2007-03-30

Astro-sexe

Je me suis attardée, depuis le début de ma vie sexuelle à catégoriser par signe astrologique, les habitudes et tendances sexuelles de mes amants. Comique, me diront certains. Get a life diront d’autres. Je m’en fous, ça m’amuse et je m’assume. Et en plus, c’est vrai. Les tendances se confirment à chaque fois. Je ne m’empêcherai pas de rencontrer un homme qui soit d’un signe incompatible, mais je serai doublement enthousiaste s’il s’agit d’un signe dont je connais les compétences!

Voici donc mes observations. Il est à noter que je suis Lion. Les observations qui suivent peuvent ne pas s’appliquer aux autres signes. Et les tendances concernent uniquement les hommes, je n’ai malheureusement pas eu suffisamment de dates avec des femmes pour pouvoir vous concocter un petit graphique, expliquant les diverses tangentes.

Je ne peux malheureusement pas vous parler des Gémeaux, des Taureaux, des Cancers, des Vierges, des Sagittaires et des Capricornes. Je n’ai pu isoler de tendance claire à leurs sujets. Ils sont en général incompatibles avec moi, on se rend donc peu souvent à l’expérimentation pratique.

En ce qui a trait au Scorpion. Je les immolerais tous vifs dans la vie comme au lit, alors inutile d’en parler davantage.

Les autres maintenant.

Les Verseaux : des gars compliqués au lit. Ont souvent tendance à être fétichiste. Aime beaucoup (trop) la pornographie, sont turnés off par un rien. À bannir de mon lit.

Les Béliers : L’inverse du Verseau. Simples. Mais cochon. Mes préférés de tous les temps. N’importe où, n’importe comment, avec n’importe qui. Si j’ai un fantasme à réaliser, j’approche un Bélier.

Les Lions : Ça dépend lesquels. Étant moi-même Lion, le lion mâle doit comprendre c’est qui le boss dans la vie. Si le Lion comprend vite qu’une Lionne, c’est une Lionne, il en fera ce qu’il voudra dans la chambre à coucher.

Les Balances : Ça dépanne. Mais c’est un peu timide.

Les Poissons : Si je faisait un trip d’ecstasy, ce serait avec un poisson. Les plus sensuels. Ils sont doux et attentionnés. Et de mon expérience, ils aiment les femmes expressives, mais sincères.
***Avertissement***
Ce texte n'a aucune valeur scientifique

2007-03-29

Vie de traînée

Je suis cernée. Fatiguée. Vidée. Un peu à cause de la campagne électorale, mais également beaucoup à cause de mes activités nocturnes. V’savez ce que c’est les jeunes fringants n’est ce pas? Ça te réveille en plein milieu de la nuit, ça veut des caresses, des baisers. Tu dors encore, tu te fais réveiller par des mains baladeuses, des baisers dans le cou… J’en peux plus. Quelle vie de misère. Me faire réveiller toutes les nuits, alors que je suis étendue aux côtés d’un pétard insomniaque. Plaignez-moi. En plus, vous le connaissez. Vous voulez encore un potin, hein? Bande de curieux.

Allez…, je vous le présente. C’est lui.

2007-03-28

Pour vous mesdames

Dehors les hommes. Aujourd’hui, je veux parler aux femmes. De toute façon, ça ne vous intéressera pas. Vous, les hommes, vous aimez parler de politique en fumant des cigares. Nous, les filles, on braille quand on perd nos élections et on aime parler de nos émotions.

Allez! Oust!

On est seules maintenant? Excellent…

Alors, les poules (ça vous dérange pas que je vous appelle les poules?), je souhaite vous faire part de ma nouvelle découverte shopping... La Diva cup! Quelqu’un m’a gentiment mis au parfum de cette nouvelle invention vraiment trop in le mois dernier. 45$ et quelques jours de livraison plus tard, j’étais l’heureuse propriétaire de cette petite coupe en silicone dans le but de recueillir mon sang menstruel. Non pas dans l’objectif de nourrir mes plantes avec, quoique c’est certainement très nourrissant, mais plutôt afin de cesser d’utiliser toutes ces inventions dépassées qui nous rendent si inconfortables…

Exit les tampons tellement absorbant que ça te fuck une flore en quelques heures. Exit les serviettes qui viennent troubler la paix dans tes bobettes en se glissant entre les lèvres. L’époque où la période des règles équivalait à absence de cunnilingus est également révolue mesdames! Vous enfilez votre Diva cup, avant ou après la douche, c’est propre propre propre, invisible et le cunnilincteur n’a même pas à savoir que vous avez vos règles. C’est ti pas merveilleux ça mes poules?

Voici désormais LA solution économique, écologique et confortable! Quand j’ai reçu l’engin en question, j’étais un peu sceptique quand au confort de la chose. Enfin, je trouvais ça plutôt gros et je me demandais sérieusement si j’allais pas être obligée de me faire des attouchements sexuels durant des heures afin de me lubrifier suffisamment pour faire entrer cette grosse patente là…

Un pet à insérer! Une fois en place, on ne sent plus rien. C’est tout simplement fa-bu-leux! En plus, ça vient dans un petit baluchon mauve avec une fleur dessus. Avouez que c’est tout un argument ça mes poules?

Bon, on peut faire revenir les hommes maintenant. V’s’êtes là mes chéris? Entrez, entrez… Allumez-vous un cigare, on va parler de politique...

2007-03-27

Ne rien dire

J’ai des choses à dire. Mais pas envie de les dire.

Les choses que j’ai envie de dire, je ne sais plus comment les dire.

Alors, je vais me taire. Et ne rien dire.

2007-03-26

Ode à la vie

La vie est une chance, saisis-la
La vie est beauté, admire-la
La vie est habitude, savoure-la
La vie est un rêve, fais-en une réalité
La vie est un défi, fais-lui face
La vie est un devoir, accomplis-le
La vie est un jeu, joue-le
La vie est précieuse, prends-en soin
La vie est une richesse, conserve-la
La vie est amour, jouis-en
La vie est un mystère, perce-le
La vie est promesse, remplis-la
La vie est tristesse, surmonte-la
La vie est un hymne, chante-le
La vie est un combat, accepte-le
La vie est une tragédie, prens-la à bras le corps
La vie est une aventure, ose-la
La vie est bonheur, mérite-le
La vie est la vie, défends-la.
Mère Teresa
Je vous offre, et m'offre par la même occasion, cet ode à la vie. Devant l'incompréhension qui m'envahit face au deuil d'un proche, je reste sans mot. Le suicide a toujours été, et est encore, opposé à la définition que j'ai de la vie. Je ne juge pas. Mais je ne comprends pas.

2007-03-23

Contre-anesthésiant.

Tant qu’à vous avoir révélé une mince partie de mon passé de junkie, aussi bien vous raconter la fois où j’ai vraiment eu l’air d’une profonde ado attardée dans une salle d’urgence.

Retournons à la même époque. L’époque où mes prêts et bourses payaient mon appartement parce que le CÉGEP, c’était gratuit, ou presque. L’époque où j’avais trouvé un job de laveuse de vaisselle à 6,90$ de l’heure pour payer le prochain gramme et la douzaine de beignes en guise de trip bouffe.

J’avais un horaire de travail rêvé de tout adolescent, c'est-à-dire de 17h00 à 2h00 du matin le vendredi et le samedi.

Un soir, après avoir décrassé des putains de bol de soupe à l’oignon gratiné et des plats à lasagne toute une soirée, je m’apprêtais à fermer la place. Je devais nettoyer la cuisine. Et dans le nettoyage d’une cuisine, il y a bien entendu la valorisante tâche de vider les poubelles.

J’ai de toute évidence tenté de faire trop vite, mais en empoignant un sac de vidanges, je me suis solidement coupé un doigt avec un couvercle de canne de conserve. Ça saignait. Et beaucoup. Tout le monde était autour de moi à tenter d’arrêter le sang à l’aide de spray miracles, de pansements, de cris et de prières. Rien à faire, mon doigt devenait blanc et moi aussi d’ailleurs.

Deux cuisiniers ont décidé de m’emmener à l’hôpital. Il s’agissait bien entendu d’un accident de travail. Dans la voiture, ces deux joyeux lurons, heureux d’avoir coupé leur soirée par cette petite escapade à l’urgence, ont décidé de me faire fumer un petit pétard, histoire d’amoindrir ma douleur.

Arrivée à l’urgence mystérieusement vide ce soir-là, je passe très rapidement. Le médecin décide qu’il faut me faire des points de suture, l’ouverture est beaucoup trop grande. Elle me pique le doigt pour me geler. Dix minutes passent. Je lui dit que je ne suis pas gelée. Une autre piqûre. Dix minutes plus tard. Toujours pas gelée. Une troisième piqûre. Je ne suis toujours pas gelée. Mon doigt demeurait complètement sensible et je refusais catégoriquement qu'on me fasse des points de suture comme ça.

« Je vais te piquer dans la plaie » me lance la médecin, manifestement tombée sur la tête!

« Il n’en n’est pas question! » lui dis-je. Non, mais elle est cinglée elle. Je me suis relevée d’un coup sec et je lui ai dit que je sortais de là. J’étais presque en larmes.

Il faut dire que j’étais un peu beaucoup frappée par les substances hallucinogènes, ce qui me faisait complètement disjoncter et me faisait devenir paranoïaque sur les intentions du médecin. Cette dernière m’a engueulée, m’a dit que j’étais immature et qu’elle n’avait jamais vu ça avant une fille de 18 ans qui avait peur de se faire piquer… J’ai été obligée de signer un refus de traitement et je n’ai jamais eu droit à des indemnités de C.S.S.T. Je m’en contre-foutais. J’étais complètement terrorisée.

Je suis retournée chez moi, en pleurant à chaudes larmes. Une fois assise tranquille chez moi, je me suis finalement rendue compte que mon doigt était complètement anesthésié. Plus l’effet de marijeanne s’estompait, plus l’effet de l’anesthésiant augmentait…

2007-03-22

Il a brisé mon pénis - EDIT

À une époque hélas bien révolue, j’étudiais au CÉGEP à Québec. J’étudiais est un bien grand mot, disons que je passais le plus clair de mon temps à calculer combien de budget il me restait pour le prochain gramme. Je coupais sans remord sur le pain et le beurre pour quelques soirées d’hallucinations.

Nous étions quatre filles à tenter de vivre ensemble dans un immense appartement qui coûtait des peanuts. C’était sale, bruyant, la salle de bain était toujours occupée, mais c’était chez nous et à moins d’une cigarette de l’école.

Ma coloc et moi avions décidé sous l’effet d’une aiguille ou deux de faire ressortir notre ô combien développé sens artistique avec de l’argile. Je voulais me fabriquer un truc qui allait me servir à faire brûler de l’encens. J’ai gossayé près d’une heure à sculpter quelque chose, à tout défaire, à recommencer et à remettre tout en tas par la suite. Je n’avais manifestement aucun talent.

Après avoir gossé durant tout ce temps, je me rends compte au bout de quelques minutes que j’ai fait quelque chose qui ressemblait drôlement à un sexe masculin. Comme si mes mains l’avaient fait tout seul…

Mais c’était un porte-encens que je voulais… Ce sexe si beau et parfait m’a soudainement inspiré et j’ai fabriqué de mes propres mains talentueuses cet objet où le trou du gland servait à y insérer le bâton d’encens. C’était magnifique. Malgré la tordicité et la lubricité de mon esprit, j’ai quand même songé y faire une base pour recueillir les cendres. Tout était parfait.

Vous devinez bien que cet objet qui traînait sur la table du salon était le centre d’attraction pour tout visiteur qui osait pénétrer cette demeure de filles dysfonctionnelles. Un jour, le copain de l’une de mes colocs a, par accident, fracassé mon porte-encens et celui-ci s’est brisé en mille morceaux. Il est arrivé en panique dans la cuisine remplies d’invités en hurlant comme un veau pris dans une clôture :

« J’ai brisé le pénis de l’Ex! J’ai brisé son pénis! »
**********
Après vos messages courriels, j'apporte la petite précision suivante à mes propos ô combien controversés. Le terme "aiguille" signifie dans ce contexte un mini joint de marijeanne. J'ai compris que certaines personnes ont cru qu'il s'agissait d'injections alors que vous savez bien mes amis que je suis une fille sage et tranquille et douce et délicate et honnête et travaillante. Hein?

2007-03-21

Parler aux esprits

Hier soir, je suis allée au supermarché prendre deux ou trois trucs avant de rentrer chez moi. Je me gambadais gaiement près du comptoir à poisson lorsque j’ai remarqué un homme à l’allure suspicieuse. En réalité, ce n’était pas du tout suspicieux, c’était manifestement anormal. L’homme, de race noire, avait un papier dans les mains qu’il tenait devant ses yeux en parlant très fort dans une langue que je n’ai pu identifier, mais qui m'apparaissait être du créole.

L’homme m’interpella d’un sympathique « Bonjour mademoiselle! » après avoir constaté que je l’observais avec toute la subtilité qu’on me connaît. Je le saluai et celui-ci ajouta « Que dieu vous bénisse » ce à quoi j’ai cru bon de répondre : « vous aussi ». Non mais, c’est tout de même rare que les gens ordonnent à dieu de me bénir, c’était trop d’attention pour ma petite personne, j’en offris autant.

Étant incapable de résister à la tentation de parler aux étrangers, j’interrompis à nouveau l’homme dans son monologue avec lui-même en lui demandant ce qu’il faisait là, au beau milieu du supermarché à prononcer ce que je croyais être une prière vaudou.

« Je parle aux esprits », me répondit-il.
Bien entendu, tout le monde fait ça.

« Je les fais taire, parce que j’ai une liste de choses à acheter et ils me font croire que j’ai déjà tout trouver, mais c’est faux! » Me dit-il en me montrant sa liste d’épicerie et le contenu de son panier.

Je lui demandai alors s’il y avait beaucoup d’esprits comme ça qui lui parlaient.

« Un par objet » dit-il. « Je dois avoir le moins de choses possibles chez moi, sinon, il y a trop d’esprits et ça me perturbe. Vous ne pouvez pas les voir, ils se cachent quand je suis en public »

J’étais déçue, moi qui rêvais d’entretenir des liens avec les esprits. Ça me ferait de la compagnie lorsque je m’ennuie. J’en aurais bien ramené un ou deux chez moi, histoire de le soulager un peu puisque, manifestement, il manquait d'espace pour tous les accueillir.

Je lui ai demandé s’il vivait bien avec le fait d’être toujours entouré d’esprits.

« On s’habitue, vous savez. Mais le problème, c’est que quand les policiers me fouillent, ils se rendent compte que je suis malade et ils m’envoient un mois à l’hôpital. Pour eux, je suis schizophrène » me répondit-il.

« Et vous prenez des médicaments? » demandai-je.

« Bien sûr! Sinon, y aurait beaucoup trop d’esprits » me dit-il en éclatant de rire.

Je l’ai salué et lui ai souhaité une bonne soirée. Bien que j’ais trouvé la conversation quelque peu amusante, je m’imaginais comment ce devait être de vivre dans sa tête. De savoir que les gens autour de toi te pense complètement dingue. Mais toi, tu les vois pour vrai ces esprits et tu les entends pour vrai ces voix. Elles sont là, bien présentes, mais personne ne les voit. Et personne ne te croit.

2007-03-20

Réseau contact story

Je vous ai glissé un mot dernièrement sur le fait que je m’étais réabonnée à réseau contact. J’ai été plutôt silencieuse à ce sujet, le succès de l’opération étant quelque peu discutable. Tout d’abord, plus je vieillis, plus je suis difficile. Et plus je suis difficile, plus je suis intolérante. Et plus je suis intolérante, moins j’ai envie de perdre mon temps avec des morons. Tout ceci ayant comme magnifique résultat que je passe mon précieux temps à supprimer des invitations.

J’ai tout de même en tout temps entre 1 et 5 jeunes hommes sur mon msn à qui j’ai laissé la chance inouïe de discuter quelques minutes avec moi. Au moindre faux pas, je bloque. Trop de fautes de français? Bloqué! Adéquiste? Bloqué! Ne comprend pas mes jokes? Bloqué! Bien que cette pratique ait l’air quelque peu cavalière, il n’en demeure pas moins que je sais pertinemment que ces personnes ne pourront jamais partager ne serait-ce qu’une parcelle de ma vie, alors aussi bien conserver le temps de tous et passer au suivant.

J’ai un système MSN à la maison tout à fait fonctionnel. Je sépare les gens en groupe afin de savoir à qui j’ai affaire. Donc, mes amis, sont évidemment dans « amis », ma famille dans « famille » et les gars de réseau contact sont dans « autres ». Donc, lorsque quelqu’un vient me parler et que je ne sais pas trop de qui il s’agit, je vais voir dans quelle section il est et j’arrive à identifier s’il s’agit d’un gars du cégep à qui je n’ai pas parlé depuis mille ans ou s’il s’agit d’un gars qui va me demander incessamment combien je pèse.

Dimanche, j’étais sur MSN, mais pas à la maison. Je donnais du temps pour la campagne électoral. Dans le cadre des fonctions que j’occupe pour mon candidat, il m’est tombé une tuile sur la tête. J’étais alors dans mon droit d’être en beau joual vert et comble de joie, mon bon ami Nitram était en ligne. Étant également impliqué en politique, c’était le candidat idéal pour me défouler de ces espèces d’enfoirés qui ont tout fait tout croche. Je commence donc à lui expliquer de long en large la patente. Il semble m’écouter attentivement. La boîte de conversation s’est fermée, j’en ai perdu quelques bouts et je suis retournée chercher Nitram pour finir mon histoire. Vous devinez bien que je ne parlais plus au bon Nitram…

Moi : Ce sont vraiment des enfoirés!
Moi: Maudit publi-sac à marde!

Moi : On a payé pour ça!

Moi : Ça a l’air que c’est toute une gang de libéraux!

Moi : Ils ont fait ça dans d’autres comtés!
Nitram : De quoi tu parles?

Moi : Je viens de tout t’expliquer !

Nitram : Bon, je m’en vais, je comprends rien de ce que tu racontes.

Moi : Ben voyons, je t’ai expliqué de A à Z.

Nitram : Ça m’intéresse pas ce que tu dis.
Moi : !!!

J’étais littéralement en furie contre mon ami. Je ne m’attendais pas à ce qu’il règle mon problème mais à ce qu’il fasse sa job d’ami, qu’il m’écoute et qu’il me dise des trucs du genre :

« ah ouin! »

« ah, c’est plate »

Ça m’aurait suffit. Mais là, de me faire fermer le bocket aussi sèchement…

Tout ceci me semble une technique géniale pour trouver l'amour.

2007-03-19

Fermeture temporaire

Scuba girl et votre humble serviteure étaient attablées dans un sympathique bistrot français du centre-ville, vendredi dernier quand elles ont eu the discussion qui allait changer le cours de l'histoire.

Petit retour en arrière. L’été dernier, ma comparse et moi avons passé un été tout à fait extraordinaire en compagnie de elle, de moi, de re-elle et de re-moi. Au diable les hommes, on s’autosuffit (excepté peut-être pour une fin de semaine à Québec). Nous sommes donc parties toutes les semaines faire de la plongée sous-marine ou en camping ou les deux à la fois, pourquoi pas!

Allez hop! Debout à 5 heures du matin le samedi, on s’en va au Canada, le pays voisin, vous savez, pour aller faire des guili-guili aux poissons. Ce fut donc un été rempli de belles rencontres sous-marines mais les guili-guili aux vertébrés se sont fait plutôt rares voire inexistants dans mon cas, puisque vous connaissez l'histoire: gin tonique, ville de Québec, gars-dont-j’ignore-le-nom…

Ceci étant dit, nous nous sommes timidement avouées l’une à l’autre qu’il serait bien dommage de rater l’occasion de répéter un été aussi rempli de poissons, de feux de camp, de guimauves flambées, de corona-avec-de-la-lime et de wet-suit qui pue! Nous étions toutes deux conscientes qu’il était possible que l’une ou l’autre rencontre quelqu’un et qu’il faudrait bien passer une fin de semaine ou deux avec l’être aimé plutôt qu’en plongée.

Nous sommes désormais beaucoup plus près de l’été prochain que de l’été passé et comble de joie malheur, nous sommes les deux plus que jamais célibataires. Nous avons donc décrété vendredi passé que la période de chasse était révolue et le last-call est passé. Messieurs, nous ne retenons désormais plus aucune candidature et vos lettres de motivation resteront sans réponse. Inutile d’appeler pour demander une entrevue, nos bureaux seront fermés jusqu’en octobre prochain.

Merci de votre maigre participation ces derniers mois et au plaisir de recevoir d’intéressants candidats l’automne prochain.

On passe à un autre appel

Un matin comme les autres. Un lever difficile, comme les autres. Une température moyenne, comme les autres. Une charge de travail élevée, comme les autres. Une humeur normale, comme les autres.

Absence d’envie de rire, de crier, de pleurer. Une journée habituelle quoi. À la différence près que ce matin, j’ai reçu un appel de M. Wings, ce qui a eu pour effet de perturber ma journée plate et mon humeur plate. Ce qui a immédiatement créé une colère indescriptible en moi.

Je préfère finalement la platitude de ma vie sans action aux journées qui commencent par l’appel d’une cervelle de poulet manifestement incapable de mettre la switch à off avec personne et qui, de toute évidence, a une peur bleue de la vie et qui chie dans ses culottes aux moindres vagues. Je le méprise finalement. Quelle perte de temps.

Je préférais nettement le hélas révolu temps où mes ex ne me rappelaient pas. C’était une bonne habitude.

2007-03-16

Les atteint du mâle

Y a un étrange garçon (je présume évidemment que tous les étranges de ce monde sont masculins) live from morocco qui fait de drôles de recherche sur google. En fait, il fait la même recherche plusieurs fois dans la même journée. Et je ne sais pas ce qu'il cherche. Mais il arrive inévitablement sur mon blogue à chaque fois.
les sexy les atteint du mâle + excitation du mâle
Tu cherches quoi? Peut-être que je peux t'aider...

EXtase pré-pubère

Je vous offre, à nouveau, de vous parler des hommes m’ayant marquée. Non seulement il y en eût plusieurs, mais ceux-ci ont commencé à hanter mon esprit assez tôt dans ma vie. Alors voici les principaux (il y en eût bien d'autres) de ma période pré-pubère.

À 6 ans, j’étais en première année. Nous étions toute la classe en cercle, à chanter une chanson en tournoyant. Je me souviens tellement de cet événement, qui a été somme toute assez marquant dans l’éveil de ma sexualité. Il y avait un garçon face à moi, nommé Sylvain. Je le regardais chanter et tourner timidement. J’ignore pourquoi, mais en le regardant, j’ai senti un énorme choc électrique dans le bas ventre… Je n’ai toujours pas, à ce jour, identifié s’il s’agissait véritablement d’un orgasme, mais si c’était le cas, je rêve encore du jour où je jouirai à nouveau seulement en regardant un homme. Tout compte fait, le Sylvain en question a été dans ma classe jusqu’en secondaire 5, n’a finalement jamais été beau, est devenu gros, laid et boutonneux. Mais il m’a fait jouir.


À 8 ans, je suis tombée amoureuse d’André, qui jouait dans la même équipe de hockey que mon frère de 9 ans. Déjà, à cet âge, j’avais compris que pour avoir des contacts avec un garçon, c’est une excellente idée de devenir amie avec sa sœur. Karine est donc devenue ma complice, malgré qu’elle ne comprenait absolument pas ce que je pouvais trouver à son frère. À cet âge, je pouvais avoir l’œil sur un garçon durant des mois, voire des années avant de faire quelques avances que ce soit. En entendre parler me suffisait presque. Il n’a donc jamais vraiment su que je me voyais avec lui, vingt ans plus tard, dans une allée d’église. Je l’ai revu il y a quelques années, sur une plage du Lac-st-jean. Il avait oublié de devenir un homme mais je l’ai tout de même embrassé, comme pour réaliser un vieux rêve de petite fille.


À 10 ans, mon frère est venu me demander si je voulais devenir l’amoureuse de Régis, son collègue de classe. J’ai dit oui. On a été « en couple » plusieurs mois, on s’est parlé au téléphone trois ou quatre fois et on ne s’est jamais embrassés. Il est entré au secondaire et s’est vite rendu compte que les filles étaient pas mal plus wild là-bas. Ce fut ma première (et seule, j’ose le croire) expérience d’infidélité.

2007-03-15

Me voici !

L'homme du stationnement

Ce matin, j'avais à me déplacer pour le travail, comme ça arrive assez régulièrement. Lorsque je vais à cet endroit, je vais toujours stationner ma voiture dans le même stationnement. Tout d'abord, parce que c'est très près d'où je vais mais également parce que le monsieur qui est en charge de l'endroit est tout simplement fabuleux. Je crois qu'il est né pour me remonter le moral.

La première fois que j’ai eu à garer ma voiture à cet endroit, j’étais séparée depuis quelques semaines à peine et j’habitais toujours avec l'enfoiré mon ex. J’avais beaucoup de travail et vivais beaucoup de stress au boulot alors, c’était le comble. J’arrivais le matin et l’homme du stationnement avait toujours des tonnes de compliments pour moi. C’était toujours dit avec beaucoup de respect et il était tout à fait conscient qu’il ne se passerait jamais rien en raison de son âge.

Ça fait presque un an que je le croise au stationnement, périodiquement, et il ne cesse de renouveler ces gentils mots à mon égard. Cet après-midi, lorsque j’ai quitté, il m’a lancé :

« Tu es la seule et unique qui me fasse tant regretter ma jeunesse »

Et, alors, que j’étais bien assise dans ma voiture, prête à quitter, il me fait ouvrir la fenêtre et me dit : « Tu me donnes la permission de rêver à toi? »

Ça m’a fait sourire.

2007-03-14

Vivre dans le passé

Quand j'étais plus jeune, j'écrivais un journal intime. J'en ai presque dix remplis de la première à la dernière page conservés dans une boîte. Je suis incapable de m'en départir. Mais je suis incapable de les relire. Je fouillais tranquillement dans mes archives ce midi, sans objectif précis. Ça m'a finalement rendue triste, comme quand je relis mes journaux intimes. J'écris seulement depuis août et déjà, j'ai l'étrange impression de ne pas avancer, de ne pas vivre. J'ai déjà dit il y a quelques temps que je m'emmerdais. Je le répète. Je n'en peux plus des semaines qui ressemblent à la précédente, du vin qui goûte la même chose que celui de la veille, du 5 à 7 qui finit à 9 heures. J'en ai assez des bonheurs qui ont tous le même goût éphémère et de l'arrière goût des moments tristes.
Faudrait que je cesse de le dire et que j'agisse enfin. Faudrait.


2007-03-13

J'ai envie de...

Piqué chez Mélane

1. Qu’as tu envie de manger ? Du chocolat. Avec des fraises et des bananes, en mettre partout et le lécher.


2. Qu’as tu envie de boire ? Un soda au pamplemousse avec plein de glaçons!


3. Qu’as tu envie de regarder ? Le gars bandé sur mon sofa, voyons!


4. Qu’as tu envie de lire ? Le livre dont j’ai oublié le nom qui traîne sur ma table de chevet depuis trop longtemps? Non, manifestement, je n’ai pas envie de le lire. Alors disons, un bon roman pas trop déprimant?


5. Où as tu envie d’aller ? Partout! Dois-je choisir? Hummm, alors disons au Viet-Nam.

6. Qu’as tu envie d’écouter ? Des mots cochons…


7. Qui as tu envie d’appeler ? Personne pour l’instant. J’ai peut-être plutôt envie d’être appelée.


8. Qui as tu envie d’embrasser ? Je recommencerais bien avec la dernière personne que j’ai embrassée.


9. Qu’as tu envie de prendre ? Mon futur filleul (dans environ 1 mois!)


10. Qu’as tu envie de crier ? Un gros je t’aime sur mon balcon. J’ai personne à qui le dire, mais j’ai toujours rêver de sortir dehors et de crier ça. Je sais, je suis quétaine.


11. Qui as tu envie de voir ? Plein de gens… mais le plus fort, c’est sans doute ma nièce. Je la regarde tous les jours en photo avec ses beaux grands yeux, mais elle est trop loin!


12. A qui as-tu envie de te confier ? À toute personne qui ne me regardera pas avec des yeux qui jugent.


13. De qui ou quoi as-tu envie ? J’ai notamment envie de faire l’amour, mais j’ai aussi grandement envie d’avoir des vacances.


14. Qu’as tu envie de changer ? Outre de faire la paix dans le monde, de changer les mentalités et autres choses aussi sérieuses, j’ai également envie de faire couper mes cheveux.


15. As-tu envie de pleurer ? Non, pas particulièrement.

16. A quoi as-tu envie de croire ? Qu’un jour, le Québec sera un pays.


17. A quoi as-tu envie d’être indifférent(e) ? À ce que les autres disent en mon absence.


18. Qu’as tu envie d’aller voir au cinéma ? Ma fille, mon ange. Je sais, tout le monde dit que c’est mauvais, mais j’ai tout de même envie de le voir.


19. Qu’as tu envie d’acheter ? Une voiture. Je ne sais pas laquelle mais quelque chose qui ne prend pas dans le vent sur l’autoroute.


20. Qu’as tu envie de dire à la personne que tu aimes ? Si j’aimais une personne, j’imagine que j’aurais envie de le lui dire.

2007-03-11

Potin

Comme vous êtes des lecteurs assoiffés de potins et que je suis votre humble serviteure, j’en ai toute une à vous raconter. Vous allez enfin être servis ma gang de curieux.


Un humain de la blogosphère, nommé Philtre, avait jadis lancé dans un de ses billets qu’il imaginait parfois qu’il trouverait l’Ex, et je cite : « extrêmement séduisante » malgré le fait qu’il ne l’avait jamais vue. Comble de hasard, l’Ex adorait lire les écrits de cet homme qui lui apparaissait plutôt charmant… En plus, Philtre s’était déjà déclaré comme étant le candidat parfait en fonction de mes nombreux critères. Mais il y avait feu Mr. Wings à ce moment-là.

Quand soudain! Pouf! Disparu le Mr. Wings.

Il n’en prit pas davantage pour que l’Ex se lance à la conquête de ce mystérieux blogueur. Elle enchaînait alors les commentaires d’aucune subtilité pour se dénicher un petit rendez-vous galant. Les hommes mystérieux ayant la fâcheuse habitude de résister longuement aux avances, il a fallu que l’Ex y aille d’un direct : « veux-tu aller prendre un verre avec moi en fin de semaine. » Toujours aussi résistant, Philtre a placé l’Ex troisième sur une liste d’attente pour la soirée de samedi.

Que de chance, elle eu droit à ce fabuleux rendez-vous… Maintenant qu’elle allait rencontrer le charmant jeune homme en question, il fallait bien que l’Ex cherche à connaître, tout à fait inconsciemment je vous le jure, le leadership de ce blogueur. Alors, aussi subtilement qu’un dix roues sur la rue Mont-Royal, l’Ex décida de ne rien décider…

Étant aussi vite d’esprit que charmant, Philtre compris très rapidement que « Non, c’est toi qui décide » n’était pas une bonne réponse… Les verres se sont enchaînés, comme les mots et les sourires. Les heures passaient, il devenait tard, les esprits s’embrouillaient mais ni l’un ni l’autre n’avait envie de partir.

C’était une charmante rencontre, avec une personne tout aussi charmante. Une étrange impression de connaître l’autre, par ses écrits, mais une grande part d’inconnu.

Comme dans les contes de fées, les cloches de minuit allaient sonner et… et… et quoi?

Ce qui est fabuleux dans les contes de fées, c’est qu’on peut imaginer la suite que l’on veut. Si vous manquer d’imagination, je peux vous offrir quelques alternatives.

1. Les pintes s’étant faites trop nombreuses, l’Ex et Philtre sortirent de l’endroit où ils étaient et l’Ex se mit à vomir de façon incontrôlable sur le trottoir. Philtre, honteux, partit à la vitesse de la lumière et l’Ex ne l’a jamais revu.

2. L’Ex a décidé de montrer à Philtre comment il était agréable de partir à la recherche de petits amis dans son nez. La fin est identique à l’option précédente.

3. Philtre se rendit compte qu’il avait déjà eu une aventure avec l’Ex et celle-ci n’ayant vraiment pas été à la hauteur et ayant, de surcroît, une haleine de poisson mort, il prétendit aller aux toilettes et s’enfuit.

4. L’Ex apprit à Philtre que son lecteur DVD était défectueux. Le mâle en lui surgit et ils quittèrent pour l’appartement de l’Ex. Le lecteur DVD est toujours défectueux mais le sofa est bien usé.

5. Toute autre réponse .

2007-03-09

Vous, chez moi!

Comme vous pouvez le constater, je vous ai tous et toutes attribué un petit surnom commençant par l'EX, histoire de pousser le concept de Champ de patate, alias l'EX abrupto, jusqu'au bout.
J'ai donc essayé, avec le peu que je connais de chacun d'entre vous, de trouver un qualificatif vous représentant bien. Si j'ai mal viser, s.v.p. m'en informer et me proposer autre chose. Pour ceux qui n'ont pas encore de surnom, c'est que j'ai manqué d'inspiration, alors, vous seriez bien aimable de me donner un petit coup de main!
Sur ce, bonne fin de semaine!

2007-03-08

Folle jeunesse!

Au risque de passer pour une croqueuse d’hommes, je me dois tout de même de vous raconter ma rencontre farfelue d’hier soir, histoire de conserver la réputation de ma vie trop excitante.

Comme vous l’avez sans doute deviné, je suis allée au théâtre avec Scuba girl, qui est mon amie dans la vie, pour ceux qui ne l’avaient pas encore compris. Nous sommes tout d’abord allées manger ensemble avant d’aller prendre un p’tit drink dans le café du théâtre.

Le serveur arrive à notre table, a l’allure du serveur le plus mal à l’aise du monde, nous demande tant bien que mal ce que nous voulons et répond à moitié à nos questions sur les drinks. Il quitte et je lance tout bonnement à Scuba girl : « Y est donc ben louche lui ». Celle-ci approuve tout à fait mon observation et en rajoute en disant qu’il ressemblait au petit gars dans les publicités de Jean Coutu parce qu’il a des grosses narines. Moi, personnellement, je n'ai jamais compris c’t’histoire de grosses narines mais bon, je m’égare.

Finalement, nous jasons un peu et moi, je suis plutôt intriguée par le serveur louche. Non pas qu’il soit attirant, mais uniquement parce qu’il me regarde comme si je sortais live d’une soucoupe volante accompagnée de Raël.

Soudainement, un flash apparu dans ma tête, les images se sont succédées et la face a bien due me changer parce que je n’ai même pas eu besoin de parler que Scuba girl me questionne, d’un ton exaspéré : « t’as déjà couché avec? »

Il y a plus de trois ans, alors que j’étais vraiment une alcoolique finie en quête de sensations fortes. J’avais commencé à fêter à midi avec des amis, fait l’école buissonnière et arrêté de boire vers 22h00. Vous comprenez dans quel état je pouvais être, hein? 10 heures de beuverie, sans aucune interruption.

Ne cherchez pas l’histoire de vomi, y en a pas. Je vomis quand je mélange et cette fois-là, y avait que des pichets de Molson Ex qui défilaient devant moi. L’alcool étant un aphrodisiaque incontestable dans mon cas, j’ai décidé que je partais avec le serveur, du shift de jour bien sûr, parce qu’il était illusoire de penser que je pouvais me rendre jusqu’à 3h à ce rythme-là.

Hier soir, Scuba girl me dit, avec un air presque dégoûté : « Je suppose que tu te rappelles même pas de son nom » En effet, ni même de l’âge qu’il a, ni d’avoir eu un orgasme d’ailleurs.

2007-03-07

Invitation

La Mouette. Ce soir. 20h00. TNM. Billet payé.

Quelqu'un m'accompagne?

2007-03-06

L’homme à l’haleine et à la modestie décapantes



Dans le cadre de mon travail, je rencontre beaucoup de personnes. Ça pourrait définitivement être considéré comme un avantage pour une fille célibataire mais à défaut d’être moron, les hommes qui exercent mon métier sont généralement fendants, caractéristique qui n’a pas l’avantage de m’allumer outre mesure.

Hier matin, je croise un ancien camarade de classe d’université. Tout va bien jusqu’ici, j’en croise régulièrement et la chose se passe normalement plutôt bien. Cette fois-ci, je tombe sur LE gars de l’université le plus content de me revoir de toute la planète. Vous voyez l’ampleur là hein?

Nous ne sommes pas dans un endroit nécessairement propice à la conversation mais lui, il s’en fout. Il me parle, me questionne, enquête sur ma vie, paraît beaucoup trop content que je sois célibataire et me raconte évidemment sa semaine au complet. Tout ceci avec une haleine de j’ai-mangé-du-poisson-pour-déjeuner.

Je fais voir que je suis plutôt mal à l’aise de discuter dans un endroit où l’on doit normalement garder le silence et je réussis tant bien que mal à respirer de l’air pur. Il quitte, je le salue. Quelques minutes plus tard, je dois moi aussi quitter. Je me dirige vers le stationnement et le voit assis pas très loin de la porte. Je fais mine de rien, accélère le pas pour qu’il ne me voit pas.

« Hey L’Ex! »

Merde…

« Haaaaa, salut! » dit-elle avec un air faussement souriant. Je lui dis que je suis plutôt pressée et que je dois retourner au bureau et lui donne ma carte d’affaire.

Il vient de m’envoyer un courriel dans lequel il m'invite à souper (s'entend que c'est pas pour les affaires....) et prend également la peine de me résumer ma situation maritale.

« Donc, si je comprends bien, tu es séparée du gars pour qui tu as tout sacré là dans ta région natale? T’ennuies-tu de chez toi? Tu sais, il y a des avantages à demeurer à Montréal, notamment celui de rencontrer de beaux jeunes hommes dans le cadre de ton travail. »

Technologie

J’ai une petite caractéristique que l’on peut facilement qualifier de défaut, c'est selon. Je déteste ne pas maîtriser parfaitement la situation. Je ne suis pas à l’aise en terrain inconnu, ce qui fait en sorte que je peux parfois paraître hostile aux changements.

Quand je suis à l’aise avec un produit, par exemple, je l’utiliserai presqu’abusivement jusqu’à ce que j’en découvre un autre tout à fait par hasard qui me plaît autant ou plus. Ce que je déteste par-dessus tout, c’est lorsque les compagnies décident de modifier le produit en question. Si j’étais si fidèle à mon exfoliant à base de coquilles de noix, c’est peut-être parce que je voulais un exfoliant à base de coquilles de noix. Pas un exfoliant avec des billes micro encapsulées! Micro encapsulées…. Micro encapsulées… Micro encapsulées… C’est quoi ça de toute façon des ost** de billes micro encapsulées?

Je suis également de celles qui n’aiment pas particulièrement la technologie. Je suis incapable de suivre les tendances en ce domaine. Les lecteurs Mp3 ou les Ipod de ce monde, pour moi c’est du chinois. Une cassette, un CD, tsé, ça c’est du concret, du tangible. Y a sans doute le fait que je fasse partie de l’infime minorité de gens pour qui la musique ne procure aucune sensation particulière mais tout de même…

Et que dire du ch*** de lecteur DVD à marde, qui m’a été imposé par les putains de clubs vidéo qui n’ont plus de cimonac de cassette VHS à louer… Avant, j’allais louer un film. Une cassette. Je la sacrais dans mon vidéo et j’écoutais le film. Tout se passait très bien. Je pouvais aisément regarder le film en paix ou bien encore ne pas du tout écouter le film et embrasser et/ou faire autre chose avec le gars bandé sur mon sofa. À ma guise…

Mais là! Mais là mesdames et messieurs, ce n’est plus si simple! Oh que non! Je vais toujours au club vidéo pour louer les films et/ou les séries que je souhaite regarder. Je reviens chez moi et là… et là… Je jette les dés et j’ignore si le taba**** de lecteur DVD va lire l’os*** de DVD à marde.

Non, mais c’est pas fini! Je ne lâche pas si facilement. J’enlève le DVD, le frotte avec un mouchoir, le remet. NIET. J’enlève le DVD, le refrotte, le remet. NADA. J’enlève le DVD, souffle dans l’ost** de lecteur comme dans un cibo*** de Nintendo, remet le DVD. RIEN. Vous devinez que je commence à être d’une humeur on-ne-peut-plus agréable. Alors on s’entend que le pétard nu et bandé sur mon sofa, hé bien il commence drôlement à débander…

Mais je m’égare. À ce stade-ci, vous comprendrez que je m’en fout royalement du beau mec . Ce que je veux, c’est que mon cal*** de lecteur lise enfin le DVD.

2007-03-05

Un moron c'est bien, mais deux c'est mieux.

Je suis, depuis quelques jours à peine, branchée à la maison, ce qui fait en sorte que je peux désormais faire un tas de choses sur le net que je ne pouvais faire à partir du bureau. Je me suis donc réinscrite à Réseau contact, site de rencontres que j’avais essayé l’été dernier suite à ma rupture. Le résultat avait été tout à fait concluant : j’ai rencontré une série de morons l’un après l’autre, histoire de mettre mon moral complètement à plat et de prolonger indûment ma peine d’amour.

Par le plus grand des hasards, j’ai commencé à aller mieux quand j’ai cessé de rencontrer des épais. Voyez, j’ai toutes les bonnes raisons du monde de vouloir me remettre à chercher un moron.

Je ne mets pas ma photo sur ce site, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je n’aime pas particulièrement mettre ma photo sur Internet. Ensuite, j’ai déjà tenté le coup et les hommes (plusieurs d’entre eux) étant des rapaces, je recevais plus ou moins 400 messages par jour, ce que je ne peux évidemment pas gérer, à moins d’avoir une équipe électorale autour de moi pour faire des lettres préfabriquées, des téléphones ou du porte-à-porte.

Après seulement trois minutes sur le site, j’ai enfin rencontré LE moron de la semaine. On s’est mis à jaser sur MSN et il m’a gentiment appris qu’avec 5 pieds 2 pouces pour 125 livres, j’étais grosse. Dieu merci j’avais passé la nuit précédente avec un gentleman généreux sur les compliments parce qu’autrement ça m’aurait mis vraiment trop de bonne humeur.

Quelques minutes plus tard (va savoir pourquoi j’ai continué à jaser avec lui), il s’est mis à devenir paranoïaque et s’est imaginé que j’étais son ex qui l’avait reconnu sur le site et qui le faisait marcher.

Quelle belle rencontre. J’ai déjà hâte à la prochaine.

2007-03-01

Pour une grande malade

Mon amie E.T. est à l'hôpital. Rien de dramatique, on va la rescaper, ne vous en faites pas.

Je pense que ça lui ferait plaisir d'être inondée de messages sur sur blogue lorsqu'elle sortira. Allez! Un petit effort, même à ceux qui ne commentent jamais!

Si vous êtes gentils, je vous ponderai un message érotique bientôt!

Allez! C'est pas là.