis que ça va passer. Mais là tout le monde panique et me suggère d’appeler info-santé, qui eux me suggèrent d’aller à l’urgence parce que c’est peut-être une réaction allergique et que mes voies respiratoires vont peut-être bloquer et que je vais mourir de ne plus respirer. Genre. Je commence à un peu m’inquiéter et décide d’aller voir à l’urgence au cas où mon heure était venue.

Je pars du boulot et dit à tout le monde que je vais revenir cet après-midi. Ce que j’étais naïve. Ce que j’avais oublié de prendre en considération, c’est que j’allais non seulement passer la matinée, l’heure du dîner et l’après midi à l’urgence, mais que j’allais également y passer le 5 à 7.

Voici le moment de passer au triage. Là, c’est la jungle. C’est aux patients eux-mêmes à décider de quel cas est le plus urgent. (!!!) Évidemment, tous croient que c’est eux. Je décide d’étaler mes talents d’art dramatique à qui mieux mieux et verse quelques larmes. Ces sanglots jumelés à ma grosse face rouge me font passer en premier. L’infirmière me mets un code prioritaire puisque je semble effectivement faire une réaction allergique, ce qui me fera attendre 5 heures au lieu de 9. L’air se rend bien dans mes poumons, ce qui nuit considérablement à mon espoir d’assister au 5 à 7…

J’ai faim, je n’ai pas d’argent, le guichet n’a plus d’argent (!!!) non plus, la cafétéria ne prend pas les cartes, le stationnement non plus, je porte mes nouvelles sandales pour la première fois… Je passe donc 6 heures sans manger, me stationne illégalement, me fais des ampoules aux pieds, tout ceci pour une grosse face enflée à rendre jaloux le bonhomme michelin.

Je vois le médecin, qui écarte d’emblée la réaction allergique pour une raison obscure, me fait passer des milliers de tests de cœur et de poumons, toujours pour des raisons obscures et me dit que ça semble être quelque chose aux poumons. Quoi!!?? Je suis venue ici pour une réaction au fond de teint moi, pas pour une embolie pulmonaire! Tous ces tests s’avèrent négatifs, mes poumons sont top shape et mon cœur bât un peu vite, ce qui me semble tout à fait normal suite à l’annonce prochaine de ma mort d’une embolie pulmonaire…

Finalement, le médecin me dit que j’ai rien et que si ça revient, je dois revenir le voir. Fin de la mésaventure à l’hôpital.

Je m’auto diagnostique une allergie à un produit quelconque que j’ai bien l’intention d'identifier si jamais ma grosse face rouge revient.

Pour couronner le tout, je me présente en soirée à mon rendez-vous chez l’esthéticienne et me stationne à nouveau illégalement parce que je tente tant bien que mal de casser cette série de malchances. Je me lève ce matin, le visage normal mais avec une énorme brûlure sur un bras, causé par la cire… Mon corps est en décrépitude!

2007-05-09

Don't fuck...

Je suis reconnue au bureau pour être celle à l’affût de toutes nouvelles croustillantes et intéressantes à savoir sur les autres. Et je vous jure, ce n’est pas que je sois outre mesure potineuse mais les gens ont particulièrement envie de me raconter leur vie et en plus, j’ai la faculté ô combien pratique d’être capable de me concentrer sur plusieurs choses en même temps. Alors, j’écoute les conversations de mes voisins de bureau tout en exécutant mon travail. Je réussis même à reconstituer une histoire avec des brides d’informations entendues ici et là lors de mes divers déplacements. Les histoires de cœur des uns et des autres me passionnent particulièrement, à défaut d’avoir moi-même une vie sentimentale.

Ayant jadis été jeune et insouciante, je n’ai pas toujours respecté le vieil adage qui dit « Don’t fuck with the payroll ». J’en ai d’ailleurs appris les conséquences à mes dépens il y a de cela mille décennies. Maintenant que je n’accumule plus les emplois étudiants et que ma carrière est entamée de façon plus sérieuse, je respecte depuis les touts débuts cette maxime ô combien sage. Ce n’est manifestement pas le cas de tous ici et à entendre ce que les murs ont à me raconter, je remercie le ciel d’avoir aucun intérêt pour un autre employé la volonté et la sagesse qui m’affligent.

Afin de rendre ma vie certes moins trépidante et moins digne d’un roman-savon, mais surtout moins censurée, peut-être devrais-je également appliquer la maxime « Don’t fuck with the blogroll » ?

2007-05-08

Drame à Verdun

Il y a de ces débuts de journée qu’on voudrait oublier à tout jamais. Il y a de ces drames qui marquent notre mémoire et qui vont même jusqu’à affecter notre santé mentale. Vous savez, LE genre de drame.

Ma journée s’annonçait ordinaire et sans saveur, comme les autres. Rien de particulier à l’horizon. Je me prépare un bon café, saute dans la douche et m’installe en robe de chambre devant la télé 5 minutes, histoire de me réveiller un peu. Quand soudainement : pouf! Plus d’électricité.

Ça arrive plûtot fréquemment à Verdun. Et c’est toujours très long avant que les employés de la société d'état nous fasse l'honneur de nous redonner notre jus. Parfois, mon ami Hydro dont je connais le numéro par cœur a la gentillesse de m’appeler avant de m’enlever toute source d’énergie. Ils font des tests. Ais-je malencontreusement loué mon appartement sur la base d’expérimentation d’Hydro-Québec!?

Mais ce matin, je n’ai pas reçu d’appel. De toute façon, c’est qui le cave qui aurait pu croire que c’était une idée géniale que de couper l’électricité un mardi matin alors que tout le monde doit se préparer pour aller travailler? Bon, il est vrai que ce n’est pas la majorité des gens qui travaillent à Verdun, mais quand même. Alors, je patiente, je me dis que ça va revenir mais ça ne revient pas.

Outre l’option de grogner et de sacrer seule comme une perdue dans mon appartement, il me restait comme solution de tenter de me maquiller et de coiffer mes cheveux mouillés malgré les frisottis qui n’en sont pas vraiment.

Se maquiller à la noirceur est une activité fort facile. Puisqu’on ne voit pas ce qu’on fait, ça prend un rien de temps. On ne sait pas trop si c’est beau, mais c’est rapide. Alors si jamais vous croisez un épouvantail à moineaux déguisé en Lise Watier, faites donc semblant de ne pas me reconnaître. Au nom de mon orgueil.

2007-05-04

XXX

Voici un texte que j'ai écrit il y a déjà plusieurs mois. Certains l'ont déjà vu, d'autres non. Je vous l'offre à nouveau.
Il était dans ma vie que pour le plaisir. Il n'y avait aucune ambiguité possible entre nous. Cela faisait plusieurs années que ça durait et nos rencontres étaient parfois rapprochées, parfois espacées parce que l'un d'entre nous deux avait rencontré quelqu'un ou tout simplement parce que la vie en avait décidé ainsi. Je lui confiais certains de mes fantasmes. Ça l'excitait. Et moi aussi.
Un soir d'Halloween, il devait être autour de 22 h 30 et je me dirigeais seule vers un party chez des amis communs. J'étais déguisée en Boniche, arborant une robe noire très courte, un tablier blanc, des cheveux noirs sur lequel reposait le petit bandeau blanc dentelé. Sous la robe, je portais des bas aux cuisses et des dessous noirs.
J'ai stationné ma voiture sur la rue et me suis dirigée vers l'arrière de la maison puisqu'on m'avait prévenu que l'on devait entrer par là pour éviter de déranger les voisins. D'une main, je trimbalais un sac contenant tout le nécessaire pour préparer de bons drinks et de l'autre, je surveillais ma robe trop courte soulevée par le vent.
J'étais tout près de la maison lorsqu'une main s'est posée sur ma bouche, qu'une autre s'est emparée de la mienne pour la serrer très fort contre mon dos et un corps chaud a longé le mien, des pieds jusqu'au cou. Mon coeur battait la chamade, mon corps cherchait à se défaire de cette emprise lorsque j'ai aperçu le visage familier et les belles lèvres sensuelles de mon amant me chuchoter: "C'est moi, ne crains rien, je veux juste te faire plaisir"
Il a dû voir à ce moment dans mes yeux le consentement recherché puisqu'il m'a enlevé mon sac, m'a couvert la bouche d'un foulard et attaché les mains derrière le dos. De ses grosses mains, il m'a coincée contre un énorme mur de briques, s'est installé derrière moi et a exploré de ses doigts chauds mon sexe déjà mouillé. Il se faisait insistant, j'étais tellement excitée. Il s'est arrêté et m'a soufflé à l'oreille " tu es chaude, tu aimes ça". Je n'en pouvais plus. Mes mains liées priaient pour pouvoir prendre le contrôle de son sexe que je savais dur et délicieux. J'ai senti sa langue venir caresser mon sexe. Je ne pouvais m'empêcher de gémir. Je sentais que le désir allait m'emporter.... et j'ai joui. C'était sublime.
Il m'a prise de ses puissantes mains et avec conviction m'a fait faire un demi-tour pour m'agenouiller devant lui. Je voyais ses yeux, je sentais sa peau qui respirait le désir. D'un geste rapide, il m'a dévoilé son sexe, lequel je ne me suis pas fait prier pour dévorer, telle une chatte affamée. Après quelques minutes à peine, mon amant m'offrit alors son savoureux nectar...

2007-05-03

Soirée culturelle

La vie à la ville comporte son lot d’inconvénients. Je l’ai appris à mes dépens notamment lorsque j’ai eu des complications avec ma voiture et que personne ne voulait me venir en aide. Je m’ennuyais alors énormément des gentils messieurs du Lac-St-Jean qui s’arrêtent sur le bord de la route pour me secourir et qui, par le fait même, connaissent mon père-parce-qu’ils-sont-allés-à-la-même-école-au-primaire-pis-tu-ressembles-donc-ben-à-ta-mère-ça-pas-de-bons-sens.

Mais, il faut avouer que la ville, malgré ses habitants qui se foutent éperdument de ce qui peux m’arriver et malgré ses étés trop chauds, ses hivers trop humides et ses printemps puants, comporte également une richesse culturelle inestimable. Pour les gourmandes dans mon genre, la diversité culinaire de Montréal n’a pas d’égal. Mes papilles n’en finissent plus de découvrir de nouvelles saveurs, qu’elles soient indiennes, japonaises, péruviennes ou italiennes!

La politique m’a également donné l’occasion de côtoyer de plus près des événements culturels de tout horizon, allant de la fête algérienne au rassemblement sikhs en passant par les divers organismes communautaires ethniques.

Hier, j’ai redécouvert la culture québécoise dans ce qu’elle offre de plus élémentaire. Un événement qui a lieu à tous les soirs mais dont j’ignorais presque l’existence. Nous y sommes allées pour la fête d’une copine. C’était son choix d’activité et nous l’avons accompagnée avec joie et excitation.

En ouvrant la porte pour intégrer cette immense salle nous avons été impressionnées par les 800 personnes qui s’y entassaient. Nous avons pris place à une table, nous avons mangé poutine et hot-dogs et avons joué au bingo toute la soirée.

2007-05-02

Étude biaisée

Puisque l’humilité me touche et que je ne peux tout de même pas laisser ce pauvre Francis se repentir de la sorte sans lui offrir une fleur en retour. Belle, bonne, fine et mettez-en…

Y a rien de gratis dans la vie, vous le savez vous aussi.

Bien que Francis, par son obstination soutenue et inappropriée ait confirmé mes dires sur les scorpions;

Bien que Francis ait démontré de l’acharnement à me remettre sans cesse sur le nez mes paroles sur les dits scorpions et confirmé par le fait même la rancune qui l’habite;

Je dois vous avouer quelque chose.

Cette étude astrosexologique est tout à fait biaisée. AUCUN sujet scorpion n’a été testé dans la chambre à coucher (voyez, j’essaie encore de redorer mon image).

En résumé, je me suis fiée sur ma connaissance de certaines scorpionnes, dont une que je fréquente à tous les jours et qui n’en passe pas un sans me faire chier, mais au fond, les hommes scorpions sont sans contredit des anges à côté des femmes scorpionnes.

J’ai affirmé, sans avoir suffisamment de sujets et ce, de façon tout à fait irresponsable que les scorpions n’étaient pas baisables. Je me rétracte.

Je n’en ai aucun ostie d’idée finalement. Y a des volontaires? (eee non, c’pas ça fallait je dise pour contrecarrer ma réputation de mœurs légères hein?)

2007-05-01

Les femmes au volant

Je me considère comme étant une excellente conductrice. J’ai bien fait quelques erreurs, mais ça me rend tellement humaine. Comme passer sur une lumière rouge, devant une voiture de police. Je me suis fait arrêtée et j’ai décidé d’avoir l’air repentante. Ça a bien fonctionné, je m’en suis sortie avec quelques minutes de retard. Mais normalement, j’essaie de ne pas me retrouver dans une situation embarrassante lorsque je suis derrière le volant. J’ai l’air bien effrontée comme ça mais quand je me fais regarder par des automobilistes frus, j’ai comme envie d’être ailleurs. Comme sur le plateau, la semaine dernière.

Je rêvassais tout bonnement en me dirigeant au resto où j’avais donné rendez-vous à une copine. Rêvasser est une activité dangereuse quand on conduit, je l’admets. J’ai vu que la lumière au coin de Rachel et St-Denis était rouge un peu en retard. Mais pas trop. Juste assez pour enfoncer les freins et m’arrêter à cheval sur le passage piétonnier. Vous pouvez sans doute imaginer la scène. Une armée de pseudo-grano du plateau, contournant ma voiture me regardant comme si j’étais le dernier déchet de la terre. Agréable moment.

La lumière redevint verte et je devais tourner à gauche. La voie se libère et j’entendis une sirène quelconque. Je ne sais pas pour vous, mais moi quand j’entends une sirène, je ne sais jamais de où elle vient! Alors, bien entendu, je me suis retrouvée devant l’ambulance, me tassant à gauche, puis à droite, comme si j’essayais de l’empêcher de passer. Les sirènes sont comme devenues plus insistantes. C’était un autre beau moment. Si j’avais été arrêtée par la police à ce moment-là, j’aurais braillé comme un enfant, et ce n’aurait même été fake.

Alors que moi je suis plutôt l’automobiliste peureuse qui accumule les gaffes par manque d’assurance, j’ai été la passagère, samedi, d’une espèce de folle qui conduit comme si elle était seule sur une piste de course. Elle semble avoir un temps de réaction infiniment petit ce qui laisse parfois croire qu’elle ne réfléchit tout simplement pas avant de couper le gros-camion-blanc-du-côté-passager-qui-aurait-pu-nous-engloutir-et-par-le-fait-même-me-faire-perdre-l’usage-de-mon-bras-droit.

Devant ma panique incontrôlée face au danger, la folle en question me rétorque : « Les hommes ne font pas battre ton cœur, je vais m’en charger moi. »

C'est trop de bonté.